Aucun message portant le libellé Challenge Agatha Christie. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Challenge Agatha Christie. Afficher tous les messages

vendredi 28 juillet 2017

Agatha De Frédérique Deghelt

En ce mois de juillet, j'ai l'impression de me faire mon petit mois anglais à moi toute seule à contre temps 😁.
Après avoir fini Ma cousine Rachel, voilà Agatha de Frédérique Deghelt, un roman sorti récemment sur la brève disparition d'Agatha Christie en 1926. 
Peut-être que la lecture du sujet vous a inspiré le mot "encore" et vous aurez raison car c'est le troisième roman que je lis sur ce sujet en un an !! 
Il y a eu Le Chapitre disparu (un joli roman intimiste et sensible), puis Agatha es-tu là ? (une élucubration loufoque sur le sujet) et voilà Agatha

Agatha, trompée par son mari qui souhaite divorcer, ne peut s'empêcher de le suivre alors qu'il a prévu un petit week-end avec sa maîtresse. 
Elle constate ainsi qu'il ne lui a pas menti mais ne peut pas en supporter davantage. 
En repartant, elle laisse sa voiture sur le bord de la route et va prendre le train à pied. 
A Londres, elle se réfugie chez son amie Nan avant de partir pour Harrogate où elle compte bien se cacher quelques jours et amener son mari à prendre conscience qu'il l'aime toujours... 

Evidemment, on connait la suite. 
Cela n'a pas du tout marché et Archibald Christie sera très énervé par l'aventure, les soupçons d'assassinat qui ont pesé sur lui et la publicité faite autour de cette affaire. 
De son côté, Agatha plaidera l'amnésie, thèse que l'auteur réfute ici (mais comme la plupart de ceux qui ont étudié cette disparition). 

Et ce roman alors ? 
Eh bien j'aurais vraiment voulu aimer, mais je me suis ennuyée. 
On suit ici les pensées d'Agatha Christie à la manière d'un journal intime où elle noterait tout, mais comme elle a une grosse panne d'écriture dont elle se plaint souvent, on est sans doute plutôt dans sa tête. 
Et elle se plaint beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Elle ne fait que cela dans la première moitié du roman ! 
Certes, c'est une femme trompée qui souffre mais bon, pendant 250 pages, c'est long. 
L'écriture de l'auteure est sensible, agréable à lire, on a vraiment l'impression de suivre la remontée de la pente du personnage, à condition de dépasser cette grosse première moitié où elle ne fait que se plaindre. 
J'ai pourtant tenu bon, j'y suis arrivée, mais pas sure qu'il m'en reste un grand souvenir. 

Je m'interroge aussi sur le bandeau de couverture.
Il est noté "le vrai meurtre d'Agatha Christie" mais je le cherche encore !! 
S'agit-il du meurtre de sa vie amoureuse ? De son couple ? De Teresa Neele (son nom d'emprunt pendant sa fuite) ? De son mari qu'elle prétend mort ? 
Je n'ai pas trouvé et je trouve cela assez malhonnête de la part de l'éditeur, comme une publicité mensongère qui ne serait là que pour faire vendre une marchandise trop fade pour être honnête. 

Vous l'aurez compris, à mon grand regret je ne le conseille pas forcément, surtout que pour un roman de l'été, c'est un peu déprimant.
Mais si vous avez décidé de lire tout ce qui parle d'Agatha Christie, ou si vous êtes fan de Deghelt, pourquoi pas. 







jeudi 16 février 2017

Agatha Christie, le chapitre disparu de Brigitte Kernel

Ces temps-ci, je croise plein d'ouvrages sur Agatha Christie.
C'est amusant ces coïncidences, mais c'est peut-être aussi le signe qu'elle est à la mode.
Ou plus précisément, que sa disparition de dix jours est à la mode. 
Il faut connaitre un peu sa vie pour le savoir, mais Agatha Christie a disparu alors qu'elle avait une trentaine d'année et qu'elle ne s'entendait plus avec son premier mari. 
Qu'a-t-elle fait pendant cette disparition ? 
C'est un mystère qui dure encore aujourd'hui. 

Voilà, ça y est, elle a achevé son autobiographie. 
Agatha Christie est prête à envoyer le manuscrit à son éditeur, amputé néanmoins d'un chapitre. 
Elle dira qu'il s'est égaré ou qu'elle ne l'a pas écrit. 
Et pourtant, elle l'a bien dicté à sa secrétaire avant de le supprimer. 
C'était il y a si longtemps. 
Ce matin là, elle était partie à 5 heures pour ne croiser personne et s'était rendue avec sa voiture a l'étang de Silent pool. 
Là, elle avait décidé d'en finir...

Evidemment, quand on est déjà fasciné par le sujet avant même d'ouvrir le livre, c'est plus facile d'être intéressé. 
Et pour ce livre, ça a parfaitement marché.

Le récit est raconté à la première personne du singulier.
C'est Agatha Christie qui explique ce qu'elle a fait, qui parle de ses états d'âme, qui donne son point de vue sur la situation qu'on vit ainsi de l'intérieur.
Complètement perdue, elle erre, elle hésite, elle se laisse guider, avant de finalement reprendre un peu du poil de la bête, mais doucement (il faut dire qu'elle est à un tournant de sa vie). 
Le procédé correspond parfaitement au récit parce qu'au delà du journal ou de l'autobiographie, il s'agit d'une période de sa vie où l'introspection a du être particulièrement vive. 

L'auteure Brigitte Kernel a toutefois tout inventé puisqu'on ne sait pas du tout ce qu'il s'est passé.
On voit néanmoins qu'elle a du s'appuyer sur les archives, les témoignages éventuels, les traces de ce qui a pu se passer. 
Agatha Christie est franchement déboussolée et se retrouve dans une ville de bains où son mari finit par la retrouver (je ne dévoile rien, on connait déjà la fin). 
Entre les deux, on assiste à l'errance d'une femme qui remet sa vie en question et doit se remettre de la rupture annoncée par son mari, du divorce assez mal vu encore à l'époque et du décès récent de sa mère. 
C'est vraiment très bien fait et j'ai eu l'impression de me plonger dans ses pensées, de la suivre et surtout de la voir évoluer pendant ces 10 jours.
J'avais aussi l'impression de lire un roman de Christie a chaque fois que je mettais mon casque sur mes oreilles. 

Et oui, parce que vous avez peut-être noté sur la couverture qu'il s'agissait d'un livre audio. 
Ce livre est lu par l'auteur, ce qui est très agréable pour une fois.
J'ai souvent du mal avec ces choix éditoriaux, mais là, ça fonctionne.
Elle ne surjoue pas le texte, elle se fait discrète et on entendrait presque Agatha Christie nous raconter son histoire.
Pour une narration faite par le personnage principal, c'est parfait ! 

Le seul bémol que je pourrais avoir, serait pour l'usage intempestif de mots en anglais.
Le texte étant en français, je me suis demandé si l'auteur imaginait l'inverse en anglais, un discours émaillé d'expressions françaises.
Mais bon, c'est un détail. 

Je vous conseille donc ce roman si vous aimez Agatha Christie, si vous avez envie de lire un roman sympa, ou si vous voulez savoir ce qui est arrivé pendant ces 10 jours de disparitions.

Quant à moi, je vais de ce pas commencer Loin de vous ce printemps dont il y est beaucoup question dans ce livre ! 



Merci au Livre qui parle 
et à Babelio




vendredi 9 décembre 2016

A comme Arsenic de Kathryn Harkup

Fans d'Agatha Christie, ce livre est pour vous !!! 

Depuis mon adolescence, j'ai une grande affection pour Agatha Christie. 
Elle était présente avec ses petits cochons dans la bibliothèque de ma mamie, à côté des volumes de la bibliothèque rose et verte de ma maman. 
C'est le premier auteur policier que j'ai lu et je passe toujours un bon moment avec ses personnages, même si certains romans sont meilleurs que d'autres. 
Du coup, quand j'ai vu ce livre, j'ai craqué immédiatement. 
Et puis cette couverture art déco est absolument parfaite ! 
Je vois tout de suite ce cher Hercule dans son immeuble des années 1930 !
Je vais néanmoins être honnête, c'est un livre destiné aux amateurs de la grande dame, d'affaires criminelles et de poisons. 
Si ce n'est pas votre cas, il vaut peut-être mieux passer votre chemin, mais le succès des volumes décrivant les affaires criminelles de telle ou telle région permet de penser que ce livre plaira à beaucoup de lecteurs, même s'il est plutôt destiné à ceux qui aiment Agatha. 

Dans l'introduction du volume, l'auteur revient sur la relation d'Agatha Christie avec les poisons. 
J'ai ainsi appris qu'elle était diplômée en pharmacopée et était une spécialiste reconnue des substances en tous genres. 
Les chapitres qui suivent sont tous construits sur le même mode : la présentation du poison, son utilisation dans un des romans d'Agatha Christie, l'histoire du poison et sa composition, comment il tue (symptômes, effets), l'antidote, les cas réels d'empoisonnement qui ont pu inspirer Christie, et on termine avec un paragraphe sur Agatha et le poison en question. 
Les poisons sont présentés par ordre alphabétique et se succèdent les uns aux autres comme une litanie de morts possibles : aconite, arsenic, cyanure, curare, digitale, opium... vous aurez l'embarras du choix. 

Comme chaque poison est présenté avec un roman où il est employé, cela donne furieusement envie de lire le roman en question. 
Parfois, les informations données sont peut-être un peu trop nombreuses, mais le coupable n'est jamais dévoilé. 

C'est donc un livre plein d'histoires cruelles, tragiques parfois, croustillantes, de tentations de lectures et d'informations scientifiques. 
J'imagine qu'un pharmacien ou un chimiste aimerait sans doute beaucoup. 
Pour ma part, j'ai trouvé tout ceci très instructif et l'enquête menée est incroyable. 
L'ensemble des poisons et des romans est listé et tout est parfaitement détaillé sans être hermétique pour autant. 

Un beau livre donc à consulter sans modération (à l'inverse de son sujet !).








lundi 21 novembre 2016

Agatha de Françoise Dargent

Depuis mon adolescence, je suis une grande fan d'Agatha Christie et de ses romans.
Je n'en ai pas lu beaucoup mais je les ai tous appréciés et j'aime aussi beaucoup cette femme.
Elle a grandit à une époque charnière, elle a connu les robes longues, les plages où l'on se baignait entre femmes dans des costumes improbables, et les mini jupes des années 60.
C'est une figure féminine majeure de la littérature et quand j'ai vu cette biographie romancée de ses jeunes années, je n'ai pas hésité une seconde.
Je précise tout de même que c'est un roman pour le jeune public. 

Agatha est désemparée. 
Réfugiée dans un des grands arbres du jardin, elle repense à ce qu'elle vient d'entendre. 
Sa mère a décidé de vendre la maison où elle a grandit. 
Il faut qu'Agatha trouve une solution !
Il est hors de question qu'elle déménage !
Elle sait que depuis la mort de son père, l'argent manque mais il doit y avoir une solution. 
Sa sœur devrait pouvoir l'aider... 

Le début du roman m'a beaucoup plu.
Il permet de replacer Agatha Christie dans son époque et de prendre conscience des bouleversements qui ont eu lieu dans sa jeunesse. 
La baignade non mixte avec des cabines, les bals, la pension parisienne... 
C'est exotique pour nous aujourd'hui et quand on a 14 ou 15 ans et envie de découvrir l'auteure, c'est très intéressant.

On lit aussi l'histoire de sa famille, son père décédé et sa mère qui fait ce qu'elle peu pour se débrouiller, sa sœur et son frère ainés.
Le récit s'attarde sur ces années d'adolescence qui voient le passage à l'âge adulte avec ses choix et ses renoncements. 
Agatha veut être chanteuse d'opéra et va devoir travailler pour atteindre son objectif. 

Ces aspects sont très intéressants et j'ai lu la première moitié avec grand plaisir. 
Cela s'est un peu gâté ensuite, mais juste un tout petit peu. 
Le récit s'attarde beaucoup sur les premiers émois amoureux d'Agatha.
Pour le lectorat de destination, ce doit être plus adapté que pour moi, évidemment, mais j'ai surtout trouvé cela répétitif.
Agatha s'émeut de sa rencontre avec son ami d'enfance, avec le réceptionniste de son hôtel parisien, avec le jardinier de la pension... 
Je conçois que l'adolescence soit une période émotionnellement agitée, qu'il faille trouver un mari à cette époque, mais c'est un peu lassant. 
L'auteure passe aussi sous silence des aspects plus terre à terre au fil des pages. 
Les ennuis d'argent de la mère d'Agathe sont très présents au départ et disparaissent complètement ensuite, et du coup, on ne comprend pas bien comment elle parvient à payer la pension parisienne. 

Mais bon, si on omet ces petits bémols, c'est un roman qui paraît parfait pour des jeunes demoiselles qui auraient envie de découvrir la grande dame du crime sous un autre angle. 
C'est bien écrit, intéressant, on apprend plein de choses sans s'en apercevoir, et cela me semble une introduction parfaite avant de lire les romans policiers ou juste après en avoir lu un ou deux. 







Merci Hachette
et Netgalley 







samedi 14 septembre 2013

Allo ! Y a quelqu'un ? (super podcasts inside)

Pfiou !!
Ce blog est complètement abandonné (enfin, depuis 6 jours seulement) !

Je suis dans les choux, le nez dans mes oreillers ou les coussins de mon canapé, terrassée par un estomac récalcitrant au stress de la rentrée et un froid glacial en Normandie.
Il faut pourtant y retourner, et après une pré rentrée toute en douceur, la "vraie" rentrée est pour demain.
Heureusement, je commence avec des étudiants que je connais en majorité.

Je ne vous oublie pas pour autant, et vous l'avez peut-être remarqué, j'ai mis les couvertures des derniers billets en tête de blog. 
Voilà aussi quelques liens vers des podtcasts qui pourraient vous plaire.

L'été dernier (oui, je sais, ce n'est pas si loin), sur France Culture, il y a eu une petite série d'émissions
portant sur Agatha Christie et ses personnages.
Pour ceux qui sont fan de la grande dame du crime, vous n'apprendrez peut-être pas grand chose, mais c'est tout de même très intéressant, et les mises en scène sont amusantes.

Vous découvrirez ainsi, par exemple, un détective (un vrai) qui file Hercule Poirot !

En cette journée toute grise, il me semblait intéressant de partager avec vous les liens vers les pages d'écoute de ces émissions.
Les voici donc. Elles sont disponibles sur le site de France Culture sur la page de l'émission La grande traversée.

Les émissions étaient réparties sur une semaine et comportaient trois parties :

Vous pouvez peut-être même télécharger les podcasts si vous voulez les écouter quand vous en aurez envie.


Une belle semaine à vous ! 




jeudi 20 juin 2013

La mort n'est pas une fin d'Agatha Christie

Il y a bien longtemps que ce livre dort dans ma PAL. Beaucoup trop longtemps.
Je crois qu’il date des mes années d’études universitaires, comme le montre d’ailleurs la couverture de cette édition qui ne semble plus exister aujourd’hui et que j’ai eu bien du mal à trouver sur Google image.

Pourtant, c’est un petit roman vraiment très agréable à lire et très original.
Alors qu’Agatha Christie place généralement ses intrigues dans l’Angleterre de son époque, elle a choisi pour cette fois de remonter le temps et de déménager.
Cédant aux demandes de ses amis, elle a écrit une intrigue bien tournée qui prend place dans l’Égypte des pharaons.

Renisenb vient de perdre son mari.
Après 8 ans de vie commune, il est décédé brutalement et Renisenb retourne vivre chez son père.
Pour elle, la vie dans la demeure familiale n’a pas changé.
Son frère ainé Yahmose est toujours effacé face à sa femme, son frère cadet Ipi est toujours aussi arrogant, son frère Sobek est resté soupe-au-lait.
Hori, le scibe si sage est là lui aussi, prêt à discuter avec la petite Renisenb dont il réparait les jouets lorsqu’elle était enfant.
Mais Imhotep, le père de Renisenb rentre avec une surprise.
Après plusieurs années de vie passées à regretter son épouse, il a choisit une nouvelle concubine, jeune et très belle…

Je dois d’abord dire que les romans d’Agatha Christie qui se passent en Mésopotamie ou en Égypte sont mes préférés.
Quand Hercule Poirot se retrouve sur un chantier de fouille, je suis aux anges.
Ici, pourtant, point d’Hercule Poirot, puisqu’il n’était pas né à l’époque de ce récit, mais des personnages attachants et une famille haute en couleur.
Agatha Christie nous livre la vie quotidienne d’une famille dans une maison du haut empire, à une période qui nous est plus ou moins connue.
Les choses diffèrent peu, les relations humaines n’ont pas beaucoup évoluées, mais on observe le rythme des journées, la place des femmes, la gestion d’un domaine.
Le point de vue adopté est bien pratique puisque Renisenb revient et redécouvre sa famille.
Elle observe avec attention et une certaine naïveté, ce qui permet au scribe Hori de lui expliquer tout ce qui peut lui paraître obscur.
Le lecteur en profite pour en apprendre un peu plus sur les rites funéraires, sur la vie politique de l’époque sans insistance, et c’est très bien fait.
La romancière a beaucoup écrit à ses amis archéologue et égyptologues pendant l’écriture, et son souci d’exactitude transparaît bien dans les précisions qui sont données.

L’écriture d’Agatha Christie est aussi égale à elle-même, avec des touches d’humour, des sous-entendus et des cachotteries qui m’ont empêchés de deviner qui était le coupable.
C’est rare pour moi, mais il faut dire qu’il ne s’agit pas d’un roman policier à proprement parler.
Il y a des meurtres, on s’interroge sur le coupable, sans qu’un personnage se détache pour adopter la figure de l’enquêteur.
Chacun est soupçonné, à part peut-être Renisenb, mais connaissant Agatha Christie, j’ai tout de même eu un doute à un moment.
On guette les meurtres, on attend de connaître la prochaine cible du tueur, et finalement, après avoir lu les trois quarts du roman, le scribe et la grand-mère de Renisenb se décident enfin à faire quelque chose pour faire cesser l’hécatombe.
Ce ne sera pas suffisant, mais ils relancent la tension en provoquant le meurtrier, ce que la romancière apprécie toujours de faire.

Les personnages sont aussi très bien construits.
Ils suscitent chez le lecteur tout un catalogue d’émotions qui varie en fonction des moments et des personnages.
Certains sont attachants, d’autres sont exaspérants, sans que l’on sache vraiment ce qu’ils nous cachent.
Et c’est là que réside le talent de la grande Agatha.
Comme d’habitude, ces secrets sont déterminants, sans être trop attendus et ne transparaissent pas tant qu’elle ne veut pas qu’on les connaisse.
J’ai néanmoins été interpellée par l’information donnée dans la postface je crois, qui mentionne que la fin originelle du roman n’était pas celle-ci.
On ne connaît pas la fin qu’elle avait choisie au départ et elle n’a jamais voulu la dévoiler.
On sait tout de même que ses amis proches, premiers lecteurs du roman, lui ont fortement suggéré d’en changer, ce qu’elle a fait.
Alors évidemment, sachant que la fin était interchangeable, on comprend sans doute mieux qu’il n’ait pas été possible de la découvrir avant que l’auteur elle-même ne se soit décidé ^-^.

En bref, j’ai beaucoup aimé cette plongée dans l’antiquité égyptienne et je vous la conseille vraiment.
On peut juste regretter qu’Agatha Christie s’en soit tenue à un seul roman égyptien.

Si vous aussi vous préférez les romans mésopotamiens de la grande dame du crime, si vous êtes fan d’Agatha, si vous chercher un roman psychologique pour passer un bon moment de lecture, si vous aimez les personnages attachants, ce roman pourrait bien vous plaire.


Mon Agatha préférée !





Lecture commune du mois anglais (liste ici)
Challenge thrillers et polars
Challenge Agatha Christie

PAL









vendredi 12 août 2011

Bulletin radiophonique et télévisuel


Vous l'avez sans doute remarqué, j'aime bien regarder les programmes télé quand ça me chante sur les sites de rediffusion sur Internet.
J'aime bien aussi le faire en ce qui concerne la radio et j'ai dégoté une petite émission sympa.

Mardi, je vous disais que vous pouvez regarder Le Dernier Templier sur M6 replay, même si le film tiré du livre est assez moyen.
Aujourd'hui, je vais vous parler de Mma Ramotswe, l'agence n°1 des détectives.
Depuis deux semaines, la chaîne Arte diffuse une petite série excellentissime qui reprend les personnages inventés par Alexander Mc Call Smith dans ses romans.
Les épisodes sont diffusés le jeudi soir, mais ils sont aussi rediffusés le vendredi après-midi à 14h45. Il n'y a pas de rediffusion à la demande sur Arte+7, il faut donc être devant la télé le jeudi soir ou le vendredi après-midi, ou avoir un bon vieux magnétoscope ;^)
Si vous avez lu un des livres, n'hésitez pas ! Si ce n'est pas le cas, n'hésitez pas non plus !!

Il m'en reste un dans ma PAL et du coup, j'ai une belle envie de le lire...




Sur France Inter, j'ai aussi trouvé une petite émission sur Agatha Christie.
Tous les soirs, Guillaume Gallienne parle des livres de 17h à 18h dans l'émission ça peut pas faire de mal, ce qui est déjà pas mal, mais il les lit en plus !
Bon, je suis définitivement non-fan de Belle du seigneur, impression confirmée par l'émission qu'il a proposé sur ce livre. Par contre, Agatha Chrisite me fait toujours le même effet, et vous pourrez écouter l'émission en suivant ce lien. Il y a une centaine d'émission à réécouter sur le site de France Inter si ça vous tente.



Je serai devant Mma Ramotswe, cet après-midi. Et vous ?


dimanche 23 janvier 2011

Cake au citron d'Agatha Christie

Hier midi, j'ai eu la joie de découvrir dans ma boîte à lettre le cadeau du concours Agatha Christie de George organisé avec les éditions du Masque.
Mon samedi étant bien chargé, je l'ai posé sur mon bureau en me disant que je pourrai le feuilleter ce dimanche.
Ce que j'ai fait.
Or, chez moi, un livre de cuisine est considéré comme utile si je trouve une recette à faire dans la semaine qui suit son arrivée dans ma cuisine.
Si le délai est plus court, c'est encore mieux.

Je peux donc affirmer que ce livre sera en bonne place dans mon étagère culinaire, vu qu'en 24h, j'ai déjà fait deux recettes !
Ce ne sont pas les seules à me faire de l'oeil, et il m'en reste beaucoup d'autres à tester, comme les scones, les crumpets, les chaussons à la viande...

Mais aujourd'hui, j'avais envie de sucré.
J'ai donc fait des cakes au citron, et des flans aux pêches.
Verdict, nous nous sommes régalés.




Ce cake au citron est léger, aéré, il est parfait avec une tasse de bon thé (évidemment). 
Comme vous le voyez sur la recette ci-dessous, le texte est accompagné par un extrait d'un roman, et en dessous par une petite explication. 
Ici, par exemple, la recette est relié à Miss Marple au club du mardi

(Pour lire la recette, clic sur la photo)




Quant au flan, il est crémeux, et délicieux si vous le servez bien tiède. 
C'est un peu sucré, comme toujours avec ce genre de dessert, mais c'est impeccable pour l'hiver. 




Et voilà la recette. 
Cette fois-ci, l'extrait sélectionné provient de Pourquoi pas Evans ? 




Et le livre, me direz-vous ? 
Il est rempli de recettes et d'extraits, mais pas seulement. 
Il est très bien illustré et comporte six chapitres de présentation en plus de l'introduction. 
Les recettes sont effectivement classées dans six chapitres 
dont les thèmes sont associés à une partie de la vie d'Agatha Christie, 
comme sur la photo suivante. 




Il y a également quelques illustrations surprenantes, comme celles-ci. 
Je passais les recettes en revue quand je suis tombée sur ce gâteau au chocolat curieusement assaisonné :)



Alors ? Une part de cake pour vous aussi ? 








mardi 21 décembre 2010

Némésis d'Agatha Christie


Une fois n’est pas coutume, voilà un Agatha Christie qui me laisse de marbre. Pourtant, cela fait au moins quatre fois que je le lis (ou plutôt que j’essaie de le lire).
J’ai surtout parlé d’Hercule Poirot jusqu’ici, mais il s’agit cette fois d’un Miss Marple.
J’adore cette petite bonne femme. Je la préfère largement à ce cher Hercule, et quand un Miss Marple passe à la télé, il ne faut pas me déranger.
Oui, mais voilà, je trouve souvent les histoires plus compliquées et plus tarabiscotées lorsque c’est Miss Marple qui s’y attèle.
Je crois que je préfère voir Miss Marple, et lire Hercule Poirot.

J’ai tout de même lu Némésis, et je dis bien « lu » et non « relu », car les autres fois, je crois bien que je ne l’ai jamais terminé.
Il est même resté en plan pendant plusieurs années la première fois que je l’ai ouvert.
Alors de quoi ça parle ?

Miss Marple vient d’apprendre le décès d’un de ses vieux amis. Quelques jours plus tard, elle reçoit une invitation pour un voyage tout frais payés dans les manoirs et grandes demeures d’Angleterre, avec visites guidées et conférences sur l’architecture britannique. Les avoués de cet ami lui ont également demandé son aide.
Evidemment, M. Rafiel n’a pas été assassiné. Il n’y a donc aucun assassin parmi les 13 autres passagers de l’autocar qui les conduit de châteaux en châteaux.
Mais Jane Marple va découvrir que sa mission est bien de rechercher un assassin, mais pas là où elle le pensait.

La tendresse d’Agatha Christie saute aux yeux dans ce roman quand on vient de lire plusieurs Poirot.
Miss Marple est décrite comme une charmante vieille dame attendrissante qui lit son journal tous les matins et s’occupe de son petit jardin à St Mary mead.
C’est d’ailleurs ce que pensent aussi la plupart des personnages.

L’intrigue se met doucement en place, les personnages sont présentés les uns après les autres et les crimes sont intimement mêlés au déroulement général des évènements. Comme toujours, la structure tient impeccablement, mais j’avoue m’être un peu perdue dans les diverses retournements de cette histoire.
Si je veux être honnête, je dois quand même dire que je me suis moins perdue que les fois précédentes. J’ai sans doute fait un peu plus attention, ou je suis habitué au bout du 6e roman lu à la suite J
Il y a quand même 13 personnes qui voyagent avec Miss Marple, et il faut les suivre !

J’ai découvert en cherchant une image pour ce billet, que ce roman était la suite de Le Major parlait trop. C’est sans doute pour cela que certaines informations m’ont échappée. J’y vois un peu plus clair, en tout cas.
Je suis toujours embêtée de vous faire éventuellement rater une superbe lecture à cause d’un avis forcément influencé par les conditions du moment, et je ne voudrais pas vous décourager de lire ce roman, car il est très intéressant.
Je crois qu’il vaut mieux lire le Major avant Némésis, mais je pense aussi que mon avis est un peu dur, ce soir ;).
Disons qu’il faudra que je relise Némésis une cinquième fois pour mieux l’apprécier.

Un sixième billet de lecture pour le challenge de George et un premier Miss Marple. 


Feux d’artifice d’Agatha Christie


Ma petite session Agatha Christie express de décembre se termine bientôt, rassurez-vous J
Mais il me reste encore deux ou trois romans.

Pour cette cinquième lecture, j’ai choisi un court roman d’une centaine de page (ou une longue nouvelle ?) bourré d’humour et de petites phrases rigolotes.

Pendant la fête de Guy Fawkes, où les anglais font exploser des pétards et des feux d’artifice, Poirot et l’inspecteur Japp rentrent du restaurant en devisant gaiement. Japp remarque alors que la soirée serait idéale pour commettre un meurtre, car le bruit des pétards couvrirait aisément le bruit d’un coup de feu.
Le lendemain matin, le téléphone sonne chez Poirot. Une jeune femme vient d’être découverte dans le même quartier. Elle s’est apparemment suicidé dans la soirée en se tirant une balle dans la tête.

Nos deux compères mènent ici deux enquêtes parallèles, l’un s’intéressant à la vie de cette jeune femme et à sa colocataire, tandis que l’autre s’attache à de petits détails.
Cela donne lieu à des répliques savoureuses, Japp ne comprenant absolument pas les petites obsessions de Poirot :
« Qu’est-ce qui vous arrive, ma vieille branche ? »… « Toqué, complètement toqué »… « quand même, il ne rajeunit pas ».
Évidemment, c’est Hercule Poirot qui va démasquer le meurtrier et montrer à Japp le chemin à suivre, mais ce dernier le laisse faire et attend même qu’il ait résolu l’affaire.
Il n’y a pas vraiment de rivalité entre ces deux personnages, on voit plutôt une complicité qui montre qu’ils travaillent ensemble depuis déjà longtemps.
Curieusement, même si l’intrigue est intéressante, elle passe presque au second plan, laissant la place au couple Japp-Poirot.
C’est donc une petite lecture charmante si vous aimez ces deux personnages.

Je m’amuse aussi à relever les descriptions de Poirot que fait Agatha Christie. En voilà une peu flatteuse (elles le sont rarement) :
« Le compagnon de l’inspecteur principal, petit homme d’un âge certain, au crâne ovoïde et à la moustache conquérante, semblait sourire aux anges. »

En ouvrant ce livre, j’ai aussi pensé à mon année de terminale pendant laquelle je bouquinais au fond de la classe (exemple à ne pas suivre bien sûr) car sur la page de garde, j’avais noté mon nom et ma classe et j’avais fait des petits dessins ;) .  


Un cinquième roman pour le challenge de George et un petit roman à 10 francs pour le challenge 2 € 




LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...