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dimanche 14 août 2016

Des profiteroles pour MOI !!

Parfois, j'ai des lubies, des envies de manger des trucs (sans aucune raison physiologique...).
Mais certaines de ces envies sont difficilement assouvies quand on ne se met pas aux fourneaux.
Acheter des profiteroles au supermarché est une hérésie, vous en conviendrez.
Les choux sont tout mous, le chocolat n'a pas de goût.
Et puis les choux, c'est un truc qui est censé être facile à faire... quand on n'a pas d'enfant qui ouvre le four...




Enfin bref !
La semaine dernière, alors que je passais devant le rayon glace, un pot de glace à la vanille a soudain accroché mon regard.
Et là, l'envie de profiterole m'est revenue en tête.
Je n'en avais jamais fait, mais je maitrise les gougères, alors cela ne devait pas être beaucoup plus difficile.
Et pas ! Le pot a sauté dans mon panier !




Il ne me restait plus qu'à sortir mon énoooooorme Larousse de la cuisine pour y trouver la recette des choux !

Pour une vingtaine de choux : 

  • 25 cl d'eau
  • 100 g de beurre
  • 1 pincée de sel fin
  • 125 g de farine tamisée
  • 4 oeufs 
  • glace à la vanille
  • chocolat à fondre
  • un peu de lait


Préchauffer le four à 210°.
Mettre dans une casserole l'eau, le beurre en petits morceaux et le sel.
Porter à ébullition et attendre que le beurre soit fondu.
Ajouter la farine en une fois et remuer pour obtenir une pâte qui se décolle des bords de la casserole.
Hors du feu, ajouter les oeufs un par un et bien mélanger.
Avec une cuillère, mettre des tas de pâte sur une plaque à pâtisserie en les espaçant.
Cuire 20 minutes et si les choux sont cuits, arrêter le four mais les laisser refroidir dedans (j'entrouvre le four en général).

Au moment de servir et quand les choux sont refroidis :
Dans un bol, mettre des carrés de chocolat et un fond de lait (une cuillère à soupe pour 3 carrés de chocolat chez moi).
Mettre 30 secondes (ou plus si plus de chocolat) au micro onde.
Remuer pour obtenir une sauce homogène.
Couper les choux en deux et mettre une boule de glace à la vanille à l'intérieur.
Recouvrir de chocolat fondu.

On peut aussi faire une ganache avec du beurre mais c'est plus écoeurant je trouve (et c'est déjà pas mal avec cette version là :^D).




Bon, une fois les choux faits, mon homme m'a dit qu'il n'aimait pas ça, ma fille a goûté mais peu aimé les choux, et comme elle a eu la bonne idée d'ouvrir la porte du four pendant la cuisson (Oo), il a fallut que je les cuise en deux fois pour qu'ils soient à peu près gonflés.
Mais ces péripéties m'ont permis de voir que si vos choux sont tout raplapla, il suffit de les remettre à cuire, ils n'étaient sans doute pas assez cuits.

J'ai donc tout mangé !
Mais pas en une fois hein !


Bon dimanche !!








jeudi 16 mai 2013

Le maitre de thé de Yasushi Inoué


Voici encore un petit roman emporté dans mon sac à dos pendant mes dernières vacances au Laos.
Je précise « petit » parce qu’il ne fait que 150 pages, tout en étant assez dense.
Mais c’est surtout un roman très particulier, qui ne ressemble à aucun autre.
D’ailleurs, je ne l’ai pas acheté dans une librairie, mais dans la boutique du musée Guimet après la visite de l’exposition sur le thé.
Il y avait d’autres romans, certains que j’ai noté pour les lire plus tard, quelques uns qui ne m’intéressaient pas, mais celui-ci me paraissait potentiellement intéressant.

Le moine Honkakubo est seul depuis plusieurs années.
Après avoir suivi son maitre Rikyu pendant plusieurs années, il a choisi la solitude et la pauvreté.
Mais une visite le pousse à se remémorer son maître et à écrire ses mémoires pour conserver une trace de l’enseignement de son maitre.
La voie du thé choisit par Rikyu était celle de la simplicité et du dépouillement.
Cela déplaisait à certain, mais il connaissait aussi un grand succès jusqu’au jour où le shogun a exigé qu’il se donne la mort.
Mais pourquoi l’a-t-il fait ? Rien ne l’y obligeait, l’exil aurait été acceptable et le shogun pouvait changer d’avis.
Il est tout de même allé jusqu’au bout, suscitant l’admiration et l’interrogation de ses amis.

Encore une fois, la quatrième de couverture de ce roman est bien mal faite.
Elle laisse supposer qu’il s’agit d’un roman policier, alors qu’il n’en est rien, et on en est même très loin !
Néanmoins, c’est tout de même une meilleure pioche que Soie de Barrico dont je vous parlais mardi.

Clairement, c’est un livre pour passionnés de thé et du Japon.
Il y a énormément de noms, de termes techniques, de références historiques qui me sont passés à côté, je dois bien l’avouer.
Les notes de bas de page sont utiles et bien faites, elles permettent de se repérer, mais il m’a tout de même manqué une partie des informations.
D’ordinaire, cela n’a pas beaucoup d’importance, et l’histoire principale suffit à mon bonheur de lectrice.
Cette fois, cependant, c’est un peu dommageable car ce livre présente la philosophie de maitre Rikyu et le style simple et sain qu’il a développé pour la cérémonie du thé.
En refermant ce livre, je n’ai toujours pas compris ce qui faisait de cette voie le summum de la dégustation du thé, et je le regrette.
Certes, ce roman présente une méditation, une réflexion qui peut sans doute amener le lecteur à réfléchir par lui-même, mais je n’ai pas trouvé le chemin.

Le style de l’auteur est également très particulier.
Je ne crois pas avoir déjà lu un livre d’un écrivain japonais. Je ne peux donc pas comparer.
Yasushi Inoué semble tout de même suivre également le style simple et sain dans son écriture.
Honkakubo écrit ses mémoires pendant 20 ans, ce qui lui permet de voir évoluer ses pensées et d’atteindre un degré plus élevé de compréhension du message de son maitre.
Pour le lecteur, certaines choses restent tout de même obscures.

Finalement, je dirais que ce livre était en parfait accord avec l’exposition du musée Guimet.
Cette plongée dans le 17e siècle japonais donne un cadre physique aux théières isolées vues dans les vitrines. Il donne aussi envie d’aller voir à quoi ressemblent ces ustensiles de thé dont le livre parle sans cesse.
Mais sans l’exposition, ce livre est destiné à une toute petite cible fana de thé.
Honkakubo est émouvant, il a raté sa vie mais pas tant que cela finalement et il parvient à transmettre le message de son maitre au lecteur.
A condition que ce lecteur soit un peu connaisseur.

Si votre culture « thé » est conséquente, si votre vie est zen, ce livre pourrait vous plaire. 



vendredi 9 novembre 2012

C'est la journée du thé !

Vous allez me dire qu'il s'agit encore d'une journée commerciale, et vous aurez sans doute raison, car la journée internationale du thé est organisée par une maison de thé.

Mais j'avais tout de même envie de la fêter ! 

Pour cela, j'ai sorti un thé précieux, reçu dans une box de thé dont je vous parlerai la semaine prochaine.
Ce thé se nomme "Milky Oolong".

Je ne connaissais absolument pas, mais Mademoiselle thé est passée par là et a justement fait un billet sur ce thé en présentant une façon de le déguster... avec des châtaignes.
Je suis souvent un peu réticente avec les thés que je ne connais pas et qui ne sont pas parfumés.
J'ai souvent peur qu'ils soient trop amers pour moi.
Pour celui-ci, en plus, il est réputé pour avoir un goût de lait ! Bizarre, bizarre ! Oo

J'ai donc ouvert mon sachet avec réticence, et j'ai découvert des morceaux assez grands de feuille roulés. Bon point.
J'y ai mis mon nez qui s'est immédiatement retroussé.
C'était vert, très vert.

Une fois le sachet ouvert, il fallait bien y aller.
Et là, après avoir infusé, ce thé s'est révélé !
Il y a effectivement un petit goût de lait, mais c'est très léger et le parfum est vraiment délicat.
C'est juste parfait ! J'adore ! 



Evidemment, j'ai testé les châtaignes. 




Un thé psychédélique


Je vous mets une tasse de côté ? 




dimanche 28 octobre 2012

Une tasse de thé ?

Hier, il a neigé dans ma Normandie !

Alors que je prenais mon premier thé de la journée, jetant un oeil par la porte fenêtre dans la nuit de mon jardin, j'ai aperçu quelque chose qui se déposait délicatement, mollement sur la pelouse.
Des flocons épais, moelleux recouvraient doucement le paysage encore sombre, les nuages de neige empêchant le jour de se lever.

J'ai dégainé mon appareil photo, mais l'absence de lumière ne rend pas grand chose.
Et le lever d'un pâle soleil vers midi a fait disparaître le tapis épais qui nous avait surpris de bon matin.
(et oui, j'habite à coté d'un cimetière)

La neige est un plaisir d'enfant, et ma soeurette (qui n'est plus une enfant) m'a envié ce temps hivernal.
Peut-être ai-je perdu mon âme d'enfant, mais dans ma campagne, cela signifie plutôt 3 à 4 jours pendant lesquels je ne peux pas sortir de chez moi, je ne peux pas aller travailler ou faire les courses.
Pour cette fois, je me doutais que cela ne durerait pas, les courses étaient faites, le bureau pourrait attendre jusqu'à mardi, ou mercredi, le poêle à bois ronflait.
J'ai donc dégainé ma théière sans état d'âme et je l'ai remplie en piochant dans ma Thébox de septembre !

J'ai effectivement cédé à la folie récente des box en tous genres en optant pour la version thé et une box mensuel bien remplie à un prix assez doux pour autoriser un abonnement prolongé.
Voici quelques photos pour embaumer votre dimanche, et si cette box vous tente, c'est par ici.


Une bien jolie boite facile à réutiliser.


A l'ouverture, quelques jolies cartes postales, un livret qui décrit les thés de  la box et du thé...


Du thé, encore du thé, et quelques douceurs. 


Quelques sachets de qualité en plusieurs exemplaires.  


Et pour accompagner une bonne tasse, quelques macarons et des caramels. 




Bon thé !!










Chez Lyiah, on passe le dimanche en photo et c'est aussi chez 


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