Aucun message portant le libellé Challenge Paris. Afficher tous les messages
Aucun message portant le libellé Challenge Paris. Afficher tous les messages

mardi 14 juillet 2015

Le Paris de Dumas de Claude Schopp

Lors d'une des dernières opérations Masse Critique de Babelio, j'ai reçu un petit livre intitulé Le Paris de Dumas, vaste programme alléchant qui me laissait entrevoir de belles ballades dans la capitale avec en tête les textes du grand écrivain.

Ce petit livre de 89 pages nous propose en effet de découvrir le parcours d'Alexandre Dumas dans la capitale, et en quelques pages le parcours de quelques uns de ses personnages.
Constitué de trois parties, il présente d'abord la découverte de Paris de l'auteur. 
Il effectua plusieurs petits séjours avant de s'installer et on suit ainsi ses premiers contacts. 
La deuxième partie montre comment il a "voyagé" dans la capitale de quartier en quartier. 
Dans la troisième partie, ce sont les mousquetaires, le comte de Monte-Cristo et les mohicans de Paris qui ont été choisis pour évoquer la présence de Paris dans les romans. 
Une biographie très rapide, une bibliographie et un index des rues citées viennent compléter ces trois parties. 

Je m'attendais à une série de citations, mais ce n'est pas l'essentiel dans ce livre. 
S'il y en a quelques unes, notamment issues de la correspondance de Dumas, elles sont insérées dans un texte écrit par Claude Schopp pour nous présenter les pérégrinations de l'auteur des Trois mousquetaires. 
C'est très complet de ce point de vue et les différents logements de l'auteur, les visites, les séjours temporaires sont cités. 
Les lieux sont éclectiques, Paris est arpentée et on connaît aussi les déplacements de mme Dumas. 

La 3ème partie est intéressante également, et en grande fan de Monte-Cristo, j'ai lu avec plaisir les pages qui lui sont consacrées. 
J'ai néanmoins regretté qu'il n'y ait que ces trois romans qui soient cités.
Il y en a d'autres il me semble qui se déroulent à Paris et qui auraient sans doute mérités d'être cités. 
C'est sans doute la nécessité du format qui fait loi et le choix était indispensable pour tenir dans ce petit ouvrage. 

Et puis le titre est assez explicite. 
C'est le Paris de Dumas qui est annoncé et non celui de ses personnages. 
Ce livre fait d'ailleurs partie d'une collection qui s'intitule "le Paris des écrivains" (et pas celui de leurs personnages donc).
Vous y trouverez Modiano (Galea c'est pour toi), Cocteau, Duras...



Je regrette juste l'absence d'une carte dans le livre qui permettrait au lecteur de se repérer parmi tous ces lieux.

C'est néanmoins une petite collection bien sympathique, et un livre très instructif.
Si vous êtes fan de Dumas ou d'un des auteurs de la collection, cela pourrait vous plaire.




tous les livres sur Babelio.com



lundi 23 février 2015

Le Voisin de Tatiana de Rosnay


Fin décembre, il fait gris, la fatigue de fin d'année se fait sentir, les soucis sont omniprésents, il me faut une lecture légère.
Ça tombe bien, j'ai du choix dans ma PAL !

Et ce sera finalement Le Voisin qui sortira de cette pile qui ne demande qu'à maigrir.

Colombe cherche un appartement et celui-ci lui semble parfait !
Ensoleillé, spacieux, avec du parquet et des moulures, il pourrait accueillir ses deux garçons et son mari, et lui offrir un bel espace pour installer son bureau.
Et contre toute attente, malgré le nombre impressionnant de candidats, le propriétaire la choisit.
Colombe s'installe, soigne le petit coin où elle met son bureau et se voit déjà écrire là le roman dont elle rêve depuis des années.
Ecrire pour les autres la lasse.
Colombe est nègre pour une grande maison d’édition, et ce n'est pas très enrichissant.
Mais pendant sa première nuit dans cet appartement, un problème de taille survient : le voisin est fan des Rolling Stones qu'il écoute à 2h du matin juste au-dessus de sa chambre.
Son mari est en déplacement, Colombe laisse couler, il rentre demain.
Et comme elle le pensait, Mick Jagger n'est pas là la nuit suivante.
Mais dès que son mari repart, la musique résonne à nouveau...

Voilà un petit roman bien troussé.
L’histoire est à la fois originale et tout à fait plausible.
Qui n’a jamais eu des voisins bruyants, puis qui vous narguent dès que vous dites quoi que ce soit ?
On imagine assez bien ce monsieur qui essaye d’intimider sa voisine dès qu’elle emménage pour être tranquille par la suite.
Mais on devine aussi le psychopathe qui peut se cacher derrière ce voisin, tout en se demandant s’il est réellement fou, si tout ceci est calculé et s’il cherche vraiment à rendre Colombe folle ou si elle est un tantinet fragile et ne souffre pas d’un délire de persécution.
Il y a quelques fausses pistes, quelques moments où on a vraiment pitié de Colombe et où on se demande jusqu’à quel moment elle va supporter tout cela.

La structure de l’histoire est bien maitrisée, on sent la tension qui monte au fur et à mesure, et la plume de Tatiana de Rosnay est agréable, comme toujours.
Colombe se laisse faire d’abord, c’est une femme soumise depuis des années.
Elle s’occupe de ses enfants, elle écrit pour les autres, elle passe inaperçue.
Il va donc lui falloir une sacrée dose d’énervement pour basculer du côté des gens qui agissent.
A partir de ce moment, tout va très vite et elle remet tout en question.

J’aurais tout de même un petit bémol concernant la fin du roman qui part un peu en vrille.
Après toutes ces pages très psychologiques, le roman devient violent et j’ai été moins convaincue.
J’aurais aimé un peu plus de finesse.

Néanmoins, ne demandons pas à ce roman plus qu'il n'offre, car c’est déjà pas mal.


Si vous cherchez un petit roman vif et prenant, une histoire qui vous tiendra éveillé, ce roman pourrait bien vous convenir.




1 roman de moins dans ma PAL ! 





vendredi 19 juillet 2013

Keith Haring, the political line au MAM

Encore une exposition que vous avez le temps d'aller voir !
Bon, ne trainez pas, tout de même, mais il vous reste plus d'un mois pour cette expo qui n'attire pas les foules.
Il y a du monde dans les salles, mais la queue à la billetterie est très rapide le matin et vous aurez largement la place d'apprécier les œuvres présentées ( qui sont souvent en grand format en plus).

Keith Haring fait partie de notre paysage culturel.
On ne sait pas forcément de qui sont ses œuvres, on les a vu passer ou on les a croisées quelque part. 
Ma maman m'a dit qu'il y avait une affiche dans la salle d'attente de son médecin, mais elle n'a aucune idée du nom du type qui fait ça ! 
Cette exposition est donc un excellent moyen de connaître un peu mieux cet artiste, et surtout de mieux comprendre son travail.

J'avais effectivement une idée assez maigre de ce qu'il cherche à dire dans ses peintures.
Je connaissais les grands thèmes, comme le bébé radiant et le sida, mais j'aurais été incapable d'assigner une signification précise à un tableau. 

En réalité, cela n'a pas vraiment d'importance car justement, Keith Haring ne donnait aucun titre pour laisser la liberté de chacun s'exercer. 
Il voulait aussi rendre l'art accessible à tous, ce qu'il faisait en taggant ou en ouvrant une boutique qui vendait ses œuvres reproduites en série, inventant ainsi le merchandising artistique. 
L'exposition décrypte également les sujet qui préoccupait l'artiste, assignant une signification à ces motifs répétés des dizaines de fois.
On apprend ainsi que le bébé radiant vise a dénoncer la menace nucléaire qui le préoccupait déjà dans les années 1980, alors que les chiens et les hommes armés d'un bâton symbolise les USA et l'oppression des masses. 
Cette dénonciation se porte vers des directions humaniste qui reste d'actualité malheureusement : le racisme américain et l'apartheid en Afrique du sud, la manipulation de la religion, l'homophobie, la menace du sida, la technologie qui nous avilit. 

On découvre ainsi un Keith Haring visionnaire, dénonçant l'envahissement de notre société par les ordinateurs et prédisant qu'un jour prochain, l'informatique dirigera le monde et que nous deviendrons dangereusement dépendant ! 
Ça fait réfléchir ! 
Il s'en prend aussi à la religion tout en insistant sur son respect de la foi. 
Le système imposé par des organisations manipulatrices s'oppose ainsi à la foi individuelle respectable et respectée, et les toiles dénoncent encore l'emprisonnement, la dangerosité de l'unicité de la pensée , l'avilissement des masses.
Sous couvert d'image faussement simples, la dénonciation est violente, tout comme ce qu'Haring exprime dans certains dessins. 

On aperçoit aussi Warhol au détour d'une photo Polaroïd et l'ombre du dadaïsme et de Duchamp plane sur les bâches utilisés abondamment ou sur les dessins à la craie réalisés dans le métro new-yorkais. 

Si cette expo vous tente, n'oubliez pas de télécharger l'audio guide avant votre visite ou de le louer sur place. 
Le commentaire éclaire vraiment l'expo. 
Une petite mention spéciale aussi pour la musique diffusée dans la salle des dessins du métro que j'ai adoré, avec un goût de trop peu car se replonger dans la musique des années 1980, c'est un régal dans un musée.

Les infos pratiques : 
Musée d'art moderne de Paris jusqu'au 15 aout.

On clique sur une photo pour voir en plus grand : 

Andy Mouse !! 



J'adore l'idée ! 



Rail de métro tagué



Panneau d'affichage du métro démonté pour conserver le dessin à la craie



Warhol qui regarde passer un plat de merguez !!!! 









La dernière toile !



vendredi 5 juillet 2013

Dynamo au Grand Palais

Pour une fois, je vais vous parler d'une expo qui ne se termine pas demain.
Il vous reste effectivement un peu moins de trois semaines pour aller la voir, ce qui est bien peu fréquent sur ce blog ^-^ . 
C'est une expo un peu atypique qui ravira les enfants et les adultes qui ont gardé leur âme d'enfant. 

Le Grand Palais mène une politique ambitieuse en matière d'exposition. 
Les grands noms se sont succédés et le nombre de visiteur est souvent énorme quand il s'agit de Monet, Klimt ou Hopper.
La qualité de ces expositions récompense d'ailleurs souvent le visiteur qui a patiemment fait la queue mais pour cette expo, vous n'aurez pas besoin de la faire ! 
J'écris cela en étant tout de même consciente que les derniers jours peuvent attirer des retardataires nombreux, et comme d'habitude, je vous encourage à acheter un billet coupe fil, mais la semaine dernière il n'y avait vraiment personne, et pourtant on était mercredi. 

Encore une fois, le projet est ambitieux.
L'idée des commissaires de l'exposition est de montrer le mouvement et la lumière dans l'art contemporain (voire même moderne, c'est-à-dire avant 1950 si je ne dis pas de bêtise).
L'exposition se veut ludique et multidimensionnelle. 
Certaines œuvres bougent, d'autres demandent au spectateur de bouger, d'autres encore incitent à passer au travers. 
C'est bien fait, on découvre des œuvres complètement inconnues et des questionnements assez pointues sur l'art. 

Je vais être honnête avec vous néanmoins. 
En sortant de l'expo, j'ai eu une sensation de frustration. 
Les photos des visiteurs sont encouragées mais certaines œuvres ne peuvent pas être photographiées.
L'audioguide téléchargé sur mon ipad ne fonctionne pas non plus en arrière-plan, ce qui oblige à l'arrêter pour faire des photos. 
Certains concepts sont répétés par plusieurs artistes et ça finit par être lassant, comme les miroir ou les flashs lumineux et aveuglants. 
J'ai eu envie de dire qu'on avait compris au bout de la 3e ou 4e oeuvre reprenant le principe, même si l'art se répète toujours. 
Il y a aussi beaucoup d'oeuvres qui font la même chose dans la deuxième partie de l'expo.
Et surtout, il y a des œuvres mobiles qui sont censés s'allumer toutes les 2 minutes ( pour les ménager) et qui ne s'allument pas du tout ! 
C'est vraiment dommage. 

Mais hier, en montrant mes photos à une collègue, je me suis aperçue qu'il y avait aussi beaucoup d'œuvres qui m'avaient plues, qui m'avaient touchée, émerveillée ou enthousiasmée.
D'ailleurs, elle a une énorme envie d'aller voir l'expo avec ses enfants depuis hier. 
Alors après ces réserves, je me suis dit que mes photos et mes vidéos vous parleraient peut-être aussi et pour celles et ceux qui ne peuvent pas venir, vous aurez ainsi un petit air de dynamo.

(pour voir les photos en grand, on clique sur l'une d'entre elles)


Mon premier coup de coeur : 
ces quatre photos représentent le même tableau sous des angles différents ! 







Un petit délire coloré à base de mélanges de lumière : 



Mon oeuvre préférée : 
une bande de cassette vidéo qui tourne en apesanteur grace aux deux ventilos ^-^



Un mobile psychédélique



Felice Varini, j'adore !!!!



Une oeuvre poétique : 
le ventilateur tourne et crée une bosse sur la toile. 



Une oeuvre qui se traverse et qui amuse les enfants :



Jeu de miroir



Le prisme de Nicolas Shöffer : 
une oeuvre vertigineuse ! 
Le jeu des miroirs crée un effet d'infini très déstabilisant mais fascinant. 





Au Grand Palais jusqu'au 22 juillet.




samedi 22 juin 2013

La valise mexicaine au MAHJ

Jeudi après-midi, j’avais un peu de temps libre et sur ma liste de trucs à faire avant les vacances, il y avait une petite expo que je voulais visiter depuis très longtemps.
C’est effectivement une exposition itinérante qui est passé par plusieurs lieux, comme les Rencontres photographiques d’Arles, et qui tourne depuis environ trois ans.

J’ai découvert cette valise peu de temps après avoir lu En attendant Robert Capa, un roman qui m’avait vraiment marqué.
Pendant la guerre d’Espagne, Capa, Taro et Chim, trois photographes présents sur place, ont réunis un ensemble de négatif dans une valise, comme ils le faisaient régulièrement.
Les boîtes étaient ensuite mises à l’abri à Paris.
Quand Paris a été occupée en 1940, un ami de Robert Capa s’est occupé de sauver les négatifs de Capa en les confiant au consulat chilien.
C’est ainsi que cette valise s’est perdue, qu’elle a voyagé longtemps, pour réapparaître en 2007 au Mexique (d’où son nom).



Des trois photographes, Capa est le plus connu.
Ses photos ont régulièrement fait la une des grands magazines, il a couvert de nombreuses guerres et a monté une agence qui restera dans l’histoire de la photographie.
Chim, moins connu, a lui aussi produit de nombreux clichés très reproduits.
Mais c’est Taro qui m’intéressait particulièrement !
La lecture du roman de Susana Fortes montre une femme forte qui crée le personnage de Capa.
C’est elle qui invente leurs noms, qui prend les décisions et qui semble avoir la tête sur les épaules.
Elle trouve des clients, elle crée l’attente des magazines et suscite l’intérêt du public.
Ses photos sont aussi très différentes, plus humaines.
Elle s’intéresse aux gens, à leur expression et à ce qu’ils vivent.
Là où Capa photographie des scènes, elle photographie des gens et ce qu’ils vivent.

Évidemment, l’exposition présente peu de photos de Gerda Taro par rapport à l’ensemble, mais elles sont magnifiques.
Elles sont disposées par regroupement géographique, comme dans la valise.
On y assiste à des meetings politiques, comme celui de la passionaria, à des batailles, ou au contraire à des scènes de désolation dans Madrid bombardées.
C’est à la fois émouvant et tragique (surtout les derniers rouleaux pris juste avant le décès de Gerda Taro).

Taro endormie

En bref, une magnifique expo !


Toutes les infos pratiques sont ici, mais dépêchez-vous, il ne reste qu’une semaine.

On vous donnera tout un attirail à l'entrée, dont une loupe pour les photos
(mais on les voit très bien sans )



mardi 18 juin 2013

L’ange du bizarre. Le romantisme noir au musée d’Orsay

Il y a quelques jours, je suis allée faire un tour au musée d’Orsay pour y visiter l’expo sur le romantisme noir qui s’y déroule depuis plusieurs semaines.
Comme d’habitude, je vais voir les expos au dernier moment, et comme d’habitude, je vous en parle quand il ne reste que quelques jours pour aller les voir.
Mais n’hésitez pas si vous êtes dans le coin, le musée a prolongé et elle se termine le 23 juin. Il y a donc encore une semaine pour aller y flâner.

Contrairement à ce que je pensais, l’exposition n’est pas très fréquentée.
Certes, le musée est toujours très prisé, et je vous conseille vivement de prendre vos places à l’avance pour bénéficier du coupe-file, mais dans l’exposition elle-même, il n’y a pas de bousculade.
C’est pourtant une jolie expo, avec des tableaux qu’on ne voit pas souvent et des associations intéressantes.
Peut-être est-ce un peu élitiste tout de même, ce qui peut expliquer la fréquentation moyenne, mais on y voit vraiment de beaux tableaux.

Le thème de l’expo est tourné vers le romantisme dans sa version noire et ténébreuse. 
Dès la fin du 18e siècle, les artistes romantiques ont choisi de montrer l’ombre et la noirceur, s’opposant ainsi aux lumières qui faisaient flores à l’époque.
En Angleterre, en Allemagne ou en France, les artistes vont développer ce courant artistique pendant le 19e siècle et proposer des œuvres vraiment très différentes mais réunies par des préoccupations communes.
Qu’il s’agisse de dénoncer l’urbanisme galopant du 19e siècle, la condition féminine ou plus simplement des fantasmes d’artiste, les ombres du démon, des enfers et des mythes anciens reviennent à la surface.
J’ai ainsi appris que méduse avait été violé par un dieu puis punie, représentant la figure de la prostituée prise dans un cercle sans fin.


La première partie de l’exposition nous emmène chez les sorcières et les démons, pour passer ensuite dans des paysages inquiétants.
Les photos côtoient les tableaux et les gravures, quelques sculptures émaillent les salles d’exposition, et deux projections sont proposées.
J’ai particulièrement aimé l’extrait de Rebecca de Hitchcock.
On passe ensuite au 19e siècle avec des toiles plus connues, comme des Gustave Moreau que j’adore !
La dernière partie m’a moins convaincu, je l’avoue.
Les commissaires ont clos l’exposition en faisant un lien avec le surréalisme, postulant qu’il s’agit de l’aboutissement de cette période artistique.
Le commentaire était très bien fait, mais je n’ai pas vraiment trouvé le lien dans les tableaux.

Quoi qu’il en soit, pas d’inquiétude, cette dernière salle vous conduira vers la sortie sans qu’il vous soit nécessaire de vous attarder.

Pour profiter de cette exposition, les informations pratiques sont ici.




Et pour le mois anglais, vous pourrez voir plusieurs tableaux de Füssli dont celui qui est très fréquent sur les couvertures de romans du 19e siècle.






LinkWithin

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...