vendredi 4 mars 2011

Le diamant bleu de F. Farges et T. Piantanida


Il y a plusieurs jours que j’ai terminé ce livre sans parvenir à écrire ce billet.
Comme cela m’arrive souvent quand j’ai aimé un livre, il m’est difficile d’en parler juste après avoir refermé ses dernières pages. J’attends donc un peu, puis je rassemble mes souvenirs pour voir ce qu’il m’en reste. Il est des livres comme des gens, certains vous marquent durablement quand d’autres ne font que passer.

Cette lecture a d’abord été encouragée par un malentendu et un vague souvenir. J’aime beaucoup les romans historiques, les grandes fresques qui parlent des 16e et 17e siècles et j’ai entendu avec attention, il y a quelques années, une émission à la radio qui parlait du destin des diamants de Louis 14, et notamment du diamant bleu. 
Je m’étais donc imaginé que ce livre était un roman racontant les péripéties qu’avait subi ce diamant tout au long de son existence.
Eh bien, ce n’est pas du tout cela !

Les deux auteurs ne sont pas des romanciers, puisque le premier, François Farges, est professeur au muséum d’histoire naturelle de Paris, et le second, Thierry Piantanida, est auteur et réalisateur de films documentaires. Cette association promet ainsi un livre bien organisé et rempli d’informations historiques de bonne qualité.
Ce qui est le cas.

Le Diamant bleu retrace l’histoire de ce joyau de la couronne française trouvé par un marchand en Inde dans les années 1660. De retour en France, il le vend à Louis 14, qui le laisse d’abord de coté avant de le faire tailler pour qu’il devienne le plus beau diamant de l’époque.
Le tailleur de pierre crée une taille spécifique pour ce diamant et en fait un bijou très original et hors de prix.
Le Diamant bleu a toutefois une particularité : sa couleur. A l’époque, la mode est aux diamants blancs. Les diamants de couleur sont donc moins faciles à porter et moins appréciés.
Cela n’empêchera pas ce joyau de devenir une pièce maitresse de la collection des rois, malgré sa seconde particularité : il porte malheur.
C’est ce que pourront vérifier les possesseurs successifs de la pierre, disparu à la fin du 18e siècle avant de reparaître en Angleterre puis aux États-Unis sous une autre forme.

Le récit se place du point de vue du diamant. C’est son histoire qui nous est racontée, comme s’il s’agissait d’un documentaire écrit et non filmé.
De nombreux personnages sont évoqués, celui qui l’a trouvé, le marchand qui l’a ramené en France, le tailleur de pierre, le voleur qui s’en est emparé après la révolution…
Ils ne sont qu’évoqués, puisqu’ils jouent un rôle passager dans l’histoire du diamant, mais cela n’est pas très gênant. Pour les personnages les plus importants, les auteurs ne négligent pas de nous donner des informations complémentaires afin que le lecteur ne soit pas frustré.
Le livre présente aussi de nombreuses informations techniques, notamment en ce qui concerne les techniques de reproduction et de simulation puisque la pierre actuelle a été retaillée.

C’est donc une lecture très agréable, les pages s’enchainent les unes après les autres, et le lecteur a envie de connaître la péripétie suivante qui fera encore disparaître le diamant.  
Une lecture sympathique, distrayante autant qu’instructive qui donne envie de voir ce diamant et de revoir les joyaux de la couronne française.


Je remercie vivement les éditions Michel Lafon pour cette belle découverte. 



Restos du coeur, encore une année...

Ce n'est pas grand chose, mais pour que Danone et Carrefour offrent 10 repas supplémentaires aux restos du coeur, je profite de mon espace d'expression personnelle pour partager cette information qui a déjà beaucoup circulé sur les blogs et qui peut circuler encore jusqu'à ce soir.
Les restos du coeur sont devenus une institution, malheureusement pour notre société et heureusement pour ceux qui en ont besoin.
Soyons solidaires et pensons à eux ce weekend.
N'hésitez pas également à demander en entrant ce qui fait défaut dans la collecte. Il manque parfois des choses auxquels on ne pense pas, alors que les pâtes débordent.



Après 25 ans d’engagement, les Restos du Cœur organisent leur collecte annuelle pour offrir des repas aux plus démunis. Les 4 et 5 Mars, dans les tous les hypermarchés et supermarchés et partout en France, les clients seront sollicités pour acheter et donner aux Restos du Cœur les produits dont ils ont besoin.

A cette occasion, plus de 41 000 bénévoles seront sur place pour collecter les produits, aux côtés desquels se mobiliseront également 3 000 salariés de Carrefour et Danone.
En effet, pour la troisième année consécutive, Carrefour et Danone s’associent aux Restos dans le cadre d’un partenariat à plusieurs niveaux : mobilisation les jours de collecte, mécénat de compétence tout au long de l’année et opération promotionnelle du 16 au 22 Mars durant laquelle 1 repas est offert aux Restos pour l’achat de 4 produits.
Nous comptons également sur votre mobilisation à vous, blogueurs, pour soutenir les Restos du Cœur. Ainsi, pour chaque billet publié sur les Restos du Cœur, Danone et Carrefour s’engagent à offrir 10 Repas aux Restos du Cœur. L’an dernier, cette mobilisation des blogueurs avaient permis d’offrir 16 675 repas.

Si vous avez un blog, vous aussi, 
vous avez jusqu'à ce soir pour participer 
et pour les détails, c'est par ici...


jeudi 3 mars 2011

Préparatifs...

En cette soirée, collée devant la télé (j'adore The Good Wife sur la 6) j'ai trouvé un site bien pratique pour préparer son mariage. C'est par ici  

Et je me demandais justement s'il fallait que je mette un chapeau ou non.
Enfin, j'attends toujours mon invitation... Queen mum' m'aurait-elle oublié ?   





Demain, un billet de lecture...
et un billet de solidarité...

mercredi 2 mars 2011

Lucy psychiatre de Charles M. Schulz


Quand j’étais petite, je confondais volontiers Boule et Bill et Snoopy. D’ailleurs, mon chien portait ce nom, mais c’était un cocker-épagneul qui ressemblait fort à Boule.
Depuis, j’ai rétabli les choses et appris à connaître les Peanuts, mais en italien.
Lors d’un séjour de longue durée à Turin, je n’avais plus rien à lire en français et les livres importés étaient plutôt hors de prix.
Je me suis donc dit que c’était le bon moment pour commencer à lire en italien, et j’ai choisi des livres avec peu de texte, avant de lire des romans policiers pour adolescents.
Les volumes des Peanuts étaient nombreux, en petit format donc peu chers et assez expressifs pour que je n’aille pas chercher mon dictionnaire toutes les cinq minutes.
Avec les Topolino*, ils  m’ont permis de passer pas mal de soirées tranquilles ou de supporter les trajets en tramway.

De retour en France, j’ai découvert que Rivages publiait le même type de volume, mais avec une répartition différente.
Il existe actuellement neuf volumes publiés dans la collection Petite Bibliothèque. 
Les volumes sont de bonne qualité, avec un papier épais et une reliure solide.
Organisés en thématique, ils suivent l’évolution temporelle des dessins de Schulz et présentent une grande variété de dessins différents. 
Ce choix permet de faire ressortir les préoccupations récurrentes de l’auteur et les pistes de réflexion qu’il lance dans ses strips.

Imprimés en noir et blanc, ces livres présentent des strips de 4 cases très efficaces publiés à l’origine dans des quotidiens américains.
Ces volumes montrent des strips très différents de la bande dessinée de notre enfance. 
Alors que celle-ci est légère et privilégie les dessins où figurent Snoopy et son ami Woodstock, ou les préoccupations de joueur de base-ball de Charlie Brown, les volumes des éditions Rivages sont plus proches des petites BD satyriques du type Mafalda, par exemple. 
Ce ne sont pas toujours des gags très compréhensifs par des enfants, mais pour un adulte, c’est très drôle.

J’aime particulièrement Lucy psychiatre car la psychanalyse est vivement critiquée et c’est très drôle. Les petites leçons de philosophie de cette petite fille de cinq ans me font rire, sourire, et parfois réfléchir. Tous les sujets sont abordés de manière naîve mais fine et les planches font quasiment toutes mouches.

Un bon petit moment de lecture en perspective si vous craquez pour l’un des volumes de cette collection.



Et une BD de plus pour la BD du mercredi de Mango, pour  la PAL sèche du Bar à BD et  le challenge BD de M. Zombi.que je termine par la même occasion J




* Topolino, c’est le nom de Mickey Mouse en italien. Cela veut dire petite souris et c’est en Italie que le journal de Mickey et sa version mensuelle sont dessinés. 

mardi 1 mars 2011

Bilan de février


Le bilan du mois est bien maigre.
Il ne prendra pas beaucoup de place, et pourtant, je pensais pouvoir publier les billets en retard et lire plein de livres. On mettra cela sur le dos du mois de février, trop court et trop froid.

Je dois aussi vous avouer que d’ordinaire, je suis au soleil au mois de février. Mes dernières vacances remontent donc à pile un an et j’ai encore une trentaine de jours à attendre les prochaines. Pour patienter, je pense à ma valise, aux vêtements à emmener, aux vaccins, et surtout aux livres que je vais emporter.
Pour un mois, je prends généralement deux romans. Le guide Lonely planet est une lecture quotidienne et mes soirées sont souvent occupées par les gribouillis de mon carnet de voyage. Les romans sont donc destinés aux temps de transport, ce qui permet souvent de ne pas trop penser à l’état de la route, au chauffeur qui roule comme un fada ou à l’arrivée dans la prochaine ville où il faudra trouver un hôtel et repérer les lieux. D’ordinaire, nous finissons le voyage à Bangkok où je connais un libraire qui me reprend le livre terminé et me permet d’en choisir un autre pour le retour. De plus en plus de français laissent leurs livres sur place, ce qui fait qu’il a du stock.
Cette année, je ne sais pas si ce sera possible, car nous ne passons pas par Bangkok. On verra…




Quelques chiffres pour février :
16 billets
3 participations à des challenges validées
5 livres commentés
2 livres terminés
3 livres en cours
3 partenariats

Je n’ai rien lu dans ma PAL, et j’ai encore 5 livres à lire en partenariat.
Le Bucher sous la neige n’en finit pas de se terminer, et je crois que je vais le renvoyer au prochain lecteur sans le terminer. C’est un livre voyageur et je suis bien embêtée de le monopoliser si longtemps (toutes mes excuses Liliba).

Un mois en demi-teinte, donc, car je dois quand même dire que tout ce que j’ai lu était magnifique, et ça, ça rattrape tout, non ? 

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