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vendredi 14 décembre 2012

La Glace noire de Michael Connelly


Voilà une lecture de saison, puisque ce roman débute la veille de noël.
Néanmoins, pour l’esprit de noël, il vous faudra lire autre chose.
Ici, il est plutôt question de trafic de drogue, de climats mexicain et californien, et d’enquête musclée.

Le 24 décembre, l’inspecteur Harry Bosch est appelé sur le lieu d’un crime.
Lorsqu’il y parvient, il découvre les affaires internes déjà occupées à nettoyer la scène de crime.
Le sergent Cal Moore mort dans ce motel de Los Angeles s’est suicidé, et il n’y a plus rien à dire.
Harry Bosch en doute fortement, mais doit s’éclipser.
En montant dans sa voiture, il découvre un message de Moore qui lui est adressé.
C’est suffisant pour le décider à mener l’enquête, malgré les difficultés.
Il faut dire que la veuve de Moore est intéressante, tout comme la situation.
Moore, qui avait une bonne réputation, serait un flic ripoux lié à un trafic de drogue d’envergure.
La Black Ice, nouvelle drogue en vogue en Californie, va le mener jusqu’au Mexique…

C’est le second roman de Connelly que je lis et je passe toujours un bon moment.
Comme la première fois, il y a quelques moments un peu longuets par leur précision, des informations superflues qui ralentissent parfois l’action, mais dans l’ensemble, j’ai beaucoup aimé.
Je ne connaissais pas Harry Bosch, simplement de passage dans Darling Lilly, et je l’ai découvert avec une curiosité entretenue par l’auteur.
Cet homme solitaire dont le passé mystérieux menace de le rattraper est construit avec patience par Connelly, il est travaillé en profondeur et se forme progressivement face au lecteur.

Évidemment, on a les qualités de ses défauts, et l’écueil du deuxième épisode n’est pas évité.
On sent parfois que l’auteur a fait davantage attention à cette construction plutôt qu’à l’avancée de l’intrigue.
Ce n’est toutefois pas très important, tant il est aussi agréable de bien connaître un personnage, surtout lorsqu’il est récurrent.
C’est donc davantage un encouragement à lire le premier épisode, qu’un frein à la lecture.

D’ailleurs, le style de Connelly participe de cet encouragement.
Comme Darling Lilly, le roman est efficace, l’écriture est nette, sans aspérité.
J’ai tourné les pages avec plaisir, me plongeant dans mon roman en montant dans le train, et le gardant à la main le temps d’aller jusqu’à l’arrêt de bus pour pouvoir le reprendre plus vite.
Cet écrivain sait tenir son lecteur sans utiliser de grosses machines.
Tout se fait légèrement, mais efficacement.

Les thèmes développés permettent aussi de varier les sujets et de tenir pendant les 380 pages du roman.
Le trafic de drogue, l’enquête difficile, les relations de Bosch avec ses supérieurs viennent rythmer le récit et les changements de lieux permettent au lecteur de ne pas s’endormir.
Il doit aussi y avoir quelque chose autour des voitures chez Connelly.
Dans Darling Lilly, il y avait déjà des indices dans la voiture du personnage central, alors je crois que je vais guetter les voitures dans le prochain que je lirai ^-^.
Enfin, j’ajoute que la fin mérite le détour, comme d’habitude, mais je ne vous la donnerai pas évidemment !

Un jour je lirai le premier épisode, ce sera sans doute plus simple pour connaître Bosch, mais si cela ne vous dérange pas (comme moi), si vous cherchez un bon polar, si LA et le Mexique vous botte, ce roman pourrait bien vous plaire.




Je remercie Livraddict pour l’organisation de ce partenariat et les éditions Points pour l’envoi du roman. 



Une première lecture pour le challenge Thriller et polar



Je suis en vacances, mais n'hésitez pas à me laisser un commentaire, je suis partie avec ma tablette et si je croise une connexion, vous lire me fera très plaisir. 

jeudi 9 août 2012

Darling Lilly de Michael Connelly


Michael Connelly est un auteur réputé et déjà bien installé parmi les « piliers » du genre thriller-policier. 
Surtout connu pour son détective Harry Bosch, il a publié de nombreux romans policiers dont une vingtaine sont traduits en Français.
Mais Harry Bosch n’est pas toujours présent dans ses romans, comme ici, où le personnage principal n’est ni détective ni policier, mais biologiste.

Henry Pierce, jeune biologiste prometteur, est en train de finaliser un projet qui pourrait révolutionner la science pharmaceutique moderne.
Obnubilé par ce projet, il ne s’est pas aperçu qu’il perdait sa compagne et se retrouve seul dans un appartement vide où il vient juste d’emménager avec pour seul meuble un grand canapé.
C’est alors que le téléphone sonne.
L’appel n’est pas pour lui, mais pour une certaine Lilly. L’homme au bout du fil attend Lilly dans sa chambre d’hôtel.
Henry raccroche, mais le téléphone sonne à nouveau, puis plusieurs fois dans la soirée.
Lilly semble être une call girl et Henry a récupéré son numéro de téléphone !
Le lendemain, il se renseigne sur Internet, il essaie de téléphoner et se persuade que cette Lilly a disparu.
Il va alors se lancer dans une invraisemblable enquête pour retrouver et peut-être sauvé cette Lilly dont il reçoit les appels…

Il y a longtemps que je louchais* sur Michael Connelly.
Vu le nombre de roman qu’il a écrit, il n’est pas rare d’en croiser un et j’avais assisté à une conférence très alléchante sur ses romans il y a quelques années à un colloque sur le roman policier**.
J’ai donc sauté sur l’occasion.

Globalement, ce roman m’a bien plu.
L’histoire est bien construite, les personnages sont attachants et j’ai été inquiète, effrayée, amusée, intriguée…
Henry Pierce s’inquiète de façon irrationnelle pour cette Lilly, mais c’est pour lui qu’on s’inquiète et c’est cette tension diffuse entre Henry et tous ceux qui l’entoure qui paraît plus dangereuse.
Ses collègues, son assistante, son ancienne petite amie, tous le trouvent bizarre et réagissent parfois de façon brutale.
Mais le danger vient aussi de l’inconnu et de l’extérieur.
C’est là que la structure du roman se révèle et montre l’art de l’écrivain. Il n’y a pas de réel mélange entre le petit cercle des employés et des amis d’Henry Pierce et les criminels supposés. Pourtant, les liens se tissent sans que l’on s’en aperçoive, jusqu’au dénouement final (je m’arrête là, rassurez-vous, je ne dévoilerai pas la fin).

Les personnages sont aussi très bien campés.
Certains ne font que passer, mais on dispose de suffisamment d’information pour s’en faire une idée.
Les personnalités sont bien tranchées et j’ai eu l’impression de les connaître une fois le roman terminé.
D’ailleurs, si une suite est publiée un jour je la lirais sûrement. Connelly a pour habitude de réutiliser ses personnages et de croiser ses romans, disposant des personnages déjà connus à l’orée de l’intrigue. J’ai donc bon espoir.
J’ajoute aussi que les noms de personnages sont souvent ceux de personnages réels.
Je l’ai remarqué avec Philip Glass, qui est un détective dans le roman et un magnifique musicien dans la vie et en faisant une petite recherche, j’ai vu qu’Henry Pierce était un député américain, alors que Cody Zeller est un joueur de baseball américain.
C’est apparemment un procédé très fréquent chez cet écrivain qui manie les noms connus pour leur symbolique.

J’en viens maintenant à ce qui m’a moins plu dans le roman.
Henry Pierce est un biologiste, et l’auteur nous le fait bien savoir.
Les descriptions dans le labo de Pierce sont interminables, très techniques, alors qu’en néophyte je ne comprends rien aux molécules et à leur utilisation dans un ordinateur.
Une mention générale des procédés utilisés aurait largement suffit, mais Connelly s’adresse au lecteur comme à un spécialiste plusieurs fois, bien qu’il soit évident que les descriptions en question ne sont pas si précises que cela.
C’est dommage, car cela s’accentue justement quand l’histoire devient haletante. Ces mentions ralentissent inutilement l’action, qui aurait fait une pause de toute façon.
Je me suis donc profondément ennuyé pendant ces descriptions qui sont loin d’avoir les qualités esthétiques des auteurs classiques.

Mis à part ça, ce roman vous plaira si vous aimez les romans de détective dur à cuire, les Chandler remis au goût du jour dans de beaux paysages californiens, les thrillers bien troussés ou les écrivains qui vous cachent l’assassin jusqu’au bout.

* Dans mon cas, ce n’est pas seulement une façon de parler d’ailleurs     
** Oui, oui, il y a des chercheurs qui passent leurs journées à lire des romans policiers  


Je remercie Livraddict pour l’organisation de ce partenariat et les éditions Points pour l’envoi du roman.



Une première lecture pour le challenge Thriller et polar



mercredi 30 mai 2012

Lire c'est le pied !

Sur le forum Livraddict, Stellade et Lisalor nous ont proposé de prendre nos pieds... en photo !

Il s'agit en réalité de relier la photo et la lecture, deux passions communes à de nombreuses blogueuses lectrices.
La consigne était donc de faire une photo originale de nos pieds, puis de parler de notre lecture en cours ou d'un livre qui, pour nous, est vraiment "le pied" de la lecture.

J'ai réfléchi à ce que j'avais envie de faire, et j'ai trainé pour faire les photos, en attendant le soleil évidemment.
Pas de bol, j'ai maintenant une belle attelle sur les photos, mais vous allez voir que je me suis débrouillée quand même.

Pour le livre, je peine à terminer Dracula en ce moment, alors j'ai préféré un livre qui m'a vraiment plus au cours de l'année passée.

Et voilà donc mon pied encore valide avec mes chaussures préférées (mais en ce moment on oublie, bien sûr) et ce livre magnifique qui donne envie de rencontrer Robert Capa et de lui sauter dessus !




Mon homme a une piètre opinion de ces chaussures qu'il surnomme "chaussures de pétasse" ^-^
ce qui ne m'empêche pas de les mettre. 


Mais en ce moment, la lecture, c'est plutôt ça, dans mon jardin au soleil...




...et avec ce genre de chaussures !




Là, vous avez droit à ma tenue de jardinage / farniente dans le jardin, 
avec sabots rose à pois et pantalon de jogging pour s'assoir sur l'herbe. 

Et comme vous pouvez le voir sur cette dernière photo, j'ai encore vraiment du boulot pour le jardin !





et voici la liste des participantes à ce petit défi photo : 






mercredi 23 mai 2012

Challenge "Je vide ma biblio"


Sur le forum Livraddict, Ayma nous propose de vider notre bibliothèque.
Chacun sait ici que la mienne est multiple et bien remplie.
Il ne s'agit donc pas vraiment de la vider dans son intégralité, ce qui risquerait de me prendre un certain temps, mais plutôt de piocher dedans encore plus souvent pour retrouver un nombre raisonnable de livres à lire.

"Raisonnable" veut dire ici "qui rentre dans l'espace qui lui est assigné".
Je l'ai déjà expliqué, la taille de ma PAL ne m'effraie pas, et constitue plutôt une bonne réserve qui me promet de belles heures de lecture.
Mais l'espace n'étant pas extensible, tout de même, il faut savoir être raisonnable.
Je suis aussi un peu désolée de voir ces livres qui m'ont fait envie, qui me tentent encore, et qui dorment sur des étagères.
L'idée, c'est donc de les lire, et de les vendre / donner / prêter pour ceux qui me sembleront moins intéressants à conserver (ce qui ne veut pas dire qu'ils ne sont pas bien, au contraire).

Ayma nous demande de choisir 15, 25, 35, 45, 60 ou 70 livres, et de les lire avant le 31 décembre 2012.

Je choisis un objectif raisonnable, et le niveau Lisoteuse, avec 15 livres.
Evidemment, comme je choisis généralement en fonction de mon humeur, de mes envies du moment ou des challenges en cours, je préfère avoir un panel de livres à lire assez vaste et diversifié.
Voilà donc une petite sélection de 15 livres que je pense pouvoir lire avant le 31 décembre 2012 :
  • Barrière Michèle, Souper mortel aux étuves
  • Buckley Fionna, Dans l'ombre de la reine
  • Christie Agatha, La mort n'est pas une fin 
  • Fleming Ian, Casino Royal
  • Follet Ken, Le scandale Modigliani
  • Izner Claude, Mystère rue des Saints-Pères
  • Ndiaye Marie, Trois femmes puissantes
  • Noort Saskia, Petits meurtres entre voisins 
  • Oates Joyce Carol, Les femelles
  • PD James, Le Phare
  • Perry Anne, Un étranger dans le miroir
  • Simenon, Le monde de Simenon - Paris
  • Wynd Oswald, une odeur de gingembre
  • Xiaolong Qiu, Encres de Chine
  • Yokomizo Seishi, Le village aux huit tombes
Il y a énormément de romans policiers que j'ai surligné en rouge dans cette liste.
Je crois que je suis dans une phase "polar", y compris pour les achats du moment.
Cela ne me déplait pas, au contraire. Il y a souvent des pépites dans cette littérature parfois injustement critiquée.

En tout cas, ce programme me réjouit d'avance !




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