dimanche 16 janvier 2011

♥ Sherlock


Il y a deux semaines, ne sachant pas quoi regarder sur le site de rediffusion de France Télévision, je tombe sur le premier épisode de Sherlock !
Et là…    Comment dire…    J’ai ADORÉ !!!
Il fallait donc que je vous en parle, même si on en est déjà au troisième épisode.



Je suis plutôt du genre difficile quand il s’agit de modifier à ce point un classique policier, et quand j’avais entendu parler de cette série, j’étais restée sur mes gardes, j’attendais de voir. Et depuis deux semaines, j’attends avec impatience l’épisode suivant.

Pour celles et ceux qui ne connaissent pas, il faut quand même que je vous explique de quoi il est question.
Supposons que Sherlock Holmes, Watson, Mycroft et Moriarty vivent aujourd’hui à Londres.
Watson est un médecin militaire, comme dans la version originale, mais il rentre d’Afghanistan où il a vécu une expérience plutôt traumatisante. Holmes joue du violon, se drogue quand il en a besoin et loue un appartement chez Mme Hudson, où il vit en colocation avec Watson. Il gère un site Internet où il explique sa méthode, travaille avec Lestrade mais n’est pas particulièrement apprécié des autres policiers, qui le traite volontiers avec beaucoup d’agacement.
Dans les premiers épisodes, la question de l’homosexualité de Holmes est aussi posée, ce qui permet de régler un sous-entendu potentiel de la version original à une époque où le sous-entendu le serait peut-être beaucoup moins.
L’atmosphère est très sombre, les scènes sont souvent tournées dans l’obscurité avec un code couleur qui est plutôt tourné vers le bleu foncé, le vert foncé et le rouge écarlate. C’est esthétiquement très réussi.

Dans le premier épisode, inspiré d’une étude en rouge, Watson a rencontré Holmes, a emménagé avec lui, découvert Lestrad, Mycroft et les habitudes bizarres de Holmes. L’intrigue tourne autour de suicidés en série.
Dans le deuxième épisode, intitulé le banquier aveugle (je ne connais pas le titre de l’histoire originale malheureusement) Watson qui n’a plus de revenu cherche un travail et rencontre une jeune femme. Cette fois-ci, l’histoire est basée sur le meurtre d’un banquier et le dessin de symboles chinois sur les murs de son bureau.
Pour le troisième, je saurai cela cet après-midi, dès que l’épisode sera en ligne.

Le choix des comédiens est également très réussi. Je trouve que Watson est assez éloigné des choix habituels faits par les réalisateurs, tout en restant très plausible. Quant à Holmes, il est parfait. Vif, sec et néanmoins attachants, l’acteur est vraiment bien choisi.

Les trois premiers épisodes ont été diffusés le samedi soir sur France 4 et sont disponibles pendant les 7 jours qui suivent sur Pluzz. Pour regarder l’épisode 3, c'est par ici.

N’hésitez pas à venir me dire ce que vous en avez pensé ou si vous êtes déjà adepte…



jeudi 13 janvier 2011

Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer


Cet été, sur Europe 1, un livre par semaine était lu tous les après-midi par des comédiens pendant 30 minutes. Je vous en ai parlé ici à l’époque.
Évidemment, 5×30 minutes, cela ne suffit pas pour lire Les Témoins de la mariée ou ce livre, Quand souffle le vent du nord. Je suis donc restée un peu sur ma faim et j’ai attendu de pouvoir lire la suite avec une certaine impatience.
Il faut dire que l’histoire, sans être trépidante, est construite sur une question centrale qui ne se résout qu’à la dernière page.
   
Le 15 janvier, Emmi Rothner tente de résilier par mail son abonnement à un magazine local. Elle envoie donc un mail, signalant qu’elle souhaite cesser son abonnement et demandant la marche à suivre.
Un mois et demi plus tard, après plusieurs mails sans réponse, elle envoie un courriel un peu agressif auquel répond un monsieur, Leo Leike, qui lui indique qu’elle s’est trompée d’adresse. Elle s’excuse.
Neuf mois plus tard, Emmi Rothner envoie un courriel groupé présentant ses vœux de fin d’année. Leo Leike, l’un des destinataires du mail, lui répond à nouveau pour lui dire qu’il ne la connait pas et qu’il n’apprécie guère ce procédé impersonnel et indélicat.
Une correspondance de plusieurs mois va alors débuter, faite d’échanges de courriels de plus en plus intimes où les sentiments de chacun affleurent peu à peu.

Le procédé est original et l’auteur renouvelle à coup sûr le roman épistolaire à la sauce 21e siècle.
J’ai toutefois eu l’impression qu’il s’agissait d’un procédé un peu cosmétique.
Certes, il aurait été difficile de faire de même avec des courriers simples, et les lettres manuscrites sont généralement plus longues et moins spontanées que des mails enchainés qui ne comportent que quelques lignes.
Mais il n’y a ici aucun frais stylistique, pas d’attention particulière à la langue et même une faute d’orthographe persistante (peut-être due au traducteur). Je me suis demandé si l’auteur aurait pu écrire de longues lettres à la Choderlos de Laclos, question purement rhétorique qui ne sert à rien, je vous l’accorde.

Quoiqu’il en soit, je me suis un peu ennuyée au milieu du livre.
J’avais beaucoup aimé ma première écoute. Les voix des comédiens qui lisaient les différents mails étaient agréables et cette forme d’écriture se prêtait parfaitement à une lecture à deux voix.
Les messages sont courts, ce qui demande une attention également courte de la part de l’auditeur, et comme il n’y a aucun commentaire ni narrateur, c’est facile à suivre.
J’ajouterais que le contenu est assez répétitif, ce qui joue également en faveur de l’écoute de ce livre.
Pour la lecture, au contraire, les 100 premières pages m’ont parues intéressantes, on découvre les personnages, leur vie, leurs interrogations et Léo propose à Emmi de la rencontrer dans un bar sans la rencontrer. Ils seront présents tous deux, pendant deux heures, mais sans signaler leur présence et chacun pourra choisir à qui il veut que l’autre ressemble.
Ce rendez-vous passé, une nouvelle question survient inévitablement. Faut-il ou non se rencontrer vraiment ? Et pendant 200 pages, la question se pose…
Et c’est là que j’ai trouvé cela un peu long. 100 pages de moins auraient sans doute permis d’alléger un peu ces atermoiements où Emmi est franchement désagréable.

En bref, c’est un livre qui se lit malgré tout très bien (avalé en deux soirées), mais qui doit très bien s’écouter aussi.
Si vous aimez Marc Lévy (enfin, en vrai, j’ai jamais lu), les romans épistolaires (ça non plus, en vrai, moi j’aime pas), la chick litt (ah bah ça non plus, j’en lis pas beaucoup), vous aimerez ce livre (c’est peut-être pour ça, que je me suis ennuyée finalement).


Edit : que les non-lecteurs de Marc Lévy ne m'en veuille pas, comme je le dis, je ne l'ai jamais lu et sa réputation ne m'encourage pas à le lire. Le livre de Glattauer mérite donc que je fasse ce petit correctif, car il est néanmoins bien écrit et l'idée est vraiment originale. Si j'ai pensé à Marc Lévy, c'était surtout pour la thématique de l'histoire d'amour originale, et non pour faire une comparaison. Et attirons les lecteurs de Marc Lévy vers de meilleurs auteurs ! 



Malgré cet avis qui peut paraître mitigé, je remercie vivement Leiloona qui m’a permis de connaître la fin de cette histoire (non, non, je ne vous la dirai pas).

C’est aussi ma première validation pour le challenge ABC 2011 et un pays de plus, l'Autriche pour le défi Tour du monde



mercredi 12 janvier 2011

Orgueil et préjugés de Jane Austen

J’ai acheté ce livre sur un coup de tête en juin dernier.
En vacances dans le pays basque, j’avais bien envie de trouver quelque chose dans la petite librairie du coin, et mon choix s’est porté sur celui-ci. Je regrette un peu d’avoir acheté l’édition 10/18, car l’édition à fleurette de chez Alphée était beaucoup plus jolie, mais dans mon livre, il y a une préface de Virginia Woolf. Ça compense.
Depuis juin, ce livre dormait donc dans ma PAL, et il en sort enfin, à l’occasion d’une lecture commune organisée sur Livraddict. Une bonne idée.

Chez les Bennett, il y a cinq filles à marier.
Cette situation est bien difficile, car si M. Bennett est un riche bourgeois, ses filles n’hériteront de rien, suite à une disposition testamentaire particulière qui privilégie les descendants males, en l’occurrence un neveu éloigné, M. Collins.
Mrs Bennett veut donc marier ses filles à tout prix mais sans dot, c’est une mission délicate.
Heureusement, M. Bingley, un riche jeune homme de la bonne société londonienne, vient de louer un domaine proche pour y passer quelques temps avec ses sœurs et le mari de l’une d’elle. Il est aussi accompagné d’un de ses amis, M. Darcy.
Mrs Bennett saute sur l’occasion et pousse sa fille ainée, Jane à se rapprocher de ce beau parti qu’est M. Bingley. Par chance, les deux jeunes gens semblent beaucoup s’apprécier. Pendant ce temps, Elizabeth, la deuxième, prend en grippe ce M. Darcy aux manières si hautaines, mais apprécie fort M. Wickham, un officier dont le régiment est basé près de chez les Bennett. Or ce monsieur lui explique que Darcy l’a privé d’une charge qui devait faire de lui un homme établi.
C’est alors que surgit M. Collins qui veut épouser une des filles Bennett pour réparer le tort causé par cet héritage qui les privera de toute ressource. Il choisit d’abord Jane, mais comme elle est déjà prise, il se rabat sur Elizabeth…

Je vous ai raconté là les 100 premières pages du livre, et je m’étonne encore qu’il puisse s’y passer tant de choses. Car je ne vous ai pas parlé des sœurs de M. Bingley, ou des plus jeunes filles des Bennett, de Georgiana Darcy, ou même de Charlotte Lucas.
Pourtant, même si Elizabeth est définitivement l’héroïne de ce récit, les chapitres s’enchaînent et permettent de connaître chacun des personnages secondaires.
Il ne s’agit pas de voir le fond de leur personne, mais de comprendre leur mode de fonctionnement et leurs actions.
Car Orgueil et préjugés m’a paru être un roman centré sur les relations humaines, sur le regard que l’on porte sur son voisin, sur ses amis, sur des étrangers, et également centré sur le comportement de chacun. La bêtise de certains personnages est évidente, de même que le manque de retenu ou de bienséance. Jane Austen s’amuse de ces figures de femmes dont le comportement semble avoir tant de répercussions sur leurs proches, et sur ces hommes incapables de prendre une décision par eux-mêmes.
Certes, l’orgueil et les préjugés sont légions dans ce livre, et ce sont des motivations suffisantes pour faire agir la plupart des personnages. Mais on pourrait citer aussi la méchanceté, la jalousie, la bêtise, l’ignorance ou la cupidité. Une belle galerie de portraits !
Je me suis demandé qui j’avais préféré, ou à l’inverse, qui m’avait profondément déplu. Je crois que la palme du pire personnage revient pour moi à Lydia Bennett, qui est une égoïste écervelée, et à l’inverse, le personnage de M. Darcy m’a bien plu.

Après cette petite description, vous vous doutez que mon avis est enthousiaste. J’ai dévoré ce livre en 3 soirées, n’arrivant pas à m’en détacher et avalant les pages par groupe de 160.
Pourtant, ce n’était pas une affaire gagné d’avance. Je suis du genre contrariante, et avec tous les billets enthousiastes que je lis généralement, j’étais pleine de prévention.
Les 30 premières pages m’ont logiquement laissée perplexe, mais l’histoire m’avait bien plu. La suite a prouvé que j’avais bien fait d’insister.


Les billets des autres participants à cette lecture commune sont par ici sur le forum Livraddict et là : revelation, paikanne, jelydragon, Erato, Furby71, Hell-eau, Amethyst, Lynnae, scor13, didi8921, luCa


 Orgueil et préjugés quitte ma PAL avec joie, et même si le challenge est terminé, il constitue ma participation de janvier au défi J’ les Classiques. 



mardi 11 janvier 2011

Renouvellement de challenges

Je poursuis ma mise à jour des challenges du mois de janvier, par deux challenges qui ne viendront pas s'ajouter à la longue liste de challenges qui doivent me permettre de vider (un peu) ma PAL, mais qui viendront renouveler deux d'entre eux. 

Ces deux challenges n'ont pas été terminés l'an passé. 
Il était donc logique que je les prolonge. 


Le premier est le challenge Bienvenue en Inde qui avait été proposé par Soukee et Hilde
J'avais prévu de lire deux livres, j'en ai lu un seul. 
Ce n'est pas grave puisque les filles remettent ça avec L'Inde en fête
Le principe est simple, elles ont sélectionné 5 fêtes populaires en Inde et y ont associés des thématiques. 
A chacune de ces fêtes, les participants publieront donc un billet correspondant au sujet choisi. 
Si cela vous tente, c'est par ici.


Et voici le programme et les lectures que je prévoie :


Shivaratri (12 février 2010) Fête de Shiva  = un billet d'un livre de littérature indienne / sur l'Inde.
Meurtre dans un jardin Indien de Vikas Swarup
  Le Mewar Festival d'Udaipur (du 6 au 8 avril) = au moins un billet d'un livre sur la condition féminine en Inde
(aucune idée)
Festival de cinéma asiatique et arabe à Delhi (10 au 20 juillet) = au moins un billet pour un film Bollywood et /ou un billet pour un livre sur le thème du cinéma indien
Devdas   (j'adore )
Diwali 17 octobre  = un billet pour un roman de littérature indienne / sur l'Inde
Loin de Chandigarh de Tarun Tejpal
Konark Dance Festival (1er au 5 décembre) = un billet pour un livre indien et/ou un billet pour un film Bollywood
(pas encore d'idée)



Le second challenge est le challenge ABC. 
En 2010, j'ai lu 4 livres. Pas terrible. 
Comme je commence à mieux sélectionner les challenges et autres défis, j'ai refait ma liste et je pense pouvoir faire beaucoup mieux cette année. 
Nanet, qui organise cette édition sur le forum Livraddict a proposé de corser un peu la chose en s'imposant un nombre minimal de page (5200) et en adoptant la contrainte de varier les genres.  

Voici ma nouvelle liste : 

  • Agus Milena : Mal de pierre (123 pages, littérature contemporaine)
  • Barrière Michèle : Souper mortel aux étuves ( 344 pages, polar historique)
  • Coben Harlan : dans les bois (422 pages, polar noir)
  • David-Neel Alexandra : Voyage d’une parisienne à Lhassa (372 pages, récit de voyage)
  • Enard Mathias : Parle-leur de batailles… (153 pages, nouvelle)
  • Follet Ken : Les lions du Panshir (405 pages, espionnage)
  • Glattauer Daniel : Quand souffle le vent du nord (352 pages, littérature contemporaine)
  • Huong Duon Thu : Au Zénith (704 pages, Littérature documentaire)
  • Izner : mystère rue st père (282 pages, policier historique)
  • Jackson Brown Lilian : Le chat qui lisait à l’envers (221 pages, polar américain)
  • Khadra Yasmina : L’automne des chimères (193 pages, polar algérien)
  • Lerouge Gustave : Le Docteur Cornelius  (206 pages, roman feuilleton)
  • Mann Thomas : Mort à Venise (188 pages, Classique)
  • Nemirovsky Irène : Jézabel (217 pages, littérature française)
  • Oates Joyce Carol : Les femelles (331 pages, Littérature américaine)
  • Perry Anne : La révélation de noël (184 pages, polar historique)
  • Quignard Pascal : Villa amalia (300 pages, littérature contemporaine)
  • Ricard Mathieu : L’art de la méditation (154 pages, essai)
  • Sagan Françoise : Bonjour tristesse (153 pages, Classique 20e siècle)
  • Tremayne Peter : L’absolution par le meurtre (284 pages, polar historique)
  • Ungerer Tomi : Guillaume, l’apprenti sorcier (40 pages, jeunesse)
  • Vargas Fred : Sous les vents de Neptune (441 pages, polar français)
  • Walters Minette : La Muselière (384 pages, policier)
  • Xiaolong Qiu : Visa pour Shanghai (374 pages, polar chinois)
  • Yokomizo Seishi : Le village aux huit tombes (372 pages, polar japonais)
  • Zweig Stefan : Le voyage dans le passé (177 pages, classique)


Avec cette liste, je totalise 7376 pages et plein de genres et de pays différents. 



lundi 10 janvier 2011

Un lundi parmi tant d'autres 5°

Chez Zaza et Chrys, aujourd'hui, le sujet du lundi est le suivant :

UN OBJET. Qu'il s'agisse d'un objet utile ou inutile, indispensable ou futile, surprenant, insolite ou des plus ordinaires, rare ou précieux à votre cœur... Montrez-nous cette petite ou grande chose à moins que vous préfériez en parler, tout simplement. 


Pour beaucoup d'entre nous, blogueurs devant l'éternel, les objets les plus utiles sont notre appareil photo et notre ordinateur. L'appareil photo, c'était déjà fait chez Zaza, et l'ordinateur, je l'ai vu chez Liyah, et en plus, elle a le même ordinateur que moi !


J'ai donc cherché autre chose, un objet qui me sert au quotidien, quelque chose qui fait partie de mes habitudes, et là, ce midi, j'ai trouvé tout de suite et je me suis même demandé comment j'avais fait pour ne pas y penser plus tôt ! 
Cet objet, c'est le bento. 
Ou plutôt les bentos, car ma collection commence à être importante. 
Si vous vous demandez ce que c'est, c'est très simple, ce sont des boites à déjeuner à la mode japonaise, bien rangées et décorées. 
Pour voir les miennes, c'est par ici, sur mon autre blog, et voilà une partie de ma collection de boites vides : 




Pour vous montrer quand même à quoi ça ressemble, 
voilà un bento sur les poux fait cet été


Et un bento arc-en-ciel où les 7 couleurs sont représentés 



Cela fait un an et demi que j'ai succombé à la folie de ces petits bentobakos et aller manger à la cafétéria est devenu un vrai calvaire. C'est gras, peu équilibré, alors que dans mon sac à bento, il y a toujours plein de bonnes choses qui m'attendent. 
Je dois à l’honnêteté intellectuelle de préciser quand même que nous avons un "local de convivialité" au bureau et que je dispose donc d'un frigo et d'un micro-onde. ça aide :)

Et vous ? Cafet ou boite à déj' (ou bento) ?

Pour voir d'autres objets, les liens sont chez Zaza et Chrys





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