dimanche 11 septembre 2016

Des pancakes tout moelleux...

La semaine a été bien chargée.
Le retour du train quotidien, les réunions de pré-rentrée, les problèmes administratifs à régler, les petits grains de sable qui viennent enrayer la machine.
Ma minette a repris le rythme des journées passées avec son papa (et me l'a un peu fait payer samedi...).




Une nouvelle année est lancée et tout annonce qu'elle sera éprouvante.
On va faire avec, je sais qu'il y aura aussi de beaux moments (et de belles lectures).
Il fallait donc bien un peu de réconfort en ce weekend et voilà une petite recette parfaite pour le petit déjeuner du dimanche ou pour un brunch bien copieux !!




C'est le mois américain chez Titine, et il y a longtemps que je voulais tester les pancakes au lait fermenté.
C'était le moment où jamais.
Je suis donc partie en quête de lait fermenté dans mon supermarché de campagne.
Et là, miracle, il y en avait, ainsi que du lait ribot.
S'en est suivi une intense réflexion sur les avantages de l'un et de l'autre, mais comme je ne connaissais pas du tout la différence entre les deux, j'ai pris celui qui était indiqué sur la recette.




Je m'interroge un peu sur les choix de Leclerc pour le packaging d'un lait bien français.
Le lait ribot est apparemment associé aux symboles de la Bretagne, et le lait fermenté aux pays du Moyen Orient.
Bon, admettons, les publicitaires sont un peu simplistes parfois.




Et pour en revenir au lait fermenté, cet essai est concluant !!!
Je ne ferai plus jamais de pancakes sans lait fermenté !
La différence est flagrante.
Quand on utilise du lait normal, les pancakes sont un peu fermes, mais là, ils sont tout moelleux et bien aérés.





Pour 30 pancakes * : 

  • 300 g de farine
  • 40 gr de sucre
  • 10 gr de levure 
  • 5 g de bicarbonate de soude alimentaire
  • 600 ml de lait fermenté
  • 3 oeufs 
  • 70 g de beurre fondu
  • des myrtilles, de la banane, du sirop d'érable... **




Dans un saladier, mettre les ingrédients secs : farine, sucre, levure, bicarbonate.
Dans un verre doseur, mettre le lait, les oeufs et le beurre fondu et mélanger.
Verser le liquide dans le sec progressivement en fouettant.
Plus vous fouettez, plus les pancakes seront lisses et aérés.

Dans une poêle bien chaude, mettre un rond de pâte.
Quand de petites bulles se forment, retourner le pancake avec une spatule et faire cuire 2 minutes de l'autre côté.

Dégustez !!



*J'ai fait un mix personnel de la recette du livre New York, les recettes cultes et de celle de Mimi Thorisson sur son blog.

**J'ai fait deux énormes pancakes avec des myrtilles jetées dans la pâte pendant la cuisson et c'était parfait, mais on peut imaginer toutes les combinaisons possibles.


Verdict : A la maison, on adore !!
Il en restait beaucoup ce matin, et c'était un vrai plaisir de les recouvrir de sirop d'érable.
Ils sont moelleux à souhait et vraiment, je suis fière de moi.
J'ai fait plusieurs versions : myrtilles et glace au yaourt (miam), banane + chocolat + lait concentré sucré (ceux qui sont allé à Bangkok me comprendront), sirop d'érable...
N'hésitez pas à partager les vôtres pour nous donner des idées !!








Et la petite chanson un peu tristounette du dimanche 
(je ne suis pas sûre que ce soit parfait pour un dimanche soir, mais c'est mon humeur du moment ;^) )






vendredi 9 septembre 2016

Mon cahier récréatif "Méditation"

Aujourd'hui, c'est vendredi, la fin de la semaine, il fait beau, les oiseaux chantent et on profite encore un peu de l'été.
Du coup, j'ai eu envie de prolonger les billets "méditation" de l'été et de vous parler d'un très joli cahier dédié à la méditation pour les enfants.




Il n'est pas toujours facile de trouver un livre simple qui explique clairement aux petits comment méditer.
"Méditer" est d'ailleurs un bien grand mot pour désigner en réalité la concentration, la pleine conscience des évènements, la prise de conscience de son environnement.
Et c'est ce que propose ce cahier selon un mode très ludique.




L'auteur Marine Locatelli a choisi de convier l'enfant à une promenade virtuelle dans la nature.
Par étape, il va pouvoir se poser et se concentrer sur sa respiration, sur ce qu'il ressent, sur ses émotions.
Il est invité à se remémorer un moment agréable, à déguster son goûter en pleine conscience, en faisant attention à la texture, à l'apparence, au goût.
Au fur et à mesure, il apprend à chérir les bons moments et chaque instant de sa vie.
Les 7 étapes du parcours le font évoluer en douceur vers une meilleure conscience de lui-même :

  1. Porte ton attention sur ta respiration
  2. Ton corps ressent tout ce que tu vis
  3. Observe tes pensées
  4. Explore tes émotions
  5. Sois confiant et sûr de toi
  6. Sois ouvert à ta gentillesse
  7. Ressens l'empathie, l'amour et le bonheur dans ta vie




Les illustrations de Thomas Tessier sont très colorées et toutes douces.
Les visages sont expressifs et pour les enfants très intéressés par les émotions comme la mienne, c'est très intéressant à observer.
Le petit garçon est accompagné par un petit écureuil adorable qui fait lui aussi les exercices.




C'est un cahier plutôt destiné aux enfants à partir de 6 ans, et s'ils savent lire, ils peuvent se débrouiller tout seuls.
Mais si vous le lisez avec eux, beaucoup d'exercices peuvent être pratiqués dès 4 ou 5 ans.
C'est aussi un cahier plein de bonnes idées pour les parents.
Ma minette est un peu jeune, mais il y a des exercices que nous faisons déjà ensemble.

En bref, je vous le conseille, surtout si vous avez un enfant un peu stressé par la rentrée.
C'est le moment parfait pour l'aider à passer ce cap en adoptant des habitudes qui lui serviront longtemps.







Merci Eyrolles
pour ce livre inspirant

mercredi 7 septembre 2016

Amours de Léonor de Récondo

Voilà un roman qui a beaucoup tourné sur les blogs.
Je l'ai aussi beaucoup vu sur les tables des libraires où cette auteure est souvent mise en valeur.
Je cherchais une lecture courte pour le mois d'août, sachant que je n'allais pas avoir beaucoup d'occasion d'écouter un livre audio (à part les courses et le trajet pour la piscine).
4h15, ça m'a paru un bon choix et effectivement, j'ai mis un certain temps à l'écouter.
(mais ce n'est pas la faute du roman)

Céleste était bien jeune quand elle est arrivée chez les Boisvaillant. 
Quand monsieur de Boisvaillant a forcé sa porte et son lit, elle n'a rien dit, subissant ce que madame de Boisvaillant subissait aussi. 
Pas de plaisir, si peu d'amour, une vie faite de corvées et de soumission, quand à l'étage du dessous, la vie est pleine d'ennui et d'égale soumission. 
Et puis Céleste est enceinte. 
Alors que madame de Boisvaillant n'arrive pas à avoir d'enfant, elle découvre cette grossesse avec des sentiments mêlés... 

Quelle tristesse que ce roman !
Je m'attendais à autre chose, je l'avoue.
En lisant les différents billets sur les blogs, j'avais compris qu'il s'agissait d'une histoire d'amour lesbien, ou d'amours contrariés, un truc un peu à l'eau de rose.
Et puis finalement, ce roman qui s'intitule "Amours" (au pluriel !) parle surtout de déception, d'absence d'amour, de délaissement, de mépris, d'oubli de l'autre, de vacuité, même si certains arrivent tout de même à s'aimer un peu, mais de quel façon.
C'est tellement triste, sans espoir de réconfort.

Mais l'écriture est très belle.
Léonor de Recondo sait manier sa plume avec brio.
En peu de pages, quelques mois de cette famille défilent sous nos yeux et tout change sans changer vraiment.
Les maitres restent les maitres et les petites servantes servent jusqu'au bout.

Il y a aussi de bien jolies scènes qui marquent l'époque et ses changements.
Victoire, influencée par une amie, décide de brûler tout ses corsets, elle veut s'habiller chez Poiré et préfère se faire photographier plutôt que peindre.
L'histoire pourrait être datée par ces scènes, mais elle reste finalement très intemporelle.

Cela semble léger, une petite histoire sans doute tellement banal, mais c'est tellement profond que cela ne peut que toucher celui qui lit ce récit.

Attendez-vous à verser une petite larmichette à certains moments, mais laissez-vous aller.
Et puis 4h15, ce n'est pas bien long !




lundi 5 septembre 2016

Petit Pays de Gaël Faye

Cette rentrée littéraire est pleine de belles surprises !
Et pourtant, il n’est pas facile de choisir ce qui va réellement nous plaire quand on n’a qu’une couverture et un petit résumé.
Je pourrais attendre, voir les billets de blog fleurir et lire ces romans une fois que tout aura été dit dessus, mais c’est moins drôle, vous l’avouerez.
Et puis parfois, de billets en billets, on découvre beaucoup trop d’informations sur la trame du récit et adieu les surprises et les dévoilements progressifs.

Pour Petit Pays, pas de rebondissements à répétition (une surprise à la fin tout de même), pas de grosses surprises, mais une écriture magnifique et un récit parfaitement maitrisé !
Pour un premier roman, c’est un coup de maitre !

Gaby ne s’est jamais vraiment senti chez lui en France.
Son pays, c’est le Burundi, c’est là qu’il a grandit avec sa sœur Ana dans une impasse avec ses copains.
Un papa français, une maman rwandaise, ça ne gênait pas grand monde dans cette petite rue où on pouvait passer l’après-midi à voler des mangues et les dévorer cachés dans un van abandonné sur le terrain vague.
Et puis les élections sont arrivées, le président a changé.
Et puis le Rwanda voisin a basculé et tout a changé…

J’ai tourné longtemps autour de ce roman.
Le sujet ne m’enthousiasmait guère, je l’avoue.
La guerre, le Rwanda, les massacres, ce n’était pas ce que j’avais envie de lire en cette fin d’été.
Et puis finalement, je me suis décidée.
Et j’ai bien fait.

Le récit débute par une alternance de chapitres en italique et en police normale.
L’italique, c’est Gaby aujourd’hui, jeune homme déraciné qui ne trouve pas sa place et qui n’a qu’une envie : replonger dans ses années d’enfance idéalisées.
La police normale, c’est Gaby enfant qui raconte ses journées loin des préoccupations des adultes qui vont le rattraper.
Les mots sont bien choisis, les phrases claquent et ces passages en italique sont absolument magnifiques !
Je note rarement des citations, mais là, on ne peut que relire plusieurs fois ces phrases qui disent tout en quelques mots (que je mets à la fin de mon billet).
Et puis les mots se font plus classiques pour raconter les jours heureux et on se plonge dans cette enfance au goût de mangues qui va se terminer si brutalement.

Mais la très bonne idée de ce roman, c’est d’avoir tenu Gaby un peu à l’écart de cette guerre qui gronde.
Il vit dans son impasse, il joue avec ses amis et ses parents ont tenus à ne pas lui parler de politique.
Evidemment, il sait confusément ce qui se passe, il voit, il entend certaines choses, mais pendant plusieurs semaines, ce n’est qu’un arrière-plan qui l’inquiète sans le toucher.
Et puis il va être rattrapé par les paroles de ses amis, par les événements eux-mêmes, avant que tout bascule.

Ce n’est pas un roman qui se complait dans l’horreur, c’est un roman qui dit les choses, qui parle de l’indicible avec des mots simples et beaux, qui raconte ce qu’il ne faut pas oublier.
Comme dans la vraie vie, la guerre n’est pas là d’un coup détruisant tout sur son passage mais elle s’immisce dans la vie de ceux qui la subisse pour les marquer à vie.
Petit pays raconte ce basculement de centaines de vie, il rappelle qu’il ne faut pas oublier, il rappelle aussi le rôle des Français dans le massacre du Rwanda par quelques mots isolés.  
Il célèbre aussi le pouvoir des livres et c’est très beau à lire !

Ne faites pas comme moi, n’hésitez pas pour lire ce livre.
Il est beau, il dit de belles choses dans une belle langue, et de beaucoup moins belles qu’il ne faut pas oublier.
A ne pas manquer !

 Regardez comme c'est beau : 

« Une chaine d'infos en continu diffuse des images d'êtres humains fuyant la guerre. J'observe leurs embarcations de fortune accoster sur le sol européen. Les enfants qui en sortent sont transis de froid, affamés, déshydratés. Ils jouent leur vie sur le terrain de la folie du monde. »

« Je n'habite plus nulle part. Habiter signifie se fondre charnellement dans la topographie d'un lieu, l'anfractuosité de l'environnement. Ici, rien de tout ça. Je ne fais que passer. Je loge. Je crèche. Je squatte. Ma cité est dortoir et fonctionnelle. »

« Grâce à mes lecture, j’avais aboli les limites de l’impasse, je respirais à nouveau, le monde s’étendait plus loin, au-delà des clôtures qui nous recroquevillaient sur nous-mêmes et sur nos peurs. »


Gaël Faye chantait des chansons jusqu'à maintenant :) 






Et bravo pour le prix du roman Fnac ! 












dimanche 4 septembre 2016

Sunday mood ou le temps volé ☀

Parfois, il faut voler une belle journée à la vie, quand le ciel s’assombrit, que l’été se termine, que l’air est morose.
Il faut lâcher prise et profiter du ciel bleu dans l’été qui s’enfuit.




Avant-hier, il devait y avoir un billet méditation sur ce blog, mais il y a eu un rendez-vous chez un médecin peu psychologue.
Hier, il devait y avoir des pancakes au goûter pour partager la recette aujourd’hui, mais il y a eu une infirmière à la seringue douloureuse.
Alors comme le soleil brillait, on a remplit un sac avec deux serviettes et trois maillots, un panier avec de l’eau et des gâteaux, et puis on a filé, on a pris le large, on a migré vers cette immensité bleue qui m’apaise et me rassure.




J’ai retrouvé par hasard cette plage de mon enfance, le nom me disait quelque chose.
Le sable y est doux, les coquillages innombrables (quelle merveille quand on a deux ans et demi bientôt).
L’eau est un peu fraiche, mais on a pied tellement loin.
Et puis les vagues qui se retirent font des petits bassins naturels qui n’attendent que les petits pieds des enfants.




Aujourd’hui, il fait gris, le vent souffle, l’automne arrive.
On a bien fait de ne pas se priver.





La rentrée, c’est demain pour moi.
Il faut reprendre le train, reprendre le métro, retrouver Paris quittée depuis deux mois.
Pour les étudiants, on attendra encore deux semaines, mais l’administratif est envahissant et les deux prochaines semaines vont être bien remplies.
(et non, les universitaires ne rentrent plus en octobre, c’est bien loin tout ça !)





Bon dimanche,
Profitez bien de cette journée !!


Et demain, il y aura un billet sur Petit pays, le très beau roman de Gaël Faye.


(Pour les pancakes aux myrtilles, ce sera la semaine prochaine)




Et dans la vidéo de la nouvelle chanson de Julien Doré, il y a une invitée surprise :D






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