vendredi 8 juillet 2016

Mort sur le lac de Cocco et Magella

De temps en temps, j’aime lire un petit roman policier sans prétention mais sympathique.
Je ne connais pas l’auteur, je le choisis pour le lieu dans lequel se passe l’action, ou le résumé qui me plait. 


Celui dont je vais vous parler aujourd’hui appartient à cette catégorie.
Je l'ai vu passer chez Eimelle et il me tentait bien.

La commissaire Stefania Valenti a fort à faire avec sa fille qu'elle élève seule depuis son divorce, ses adjoints qui ne sont pas très autonomes parfois et surtout ce corps qu'on vient de retrouver dans la montagne. 
A proximité de la frontière suisse, alors qu'on creusait pour construire une nouvelle déviation pour les touristes, une petite bergerie a dévoilé la cadavre d'un homme sans doute là depuis la fin de la dernière guerre. 
Sans qu'elle se l'explique vraiment, Stefania va se passionner pour cette énigme que représente cet inconnu. 
Au milieu des petits villages qui entourent le lac de Côme, il aurait dû être bien difficile de disparaitre ainsi, et pourtant, personne n'a l'air au courant de quoi que ce soit... 

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, je l'avoue. 
Je ne pense pas que ce soit de la faute du roman, mais il ne s'y passe pas grand chose au départ et du coup, j'avais du mal à accrocher. 
Mais l'héroïne est attachante, on a envie de savoir ce que va donner son amourette qui se construit tout le long du roman et de connaitre le fin mot de l'histoire. 
Je lisais donc en pointillés, tout en sachant que j'allais m'y mettre parce que je sentais bien que l'histoire gagnait en épaisseur au fur et à mesure. 

Bon, de toute façon, ce n'est pas une histoire trépidante à multiples rebondissements. 
Le corps retrouvé est là depuis cinquante ans et personne n'a envie de remuer de si vieux souvenirs. 
Pas de mafia, pas de voiture piégée, mais une intrigue historique bien construite où on apprend pas mal de choses. 
Et puis l'enquête ne se résout pas à coup de baguette magique comme dans les séries dont les épisodes ne durent que 50 minutes. 
De façon très vraisemblable, Stefania doit attendre, chercher, patienter avant qu'il se passe quelque chose. 
On la sent frustrée, elle ronge son frein avant qu'elle découvre enfin quelque chose et qu'elle réussisse à démêler cette vieille histoire. 

Cela donne un roman agréable, où le personnage principal a une vraie épaisseur. 
L'attention portée à sa description psychologique laisse penser qu'il s'agit du premier tome d'une série assez prometteuse. 
Et puis les paysages décrits sont magnifiques et cela donne évidemment envie d'aller faire un tour au bord du lac de Côme. 

Je lirai sûrement le second tome quand il sortira en français mais n'hésitez pas à lire le premier, surtout si vous allez en Italie du Nord dans les prochaines semaines. 



Merci à Calmann Levy 
pour cette lecture.





4 commentaires:

  1. rien que pour le lac de côme, il vaut le coup!

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    1. Oui, c'est vrai. Les descriptions donnent envie mais les informations historiques m'ont aussi beaucoup plu ;^)

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  2. Je le note, c'est une lecture à retenir pour les prochaines vacances, si possible au bord du lac de Côme ! (on peut toujours rêver ...)

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    1. Oui, rêvons ;^) J'imagine que dans le cadre, ce serait absolument génial !

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