mardi 30 avril 2013

Mort à la Fenice de Donna Leon


Comme j’ai un peu de retard dans mes billets de lecture (mais heureusement de ce point de vue, ces derniers mois n’ont pas été très productifs en lecture), je vous livre mon billet sur le premier tome des aventures du Commissaire Brunetti avant de vous parler du 14 et du 15e lus pendant mes vacances.
Ce n’est pas très logique, mais j’ai trouvé le 14e au Laos (et on ne choisit pas vraiment quand on est à l’étranger) et la suite à Bangkok (par chance).
Il me fallait donc revenir au premier tome pour découvrir toutes les petites informations qui m’étaient passées à côté.

Alors que l’opéra est comble en ce soir de première, le second entracte s’achève de façon inhabituelle.
Le directeur artistique apparaît sur la scène pour demander un médecin et le conduit jusqu’à la loge du maestro Wellauer.
Malgré la rapidité de son intervention, il n’y a plus rien à faire.
Le maestro est mort empoisonné.
Alors que la représentation se poursuit, la police arrive sur les lieux et Guido Brunetti, commissaire de police, fait les premières constatations.
Le meurtre a surpris tout le monde, l’épouse du chef d’orchestre est effondrée et Brunetti va devoir lutter contre l’hostilité d’une partie des chanteurs pour trouver l’assassin.

Évidemment, quand on lit les tomes dans le désordre, on ne peut s’empêcher de comparer.
Ayant déjà avalé deux tomes de la dame, il m’était difficile d’en faire abstraction et j’ai été un peu gêné dans ma lecture.
Mort à la Fenice est un petit roman par rapport aux tomes suivants, avec une histoire bien tournée, originale, mais on sent que Donna Leon avait besoin de se faire la main.
Vous me direz qu’un premier roman est une entreprise, qu’il est sans doute toujours un peu laborieux à écrire par rapport aux suivants.
Soyons donc un peu indulgent, surtout qu’il est tout de même bien tourné.

La découverte du commissaire Brunetti se fait progressivement, tout comme celle de Venise, qu’il parcourt à pied, s’arrêtant dans ses cafés préférés pour y boire un café.
On y découvre la Fenice et des quartiers assez connus, sans doute pour que le lecteur n’ayant jamais mis les pieds à Venise ne soit pas trop perdu.
On apprend aussi à connaître sa famille, sans trop de détail, mais avec juste assez d’informations pour qu’on ait envie d’en savoir plus.
Donna Leon réussit donc plutôt bien son coup pour un premier roman et attire le lecteur qui ne manquera sans doute pas de lire le deuxième tome.

Il faut dire aussi que l’histoire est bien tournée, sans effusion de sang et originale (même si j’avais trouvé au moins 100 pages avant la fin).
On s’y laisse prendre avec plaisir, en poursuivant la lecture pour voir comment elle va enrober cette fin et comment elle va organiser le dénouement final, moment de bravoure indispensable pour un bon roman policier.
Comme Brunetti est un tendre, il s’arrange toujours un peu entre sa conscience et son devoir, et c’est aussi cela qui est intéressant.
Sa personnalité se dévoile ainsi sans qu’il soit nécessaire de le décrire en détail.

Je regrette néanmoins que les personnages principaux ne soient pas plus détaillés.
De nombreux personnages secondaires, sans doute voués à disparaître, sont abondamment décris, quand la femme et les enfants de Brunetti sont simplement entraperçus.
C’est assez déstabilisant, et on se demande si ces personnages secondaires réapparaitront dans un autre tome.
Il y a aussi une insistance un peu trop prononcée sur la vue des toits de la ville qui se répète plusieurs fois sans raison narrative précise, mis à part le goût du commissaire pour la vue.


Malgré ce bémol, si vous aimez Venise, si vous voulez lire un petit roman policier bien ficelé, ruez-vous chez votre libraire pour lui demander celui-ci, car vous risquez fort de passer un bon moment.

 




lundi 29 avril 2013

C'est lundi, qu'est-ce qu'on lit ?

Allez, on se motive, c'est lundi, mais c'est les vacances pour ma zone scolaire !

Honnêtement, comme d'habitude, "vacances" ne signifie pas absence de travail (en même temps, j'ai quand même pas mal de vacances, ce ne serait pas juste).
Mais cela signifie reprise de contrôle de mon temps personnel et ça, c'est plutôt bien !
J'ai tout de même une réunion demain, une ANR à boucler, un protocole de recherche à fignoler, un article (en retard) à rendre, et 70 dossiers à corriger (sans doute le plus douloureux), tâches qu'il me faut caser entre le désherbage, le rangement de ma maison, un rideau à faire pour ma salle de bain, une petite trousse au crochet à avancer, des plantations dans le potager, ma boite d'aquarelle qui m'appelle... et bien sûr, des livres à lire !!!

Et d'ailleurs, qu'ai-je donc lu la semaine dernière ?

A Mayotte, j'avais emmené plusieurs romans, mais le temps m'a manqué.
J'ai donc commencé Dark Island de Vita Sackville-West, parfait à lire sur une île. Je l'ai terminé la semaine dernière, et je vous en parlerais en juin, pour le mois anglais.
J'ai également terminé Quai d'Orsay qui était resté un peu en plan quand je suis partie. Le billet paraitra mercredi normalement.
Et j'ai lu Okko sur ma tablette, une BD offerte il y a quelques semaines pour les 48 heures de la BD dont je vous parlerai sûrement la semaine prochaine.




Ce weekend, pour le RAT, j'ai commencé Les voix du crépuscule de Lisa Unger.
Il est arrivé dans le lot de mon homme pour le prix du livre de poche et comme j'avais déjà vu passer le nom de cet auteur, je me suis dit que ce serait pas mal de le lire.
Pour le moment, j'ai lu une centaine de page, et c'est pas mal.

(et je n'ai toujours pas fini le Diable dans la ville blanche, mais j'envisage de le brûler ^-^)



Et vous ? 
Le weekend a été rempli de belles lectures ou vous avez préféré prendre l'air ? 




dimanche 28 avril 2013

Marathon de lecture (3)

Ce marathon de lecture s'est terminé hier un peu en impasse, à mon grand regret.

Je n'ai pas beaucoup lu, mais j'ai passé une belle après-midi.
Une centaine de pages tournées, un cake enfourné, des messages suivis sur le groupe Facebook du marathon, c'était bien sympa.




Et puis j'ai commis la faute d'ouvrir ma boite mail pro !
L'erreur fatale à ne pas faire !!

Là m'attendait un mail de ma supérieure qui me transférait un mail très très désagréable d'un étudiant avec lequel je n'ai jamais eu aucun conflit, avec lequel je discutais même régulièrement et qui me semblait apprécier mes cours.
Or il semble qu'il n'en soit rien, vu qu'il s'interroge sur mes compétences professionnelles, affirmant que je n'ai rien à faire là et que mon cours est nul !
Je me demande bien ce que j'ai pu lui faire... peut-être est-il mécontent des notes qu'il a obtenu...
Sachant que cet étudiant est lui-même enseignant, je trouve tout de même sa façon de faire bien singulière et surtout bien peu franche.

Et tout ça pour dire que l'envie de lire m'est passée d'un coup !

J'ai préféré aller prendre l'air.




samedi 27 avril 2013

Marathon de lecture (2)

Une heure et demi après mon premier billet, j'ai lu une quarante de page du roman de Lisa Unger.
Ça ne démarre pas bien vite, et je ne sais pas si je vais tenir longtemps avant de changer de livre, mais je vais tenir encore une heure je pense.

Et pour le goûter, un cake pèche-chocolat est au four ^-^.
Il sera parfait avec un bon thé...






Marathon de lecture de printemps

Ce weekend, Arieste relance le marathon de lecture dans sa version printanière !

J'aime bien cette idée de se fixer une période pendant laquelle on ne fait rien d'autre que lire, tranquillement, sans contrainte, juste pour le plaisir.
Je commence un peu en retard, mais je compte bien lire tout l'après-midi et poursuivre en soirée, ayant remis les courses à demain matin.
Ce n'est pas très sage, mais on s'en fiche ^-^.

Pour cet après-midi, j'ai prévu une petite pile qui peut évoluer au fil de l'après-midi.
On y trouve un gros roman pas prise de tête, un polar, et une vieillerie qui traine depuis trop trop longtemps.




Je fais le point dans une heure :)







vendredi 26 avril 2013

Le fils de Jean-Jacques d’Isabelle Marsay


Je me suis aperçue hier que je n’avais jamais publié mon billet de lecture sur le fils de Jean-Jacques, un livre voyageur lu pourtant avec grand plaisir.
Il semblerait que mon petit carnet de lecture ait été fortement délaissé depuis novembre, les livres à chroniquer s’accumulant sur mon bureau et les livres lus ne s’inscrivant pas tout seuls dans mon carnet.
Je me suis donc retrouvée un peu perdue, ne sachant plus ce qu’il me restait à chroniquer.
Heureusement que les billets du lundi sont là pour m’aider, bien que je ne les publie pas tous les lundis (je m’interrogeais sur leur pertinence, mais voilà une bonne raison de continuer).
J’ai ainsi vaillamment fait la liste des livres à chroniquer dans les prochaines semaines sur ce blog, et on arrive à un total de 11.
Ce n’est pas catastrophique, mais il va falloir s’y mettre.

Revenons à présent à ce livre d’Isabelle Marsay.
Son retour à domicile a donné l’occasion à George de publier un billet sur ce sujet, et un petit message de sa part m’a permis de voir que ce billet manquait à ce blog.
Je répare cet oubli aujourd’hui.

A l’hospice des enfants-trouvés, une sage-femme dépose un bébé de deux jours comme elle le fait fréquemment.
Nommé Baptiste, cet enfant va se mêler à ces centaines d’enfants qui sont ensuite confiés à des nourrices à la campagne.
Seuls les plus forts et les plus chanceux s’en sortent, et si les parents ont la possibilité de revenir les chercher, bien peu le font et peu d’enfants survivent.
Baptiste grandit ensuite en Picardie, passant d’une nourrice à l’autre et grandissant envers et contre tout.
Son père a glissé une carte à jouer dans ses langes, mais il attendra 15 ans pour tenter de le retrouver, pousser par une dénonciation de Voltaire, et finira par abandonner.
Il faut dire que ce père n’est autre que Jean-Jacques Rousseau, auteur d’un traité sur l’éducation !  

Je suis ressortie de ce roman un peu écœurée de constater un tel écart entre les discours de Rousseau et sa vie personnelle.
Écrire un traité d’éducation quand on a soi-même abandonné cinq enfants, c’est tout de même un peu fort.
On peut évidemment argüer de la volonté de l’auteur de rester libre, de ne pas s’attacher, mais c’est faire bien peu de cas de sa compagne Thérèse, dont les parents auraient apparemment pu s’occuper des enfants.
Quelle souffrance cela a dû être pour elle de se séparer de ses enfants les uns après les autres (même si le 18e siècle était une autre époque).
Je me suis demandée si elle n’aurait pas dû partir, mais pourquoi faire ?
Lingère, sans mari, déshonorée, elle avait sans doute peu de choix.

Il faut aussi rappeler que si Rousseau finit par tenter de retrouver son fils ainé, c’est sous la pression sociale entrainée par la dénonciation de Voltaire.
De lui-même, rien ne dit qu’il ait eu une réelle préoccupation pour ses enfants avant cette époque où il se met à écrire sur ce sujet.

L’écriture d’Isabelle Marsay sert parfaitement ce récit.
Son écriture est simple et agréable, sans pathos, sans jugement.
Elle donne les clés pour comprendre, organise les récits de la vie de Baptiste et de celle de Rousseau pour que le lecteur dispose de toutes les informations tout en conservant une réserve qui permet de ne pas se sentir obligé de penser dans un sens ou un autre.
J’ai vraiment apprécié que l’on me laisse penser ce que je veux, tout en sentant une volonté de comprendre, de pouvoir embrasser l’ensemble des informations.

J’ai également retrouvé un commentaire de l’auteur en relisant le billet de George, en réponse à mon commentaire où je m’interrogeais sur la part de fiction.

Je vous le livre ici :
« L’auteur, en l’occurrence ma petite personne, s’est fondé sur des recherches biographiques, historiques pour tenter de comprendre les paradoxes de notre éminent pédagogue.
Mon but n’est pas tant de juger Rousseau mais de donner au lecteur le maximum de clefs pour le faire et exaucer le vœu de l’auteur des « Confessions ». Le destin du petit Baptiste se fonde sur des recherches relatives au sort des enfants abandonnés, mais il n’existe que sur le papier, même si je me suis beaucoup attachée à lui!!! »
Merci Mme Marsay, c’est réussi !


Si vous êtes passionné par Jean-Jacques Rousseau, si cette histoire vous intrigue, si l’abandon d’un enfant vous paraît impossible, ce livre pourrait vous permettre de vous poser encore plus de questions et de répondre à certaines d’entre elles.


Livre voyageur  

jeudi 25 avril 2013

☼ ✿ ☼ Lectures printanières ✿ ☼ ✿


Pour fêter le printemps, les Blogueuses enchainent les billets lumineux, gais et primesautiers.
Il faut dire que ce printemps aura mis du temps à arriver et nous aura bien fait poireauter.
Il est donc logique qu’on le fête comme il se doit pour qu’il ne recommence pas l’an prochain et soit un peu plus à l’heure.

Hier, si vous avez suivi, vous avez pu lire le billet de The perfect mum qui nous proposait de quoi occuper les petits monstres par beau temps. 
J'ai noté plein de bonnes idées pour mes neveux ^-^. 

Aujourd’hui, ce sera plus individuel puisqu’il s’agit de prendre du temps pour soi, de trouver un petit coin douillet au soleil et de s’installer avec un bon bouquin.
Mais lorsque vient le moment du choix, ce n’est pas forcément évident de décider quoi lire, alors voici quelques petites idées pour vous aider que j’ai classé en fonction de votre personnalité.

  • Pour les jeunes filles en fleur : 

Lisez Rebecca de Daphné Du Maurier !
Ce roman est magnifique, à la fois thriller et roman psychologique. 
Vous y trouverez une jeune femme perdue mais forte, et vous apprendrez plein de choses à ne pas faire quand on veut pouvoir vivre sa vie. 

  • Pour les jardiniers en herbe :

Choisissez un des livres d'Alain Baraton, jardinier en chef du château de Versailles. 
Celui-ci est plutôt porté sur les défauts des habitants du chateau, mais il y en a d'autres, plus optimistes. 



  • Pour les orchidées sauvages :

Quoi de mieux qu'un recueil de nouvelles qui se déroulent en Asie pour une belle orchidée sauvage et solitaire ! 
Prenez le soleil et découvrez la face cachée de ce pays. Allez au-delà du sourire offert aux touristes et immergez-vous dans une société pas si éloignée de la notre. 



  • Pour les roses anglaises :

Que diriez-vous d'un petit Whodunit à l’anglaise, d'une petite histoire bien ficelée et entrainante, d'un meurtrier bien caché et totalement inattendu ? 
Evidemment, il y a la grande Agatha, suivie de près par Anne Perry, accompagnée par P.D. James. 
Mais on peut aussi lire Dorothy Sayers ou Wilkie Collins. 
Pour aujourd'hui, je vous propose de méler les plaisir avec ce roman policier qui met en scène Jane Austen et que je vais sans doute lire le mois prochain : 





  • Pour les cactus du désert :

Allons en Amérique du sud et retrouvons Isabelle Allende. 
L'avantage, c'est qu'elle a écrit pas mal de roman qui racontent les histoires de personnages déjà croisés dans d'autres. 
Et le second avantage, c'est que ces romans sont passionnants, plein de rebondissements et vraiment bien écrits. 
Régalez-vous. 



  • Pour les fleurs des champs :

Je terminerai avec un petit livre pour vos pique nique, on ne se refait pas. 
Le printemps est aussi synonyme de plein air, de sorties, alors si vous voulez varier un peu, je vous conseille ce livre très bien rempli, plein de bonnes idées et qui peut même servir pour des apéros ou des diners-buffets. 




Voilà, j’espère que vous trouverez de quoi profiter du soleil confortablement et je vous souhaite de belles lectures !


Rendez-vous demain pour un autre billet des Blogueuses chez Odreylilith qui nous parlera de mise en beauté estivale.

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mardi 23 avril 2013

Trois accidents et un suicide de Seamus Smyth


Enfin une bonne lecture !
Après une accumulation de choix de lecture décevants, j’ai enfin lu un livre qui m’a plu.
Je n’y croyais plus, mais la quatrième de couverture m’avait laissé penser que je pourrais passer un bon moment avec cet auteur irlandais qui m’était totalement inconnu.
Et effectivement, c’est un roman vraiment sympa, à condition, je pense, d’avoir une bonne dose de second degré pour l’apprécier.

Gerd est tueur à gage.
Voilà, c’est son métier. Il est spécialisé dans la création de scénarios compliqués destinés à tromper la police.
Et jusqu’à maintenant, cela a toujours fonctionné.
Il faut dire qu’il soigne les détails, n’hésitant pas à enquêter sur les cibles pendant plusieurs semaines pour que le travail puisse être fait le mieux possible.
D’ailleurs, Gerd n’aime pas le gaspillage. Pas de mort inutile, un minimum de contacts extérieurs et un maximum de sécurité.
Il imagine une façon de faire, la transmet à son patron, et c’est un autre qui fait le boulot.
Le cloisonnement est sa règle, comme dans l’IRA.
Parfois, il faut tout de même se salir les mains, mais c’est assez rare.
La vie de Gerd pourrait être parfaite si sa femme n’avait pas décidé de le quitter, et si sa belle-sœur, journaliste au service criminel, n’avait pas décidé de fourrer son nez dans ses affaires…

Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce tueur à gage n’est pas banal !
Un tueur qui ne tue quasiment jamais mais qui n’hésite pas quand c’est nécessaire, qui raconte sa vie et surtout son travail avec ses difficultés et ses réussites comme s’il était plombier, c’est plutôt original.
Évidemment, Gerd est sans doute un psychopathe, mais ça n’a pas vraiment d’importance.
On rigole pas mal, on apprend plein de trucs et on devient un tueur perfectionné sans même s’en apercevoir.

Certes, il vous faudra tout de même une bonne dose de second degré, mais dès qu’on accepte de basculer dans sa tête, on s’amuse.
Il n’y a pas de temps mort, l’histoire se déroule sous nos yeux et on n’en perd pas une miette.
Le point de vue développé est d’ailleurs tellement original que je me suis souvent demandé jusqu’où l’auteur allait aller.
Son écriture fluide ferait passer n’importe quoi pour un acte naturel, autant que d’aller boire un café ou conduire ses enfants à l’école.
La narration alterne ainsi les épisodes où Gerd se plaint du départ de sa femme et ceux où il raconte son métier de tueur avec une jubilation qui se partage.

Gerd est aussi un être humain avec ses contradictions, et la sienne c’est d’aimer les femmes qui réfléchissent un peu mais pas trop.
Franchement macho, il préfère quand sa femme est autonome, mais soumise.
Pour lui, une bonne épouse est à la maison et ne pose pas de questions.
Cela pourrait choquer la féministe que je suis, bien sûr, sauf que ce personnage est clairement une caricature, et c’est ça qui est drôle !

Par contre, il n’y a pas de suspense à proprement parler, et pas de meurtrier à découvrir.
Si vous êtes adepte du Whodunit, de la recherche des indices, vous serez déçu.
Si vous voulez passer un bon moment avec un type bizarre, vous passerez un bon moment.

En bref, un bon petit roman original qui se lit tout seul et nous fait découvrir un auteur irlandais qui a du talent.


Tour du monde

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