jeudi 30 novembre 2017

Novembre qui fraichit... 🍂❄️☕️





Ça pique le matin ! / Mauvaise mère qui a du boulot = enfant devant la télé / C'est l'école ce matin ? - Et non, encore 4 jours ! - C'est trop long ! / Acheter des livres de crochet... pour quand j'aurai le temps... un jour peut-être / Le sourire disparu loin, très loin / Choisir un calendrier de l'avent... puis deux... puis trois... puis sept ! (pour chaque membre de la famille...) / L'enfant euphorique le jour de la rentrée (avec un petit coup de mou au moment de rentrer dans la classe) / Celui qui avait décidé de tout jeter / Emmener l'enfant à l'école avec enthousiasme (6h de boulot tranquilles à venir) et finalement ne rien réussir à faire de la matinée / Déposer l'enfant à l'école à 13h20 et rester un peu pour voir ce qu'il se passe (première fois l'après-midi, dépôt au portail et pas devant la classe, maitresse pas dans la cour, petit stress) / L'école toute la journée... C'est parti / La course de l'heure du déjeuner, la course du goûter-bain-diner-coucher qui s'installent... mais qui n'est pas si dur que ça / Les pleurs derrière le portail le 3e jour / Et qu'est-ce que vous voulez pour Noël ? ou le casse-tête de la liste de Noël / La 26 qui passe comme une lettre à la poste / Pourquoi les grands veulent-ils tous coller leur bonnet sur la tête de ma fille ?? (#j'aipeurdespoux) / Les cadeaux de Noël qui vont se cacher dans le grenier / Mais tenter de ne pas être envahi (là, il faut que j'arrête, j'en ai même pour son anniversaire !!) / Enfin le Nothomb entre mes mains / Une liste pour ma demoiselle, une liste pour papa, une liste pour moi / Laisser un petit livre dans la voiture pour l'attente du midi/ Petits plaisirs d'automneC'est rien moche ça ! / Les deux poêles qui ronronnent en même temps / Les journées qui passent trop vite, la fatigue, le boulot qui n'avance pas / Et qu'est-ce qu'on mange ? / Le bonhomme dessiné à la craie sur l'écran de mon ordinateur...😡 (certes noir comme un tableau noir mais bon...) / Avoir envie de finger cookies / Doudou décousu... première blessure ! / De jolies lectures en novembre quand même / La première copine qui est trop chouette et gentille et polie / La toux qui revient / Maman, là c'est le nom du livre et là c'est le nom du monsieur qui l'a écrit. C'est Eric Carle tu vois, c'est la maitresse qui nous l'a dit (j'aime cette maitresse) / Crocheter vite vite une chenille qui se transforme en papillon pour répondre aux préoccupations du moment / Page 60, enfin ! / Les grêlons de novembre / Un Noël light qui se profile / L'angine qui ne nous quitte plus / Faire ses lacets, c'est trop has been / D'où elle vient l'eau du robinet ? Pourquoi il pleut ? Pourquoi l'herbe elle est verte ? Pourquoi ça s'appelle une voiture ? Pourquoi il y a Noël en décembre ? C'est quoi un nuage ?... (toute la journée, tous les jours...) / La liste de Noël qui ne servira à rien / La neige arrive 😱 / Julien Doré dans mes oreilles (Bye bye Benjamin) / Page 70 (mais quand arrive la page 150 ?) / ça bouge ? Oui mais ça fait longtemps ! / Il va falloir faire ses ailes là ! / La chantilly, c'est la vie !





















Chez Moka, d'autres moi après mois... 



mercredi 29 novembre 2017

L'apprenti chevalier et Brune du lac [romans pour jeunes lecteurs]

Pas de BD chez moi en ce mercredi, mais deux petites séries de romans pour jeunes lecteurs qui pourront trouver leur place sans problème sous le sapin !
Il s'agit de L'apprenti chevalier et Brune du lac qui appartiennent à deux collections chez Nathan : Premières lectures et Premiers romans. 




Ces deux collections permettent aux petits apprentis lecteurs de découvrir progressivement la lecture un peu longue sans être découragé.
Les romans sont adaptés à leur niveau et on les choisit en fonction des compétences de l'enfant.
"Premières lectures" comprend trois niveaux : Je déchiffre, je commence à lire et je lis comme un grand.
La série L'apprenti chevalier appartient à la série "je lis comme un grand" et il est proposé de lire les romans avec les enfants.
Le parent ou un lecteur plus aguerri lit le texte et l'enfant lit les bulles.
Progressivement, il est invité à lire le texte seul.




"Premiers romans" est conseillé à partir de 8 ans.
Les romans de cette série font une cinquantaine de pages et sont illustrés (mais pas sur toutes les pages).
Ce sont de vrais romans qui amèneront le jeune lecteur à lire ensuite des romans de plus en plus longs.




Les deux séries dont je vais vous parler aujourd'hui se déroulent au Moyen Âge, une période qui plait beaucoup aux enfants en général.
Et puis j'aime beaucoup aussi les histoires de chevaliers et de princesses, mais surtout quand elles changent un peu des stéréotypes habituels.
Avec ces deux séries, j'ai trouvé mon bonheur pour gâter une petite demoiselle qui lit de mieux en mieux et je garde mes exemplaires précieusement pour ma minette qui les feuillète déjà avec beaucoup d'intérêt en regardant les images.


L'apprenti chevalier 

Cette série  comporte 7 petits romans déjà publiés.
On en a deux à la maison.
Les histoires sont toujours très rigolotes.
Le chevalier Bernard a été élu meilleur chevalier les années précédentes.
Il est très doué, réussi tout ce qu'il entreprend, mais il n'est pas très organisé.
Pour y remédier, il décide de prendre un écuyer : Solal.
Solal fait très bien le café, mais pour tout le reste, c'est un peu une catastrophe...




Vous vous doutez que chaque roman va donner lieu à une série de catastrophes toutes plus rigolotes les unes que les autres.
Cela permet de lire un texte à rebondissement qui intéresse le lecteur puisqu'il faut continuer pour savoir comment les personnages se sont débrouillés pour rétablir la situation.

Solal est un garçon et il accompagne un chevalier, ce qui pourrait laisser penser que les romans sont plutôt pour les garçons, mais ma fille rigole comme une baleine quand je lui lis !!
Donc pas de restriction !!!


Brune du lac



Attention, coup de coeur !!!
Brune est une petite fille courageuse, volontaire et un peu garçon manqué.
Elle a été élevé par des moines dans un monastère comme un garçon et quand un chevalier se présente, elle se dit qu'elle pourrait bien devenir écuyère et aller voir un peu ce qu'il se passe à l'extérieur.
Vous l'aurez peut-être deviné, ce chevalier est son père et à partir de ce moment, Brune va pouvoir découvrir les tournois, les châteaux, sa belle-mère qui veut qu'elle devienne une demoiselle...




Brune se fait des amis et les romans insistent souvent sur cet aspect.
Elle ne peut pas toujours réussir seule, il faut qu'elle compte sur eux.
Mais rien ne lui est fermé et en faisant un effort, elle parvient à changer son destin.
C'est toujours un message très positif qui est donné, tout en permettant de découvrir le Moyen Âge et ses coutumes.
Les différents volumes sont aussi de plus en plus complexes et Brune grandit, comme les enfants qui la lisent.
Christelle Chatel l'auteure a fait un joli travail d'écriture avec des textes de qualité illustrés par Sébastien Pelon dont le trait est expressif et doux en même temps.


Ce sont donc deux petites séries que je vous conseille sans hésiter si vous avez des petits à gâter !!!







vendredi 24 novembre 2017

Black, Green ou Book friday ?

A moins de vivre dans une grotte non connectée, vous avez sans doute reçu une flopée de mail aujourd'hui intitulés "Black friday" ou une variation sur le même thème.
Cette journée semble arriver tout droit des Etats-Unis et du Canada où elle se situe juste après Thinksgiving.
Au lendemain de ce jour férié, on commence les achats de Noël et on se rue dans les magasins...





Mouais ! Bof !
Il faut bien avouer qu'on ne réceptionne pas vraiment les meilleurs trucs de ce côté du globe (remarquez, les merdouilles chinoises qui viennent de l'autre côté, c'est pas mal non plus).
Avait-on besoin d'une journée dédiée à la consommation effrénée, au shopping, au consumérisme aussi (et en ce moment, il ne fait pas bon affirmer son goût pour la consommation, vous ne trouvez pas ?) ?




J'ai reçu au moins 100 mails depuis ce matin et quelques SMS pour m'annoncer des super promos, des prix cassés, des affaires à faire !
Mais je n'avais besoin de rien, désolé.
J'ai tenté un petit tour sur certains sites pour des vêtements pour ma fille (ça grandit ces bêtes là), mais les promos étaient bidons ou il n'y avait plus que de toutes petites quantités et pas la bonne taille.
Et je dois avouer que cela m'a vraiment agacée d'être ainsi inondé de plusieurs mails pour une même enseigne !
Ce n'est pas en inondant ma boite mail que je vais changer d'avis.




Et puis au fil de cette journée, j'ai vu passer des variantes amusantes.
Chez Envie, société qui recycle et répare votre électroménager quand vous n'en voulez plus (bye bye l'obsolescence programmée), vous pouvez aller faire réparer vos petits objets cassés.
ça s'appelle le "GREEN friday" et c'est plutôt joli comme idée.
A la Camif, ils sont fermés aujourd'hui et vous incitent plutôt à donner vos sous à une asso.

Mais j'ai aussi vu passer un "BOOK friday".
Au lieu d'aller acheter des trucs ce vendredi, posez vous dans votre canapé, ouvrez un bon bouquin et lisez !!

C'est une belle alternative, non ?







mercredi 22 novembre 2017

Chaussette de Loïc Clément et Anne Montel

Loïc Clément et Anne Montel sont de retour avec un album qui a déjà été beaucoup lu sur la blogosphère !
Il faut dire qu'il est à l'image des Jours sucrés, un autre album de ce duo que vous retrouverez ici.
On dirait un petit bonbon sucré mais un peu amer au milieu, une sucrerie qu'on déguste doucement en observant tout ce qu'il y a sur ces illustrations si riches.
Mais vous avez peut-être envie de savoir de quoi ça parle.

Le petit garçon qui raconte cette histoire nous parle de Chaussette, sa voisine, et de son chien Dagobert. 
Il connait Chaussette depuis toujours, et depuis toujours, il la voit faire la même chose tous les jours. 
Jusqu'au jour où... 

Dans cet album, on retrouve la douceur des dessins d'Anne Montel dans laquelle j'avais aimé me plonger en lisant Les jours sucrés.
C'est toujours tellement délicat, avec plein de personnages et de détails dans les arrière-plans.
Les vues de la ville sont minutieuses, avec des gens derrière les fenêtres qui vivent leur vie, et c'est tout aussi intéressant de suivre l'histoire de Chaussette que de regarder ce qui l'entoure.

L'histoire n'est pas en reste et nous raconte la vie quotidienne de Chaussette et de son chien sans grands évènements, mais avec délicatesse.
C'est court, peut-être un peu trop, mais on le déguste jusqu'à la dernière case !


Vous l'aurez compris, c'est un album que je vous conseille sans modération !!!



La Bd de la semaine, c'est chez Mo





lundi 20 novembre 2017

Le challenge "Goncourt des lycéens"

J'ai découvert la semaine dernière sur le blog d'Enna un petit challenge "Goncourt des lycéens" que je n'avais pas vu passer. 
Il faut dire que les prix et moi, ça fait deux. 
Je suis rarement leur actualité, je ne me rappelle pas d'une année sur l'autre qui a eu le Goncourt, et quand on regarde la longévité des primés pour ce prix, ça laisse rêveur sur leur clairvoyance. 




Depuis quelques années néanmoins, à la faveur du prix Audiolib qui publie chaque année le lauréat en audio, je peux écouter les heureux gagnants du Goncourt des lycéens. 
Et je trouve qu'ils sont souvent plus clairvoyants que leurs ainés, peut-être moins influencés par les maisons d'édition. 
Je ne voudrais pas lancer une polémique, mais le fait est que j'ai plus souvent envie de les lire que de lire le Goncourt. 


Du coup, je me suis laissée tenter par ce challenge, moi qui n'en fait quasiment plus. Et voilà la liste des lauréats pour les années précédentes : 


1988 : « L’exposition coloniale » de Erik Orsenna
 1989 : « Un grand pas vers le Bon Dieu » de Jean Vautrin
1990 : « Le Petit Prince cannibale » de Françoise Lefèvre
1991 : « Les filles du calvaire » de Pierre Combescot
1992 : « L’île du lézard vert » de Edouardo Manet
1993 : « Canines » de Anne Wiazemsky
1994 : « Belle-mère » de Claude Pujade-Renaud
1995 : « Le testament français » de Andreï Makine
1996 : « Instruments des ténèbres » de Nancy Huston
1997 : « Le maître des paons » de Jean-Pierre Milovanoff
1998 : « Mille six cents ventres » de Luc Lang
1999 : « Première ligne » de Jean-Marie Laclavetine
2000 : « Allah n’est pas obligé » de Ahmadou Kourouma
2001 : « La joueuse de go » de Shan Sa
2002 : « La mort du roi Tsongor » de Laurent Gaudé
2003 : « Farrago » de Yann Apperry
2004 : « Un secret » de Philippe Grimbert
 2005 : « Magnus » de Sylvie Germain
2006 : « Contours du jour qui vient » de Léonora Miano
2007 : « Le rapport de Brodeck » de Philippe Claudel
2008 : « Un brillant avenir » de Catherine Cusset
2009 : « Le club des incorrigibles optimistes » de Jean-Michel Guenassia
2011 : « Du domaine des murmures» de Carole Martinez
2012 : « La Vérité sur l’affaire Harry Quebert» de Joël Dicker
2013 : « Le quatrième mur» de Sorj Chalandon
2014 : « Charlotte» de David Foenkinos
2015 : « D’après une histoire vraie» de Delphine de Vigan
2016 : « Petit pays » de Gaël Faye
2017 : « L’Art de perdre » de Alice Zeniter

J'ai souligné en jaune les romans qui me tentent et donc certains sont dans ma PAL.
C'est une bonne occasion de les en sortir.
Et en bleu, ce sont les romans que j'ai lu, soit 7 au total dont 6 ont été chroniqués sur ce blog.



Ça me parait pas mal, surtout que le challenge d'Enna n'est pas fait pour que chacun lise tous les titres, mais pour que nous arrivions à tout lire ensemble.
D'ailleurs, il n'y a que deux romans qui ont été oubliés apparemment et qui ne sont sur aucun des blogs des participants !
Ce sont aussi deux romans totalement oubliés, il faut bien l'avouer.
Vous vous souvenez des Filles du calvaire de Combescot et de Farrago d'Apperry ?

Si vous voulez participer, c'est chez Enna et elle prend les liens de nos billets déjà publiés :)






vendredi 17 novembre 2017

FIls du feu de Guy Boley

 Voici un premier roman très fort qui aborde des thèmes puissants qui ne vous laisseront pas indifférents. 


Le travail de la forge fascine les deux enfants. 
Fils du feu, ils se sentent invincibles lorsqu’ils le voient travailler le fer comme un morceau d’argile. 
Et puis l’un des frères disparaît et chacun tente de survivre à cet évènement comme il le peut.
La forge n’est plus, c’est le monde des femmes qui apparaît alors et retient le frère mort comme le frère survivant… 

Comment survivre à la perte d’un enfant ? 
Dans ce récit, l’auteur décrit deux extrêmes, le père qui s’abîme dans l’alcool, la mère qui vit dans le déni. 
Il n’est pas question de deuil, il est impossible. 
Après une évocation de la forge, de la puissance, du feu et de la maitrise de la matière, c’est la descente aux enfers. 
Le texte bascule dans un monde de souffrance dont il semble difficile de s’extraire. 

Mais Guy Boley nous propose aussi un récit cathartique, une remontée vers l’enfance et une plongée dans une autre époque. 
Le texte est très évocateur et la période historique choisie permet de placer l’histoire dans un temps où les évolutions étaient énormes, ce qui donne un cadre encore plus fort à ce qui se déroule sous nos yeux. 

Je dois néanmoins avouer qu’en tant que jeune maman, j’ai eu un peu de mal avec cette histoire de perte d’enfant.
Je crois bien que je pourrais réagir comme la mère du narrateur. 
Si ce genre d’événement ne vous traumatise pas cependant, ce roman pourrait bien vous plaire !  








Underground Railroad de Colson Whitehead

Chaque année, les matchs de la rentrée littéraire Price Minister nous proposent de lire un roman parmi une sélection pointue réalisée par des blogueuses.
Cette année, je l'avoue, j'ai eu du mal à choisir.
La plupart des romans ne me tentait pas, les thèmes abordés n'étaient pas de ceux que j'aime habituellement, mais bon, j'ai quand même demandé Underground Railroad après avoir lu un ou deux billets tentants.
Et puis le sujet du chemin de fer clandestin aux Etats-Unis pendant la traite des noirs, c'est quand même relativement rare dans les romans actuels.
Et finalement, cela aurait été dommage de ne pas le lire.

Dans la plantation des Randall, Cora se débrouille pour vivre sa vie comme elle peut. 
Depuis que sa mère a disparu, elle garde jalousement le petit bout de terre qu'elle cultivait pour faire pousser quelques légumes mais a dû s'installer parmi les rejetés, les parias de la plantation. 
A Hob, il n'y a pas de salut, mais seulement des estropiés ou des femmes rejetées. 
Et puis un jour, Caesar lui propose de partir. 
Il veut s'enfuir et le faire avec elle. 
Mais personne n'a jamais réussi à s'enfuir, à part Mabel... 

Le roman de Colson Whitehead est porté par un souffle épique indéniable.
Chaque rebondissement trouve son retournement positif, chaque mauvaise surprise se voit résolue parce que Cora se bat et ne laisse jamais tomber.
C'est un portrait de femme qui se construit au fil des pages et donne à voir en arrière-plan un portrait de l'Amérique qui n'est pas très reluisant.
On connait évidemment les plantations et ce que pouvaient subir les esclaves qui s'y trouvaient.
Mais sortir de la plantation ne garantissait pas la vie sauve et d'autres calamités pouvaient s'abattre sur les noirs sans que personne ne s'en offusque vraiment.
De ce point de vue, le roman joue parfaitement son rôle en permettant de découvrir davantage ce que pouvait représenter cette époque.

Le style de Whitehead, en revanche, peut paraitre un peu déroutant.
C'est froid, presque clinique, il décrit les évènements mais ne nous donne que très peu accès aux pensées et aux sentiments de ses personnages.
Moi qui aime les grandes fresques romanesques, j'ai été surprise de constater que cela ne m'a pas vraiment gêné parce qu'il se passe plein de choses et sans doute étais-je aussi intéressée par le cadre et l'arrière plan historique que par l'histoire de Cora.
Et puis Cora est une esclave qui a grandit seule, qui a dû se protéger et forger sa carapace.
Elle ne se livre donc pas facilement.
Les quelques billets lus signalant ce défaut m'avaient peut-être également préparé à lire un texte de ce genre.

En bref, c'est un roman que je vous conseille vraiment si la période vous plait, si vous avez envie de lire une fresque historique, un roman qui vous emporte et qui vous permettra d'apprendre plein de trucs sur cette période.
Et il a quand même eu le prix Pulitzer et le National Book Award !




Les billets de Moka, Saxaoul, Lecturissime, ...






4/6 romans lus



mercredi 15 novembre 2017

Les petites reines de Clémentine Beauvais

Depuis plusieurs semaines, il y a un petit roman audio pour ado dans ma tablette.
Ce n'est pas de la faute du roman si j'ai mis des semaines à le lire, je vous rassure.
C'est plutôt dû à mon manque de temps et comme j'avais commencé plein de romans en même temps, forcément, ça dure plus longtemps.
Mais quand c'est un bon petit roman, ce n'est pas si grave.

Mireille constate sur Facebook que pour la troisième fois, elle a été élu Boudin de son collège dans le classement annuel des Boudins d'or.
Mais pour une fois, elle n'est pas LE boudin d'or. 
Elle est à la troisième place, après Hakima et Astrid, deux élèves plus jeunes qu'elle ne connait pas encore. 
Qu'à cela ne tienne, elle décide d'aller les rencontrer pour leur remonter le moral et leur apprendre à accepter ce classement idiot. 
Au fil des discussions, un projet un peu fou emèrge doucement... 

Clairement, Clémentine Beauvais a su capter les préoccupations des ados !
Elle aborde dans ce roman une multitude de thèmes très actuels qui parleront forcément aux jeunes lecteurs et lectrices.
Le plus important au début du roman est évidemment celui de l'image de soi.
L'adolescence n'est pas un moment facile, mais quand on est en plus pointé du doigt par un classement sur Facebook, cela ne doit vraiment pas être de la tarte.
Au fil des pages, on évoque aussi la réputation sur Internet, et les messages que les jeunes filles suscitent sur certains sites.
Le harcèlement est traité rapidement, mais il est bien là tout de même, tout comme le mal-être propre à l'adolescence.
Il y a aussi des petits problèmes d'ado plus courants et plus légers, comme Mireille qui est amoureuse (et à mon âge, j'avoue, j'ai apprécié que cela passe après quelques pages, mais quand on est ado...), Hakima qui grandit, Astrid qui aime de la musique pas vraiment de son âge...

Le style de l'auteur est également impeccable.
Le récit est en adéquation parfaite avec l'âge de Mireille qui est la narratrice de cette histoire.
Le vocabulaire est parfois vulgaire, mais juste ce qu'il faut, et on a vraiment l'impression d'entendre une jeune fille.
Le périple de cette équipée très particulière parait forcément un peu excessif, on se demande si dans la "vraie vie" une équipée de jeunes filles pourrait vraiment faire la même chose, mais pourquoi pas après tout.
C'est assez bien ficelé pour être vraisemblable.

La version audio est particulièrement réussie. 
La lecture de Rachel Arditi est expressive, vive, elle change de ton pour chaque personnage et on suit parfaitement le récit. 
C'est vraiment très agréable à écouter et en 6h15, ce serait dommage de s'en priver. 

C'est donc un petit roman qui sera parfait sous le sapin pour les jeunes ados que vous connaissez peut-être (ou pour vous).
Et en version audio, pourquoi pas ?










dimanche 12 novembre 2017

Un joli livre de cuisine 🍲🍪🍵🍰

Il pleut, je ne vous apprends rien, je crois que c'est le cas dans toute la France !
Ce ciel gris est parfait pour passer l'après-midi sur le canapé sous un plaid avec un bon bouquin et une tasse de thé. 
C'est ce qu'on a fait, je l'avoue, et il n'y a pas eu de gateau du dimanche. 
A la place, on a dévoré des "Colombo", nouveau nom des "Congolais", sans doute plus politiquement correct ! 
Vous saviez que cela avait changé de nom vous ?




Et puis ce dimanche à la cool, on l'avait bien mérité. 
Ma minette a repris l'école lundi dernier avec une nouveauté : elle y va aussi l'après-midi. 
On avait commencé l'année scolaire tranquillement, que le matin et comme mademoiselle ne fait pas la sieste, elle aurait embêté ceux qui la font.
Après discussion avec la maîtresse, d'autres enfants ne font pas vraiment la sieste non plus, alors hop ! A l'école ! (Et j'avoue, hop 3h de plus de boulot tranquille pour moi)
Forcément, ça fatigue un peu plus, et en ajoutant une chute jeudi et un coude bleu, une chute ce matin et un menton bleu, une après-midi tranquille s'imposait !




Mais j'avais quand même envie de vous parler d'un joli livre de cuisine que j'ai reçu il y a quelques semaines. 
Vous avez peut-être commencé à réfléchir aux cadeaux de Noël et ce livre fera un cadeau parfait sous le sapin. 
Il faut dire que les livres de cuisine de Marie Chioca sont toujours des valeurs sûres. 
Elle propose des recettes légères mais réconfortantes, pleines de beaux et bons produits, avec des alternatives écoles aux ingrédients habituels (qui peuvent quand même être utilisés). 
Et les photos sont toujours tellement jolies !! 




Dans ce nouveau livre intitulé "la cuisine bio du quotidien", Marie Chioca propose des recettes classées par saison. 
Comme je fais un peu plus attention aux légumes et fruits de saison depuis quelques temps, j'ai trouvé l'idée parfaite ! 
En sélectionnant les recettes de l'automne, je suis pile dans la bonne période, et je trouve tout sur le marché. 




Bon, j'avoue, je ne suis pas à la lettre les choix de farine et de sucre, mais ça permet de tester autre chose quand on a envie de découvrir l'épeautre ou la farine complète. 
Il y a aussi pas mal de recettes salées. 
Pour cet automne, j'ai noté le cookie géant à partager, les châtaignes à cuire à l'eau (quand on n'a pas de poêle à bois), un riz au lait, un cassoulet au poulet...
Et il y a plein d'autres recettes qui me font envie pour l'hiver ! 






Vous l'aurez compris, je suis conquise et ce livre va devenir un indispensable de ma cuisine. 
Je vous en reparlerai sûrement quand j'aurais testé deux ou trois recettes.

Bon dimanche soir et bonne semaine... 








mercredi 8 novembre 2017

Le quatrième mur de Chalandon, Corbeyran et Horne

Je me rappelle de cet été où je découvrais les livres audios et où j'avais dévoré Le Quatrième mur dans mon jardin, sur une couverture, en crochetant un gilet (jamais fini) pour ma fille qui dormait juste à côté (et était si petite).
C'est un joli souvenir, tout comme celui de cette lecture qui m'a profondément marquée.
Retrouver cette histoire dans une BD d'une centaine de page était donc un pari risqué, mais j'avais envie de le tenter tout de même.

Samuel Akounis, militant grec, vient raconter son combat dans l'amphithéâtre de Jussieu où Georges a pris place. 
Après l'avoir écouté, Georges l'aborde pour en parler et ne le quittera plus. 
Jeune militant révolté, il combat le fascisme en manifestant et en jouant des poings. 
Il se reconnait donc dans cet homme sans âge mais pas sans passé qui tente de le guider vers un militantisme plus efficace... 

Bon, autant l'avouer tout de suite, ce ne fut pas une lecture enthousiasmante.
Raccourcir un roman pour en faire une BD, ce n'est pas simple, mais là, j'ai franchement eu l'impression que tout était trop rapide, trop raccourci, trop esquissé.
Je n'ai pas retrouvé les thèmes qui m'avaient tant plu dans le roman, la montée en puissance de l'action, le drame qui se joue, les jeux sur les regards, les références au théâtre.
Ici, les cases s'enchainent, les parties aussi, l'histoire est saccadée, tout va trop vite et on ne comprend plus rien.
Antigone est bien là, mais finalement trop là.
Il n'y a plus qu'elle.
On suit cette histoire sans ressentir grand chose là où j'avais été tellement révoltée par l'attitude de Georges et le gouffre dans lequel Samuel l'avait précipité.
Je viens de relire mon billet de l'époque et je dois bien avouer que ce qu'il manque à cette BD m'est apparu encore plus clairement.
Même la fin est trop explicite.

Le dessin vient un peu rattrapé la BD en proposant un album tout en gris avec des visages très expressifs.
Les personnages sont vifs, les décors sont travaillés.
Au moins un bon point.

Je suis un peu dure sans doute dans ce billet, mais c'est à la hauteur de ma déception je crois bien.
N'hésitez pas à juger par vous-même.





La BD de la semaine est chez Noukette aujourd'hui








dimanche 5 novembre 2017

Petits gâteaux des vacances 🍪☕️🍁

Pour accueillir novembre, ce dimanche aura été clair et vif.
Bon, on a eu droit d'être un peu arrosé ce matin sur le marché, mais c'était assez rapide et l'après-midi a été superbe.
Le froid est lui aussi arrivé, nous rappelant que l'automne est bien là.
Pour fêter ça, j'ai entamé un régime chocolat-clémentine que je mets à toutes les sauces.




Novembre est un mois particulier je trouve.
C'est un mois d'entre-deux, ce n'est plus la rentrée, la folie d'octobre est passée, les vacances sont finies et on attend Noël.
On commence à penser aux préparatifs, mais on n'est pas tout à fait dedans, on attend encore un peu.
Une bonne partie des cadeaux de ma demoiselle sont choisis, commandés ou déjà dans le grenier.
Il me restera les cadeaux pour les "grands", toujours le plus compliqué.




Et puis demain, on reprend le rythme.
Cela fait déjà plusieurs jours que ma demoiselle demande si c'est le jour de l'école.
Demain, je vais enfin lui répondre oui !
Le retour à l'école va lui plaire car elle va découvrir les après-midi à l'école.
Elle n'y allait que le matin, mais elle réclame, elle est moins fatiguée qu'en septembre, presque plus malade, alors zou ! A l'école toute la journée !!
Le challenge pour moi sera de ne pas oublier son sac demain matin avec ses cahiers et ses peintures qu'on nous avait donné pour les vacances, son cartable, puis de faire à manger avant d'aller la chercher et de repartir à l'école à l'heure pour l'après-midi.
Le challenge pour elle sera de ne pas faire le bazar pendant l'heure de sieste (et là, je laisse la maitresse gérer, elle pense que ça va le faire...).
Et je vais pouvoir travailler 3 h de plus tranquillement !!!!




Mais revenons à nos petits gâteaux d'automne ou des vacances ou plus simplement des muffins au chocolat et aux clémentines.
Pendant les vacances, il a fallut occuper ma demoiselle et la cuisine, elle adore ça (comme tous les enfants, non ?).
On a fait des crêpes, des bruschette, et puis ces petits gâteaux tout simples mais qui étaient vraiment très bons.
J'ai pris une base de gâteau au yaourt, idéal avec les petits, mais ça doit marcher avec une base de muffin simple ou un quatre-quart.
Il suffit de mélanger les ingrédients, d'ajouter les quartiers de clémentine, de cuire.
On obtient un gâteau tout moelleux, parfumé juste comme il faut, avec les clémentines qui donnent un peu de jus pour que le gâteau ne soit pas sec.
C'est assez rare pour être signalé, mais tout a été mangé en un rien de temps !!





Pour une douzaine de muffins (ou un gros gâteau) : 

  • 1 yaourt (vanille ici)
  • 1,5 pots de sucre
  • 3 pots de farine
  • 1 pot d'huile
  • 3 oeufs
  • 1 sachet de levure chimique
  • 75 g de pépites de chocolat
  • 4 clémentines


Préchauffer le four à 180°c.
Dans un saladier, verser le yaourt puis nettoyer le pot.
Ajouter le sucre, puis les oeufs un par un, la farine progressivement, l'huile, et la levure.
Ajouter les pépites de chocolat.
Dans un moule à muffins, remplir les empreintes à moitié puis déposer des quartiers de mandarines (on en a mis 4 ou 5 par muffins).
Ajouter de la pâte pour remplir les empreintes aux trois quarts.
Enfourner pour 25 minutes (piquer avec un couteau pour vérifier la cuisson).

Dégustez !!!

Et bonne semaine !





La chanson tranquille du dimanche soir... 








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