samedi 7 décembre 2013

✻ Marathon de lecture coooooool !!!!!! ✻

Ce weekend, il fait froid, il fait gris, vous êtes fatigué, la fin de l'année approche, mais c'est aussi le marathon de lecture d'hiver !!

Aujourd'hui et demain, vous pouvez nous rejoindre pour lire au coin du feu, sous la couette, sur Facebook ou Livraddict pour partager vos lectures.




De mon coté, j'ai choisi la formule la plus souple et j'ai bien fait.
J'avais prévu de consacrer mon après-midi à lire, mais un souci pro m'a empêché de corriger un paquet de copies hier qu'il faut bien évacuer tout de même.
Je me mets donc à la lecture en cette fin d'après-midi, avec des maenneles restant de mon goûter d'hier, des munitions de lait au chocolat (mais en vrai, je me suis fait chauffer un chocolat maison) et plusieurs livres sélectionnés.


Photo toute moche de 17h :/

Je pense commencer par le Anne Perry et je vous tiendrai au courant demain de mon avancée.

Bonne fin de journée et bonne lecture...


MAJ de dimanche : 

Pas beaucoup de pages tournées mais ce marathon m'aura permis de me reposer, ce qui est déjà beaucoup en ce moment.

J'ai avancé de 150 pages dans le Anne Perry et 25 pour Tokyo Sanpo.
J'ai aussi bu beaucoup de thé, mangé des gâteaux, attendu que le temps file et regardé les nuages passés.

Un bon weekend en somme !!




vendredi 6 décembre 2013

Et votre semaine ?

Petites gaufres du dimanche
Finalement, j’ai bien aimé rédiger ce type de billet il y a deux semaines
Je crois que cela détend et permet de passer à autre chose alors je récidive et je vous soumets à nouveau mes râleries.
Mais je les accompagne des points positifs, parce qu’il ne faut pas rester sur de mauvaises impressions.


J’ai donc aimé ces derniers quinze jours :
  • Reprendre le fil de mes blogs et publier à nouveau.
  • Voir arriver la fin du semestre de cours avec un mélange d’impatience et de frayeur. Le temps qui passe trop vite est un ennemi qui empêche de faire tout ce qu’il y a sur ma To do list, mais une semaine à tenir, ça vaut tous les efforts J
  • Lire de bons bouquins échangés avec les copines de blog.
  • Profiter des rayons de soleil derrière ma fenêtre.
  • Commencer à dénicher les cadeaux de noël, les empiler dans mon salon en attendant de les emballer. Il y a deux ans que je n’ai pas fêté Noël en famille, ça commençait à me manquer. On ne sait pas encore dans quelle maison on va fêter ça, mais j’ai envie d’arriver les bras chargés de boîtes en tous genres.  
  • Vider un peu ma bibliothèque en envoyant des livres grâce à Pochetroc. J’envisage aussi de vendre les grands formats ou de les envoyer contre le paiement des frais de port. A réfléchir.
  • Jeter 6 sacs poubelles de 100 litres de trucs inutiles qui encombraient ma maison et mon esprit (+ 2 TV + 2 vieux écrans d’ordinateur, oui, nous avons un grand grenier et la sale manie de ne pas jeter).
  • Commencer à réfléchir à des couleurs qui iraient bien ensemble, trouver un joli papier peint à étoile, laisser monsieur peindre les plinthes pour débuter, chercher des stores…



Le brouillard ne nous a pas quitté.



Et je n’ai pas aimé :  
  • Avoir une collègue sur le dos en permanence. Elle trouve toutes les semaines un nouveau truc pour me mettre hors de moi, pour me vexer ou me léser professionnellement. Je suis une fille gentille, alors j’ai du mal à dire quelque chose, mais elle a atteint mon seuil de tolérance (pourtant très très haut), et malheureusement, cela n’arrange pas les choses (mais cela ne semble pas les empirer non plus, et ça soulage).
  • Remplir mon agenda de janvier de réunions toutes plus inutiles les unes que les autres (mais c’est le job en janvier et ça me sortira avant mon hibernation prolongée).
  • Aller à la MGEN toutes les 3 semaines depuis juillet pour cause de grave incompétence et / ou de gros gros bazar dans leur gestion (et je craque un peu là !). Songez plutôt que depuis 2 ans et demi, ma situation n’est toujours pas régularisée à la MGEN de Paris ! Et ce n’est pas faute de réclamer pourtant !
  • Apprendre qu’il y a grève SNCF le 12 décembre, soit mon dernier jour de cours que j’aurais aimé paisible.
  • Aller à la CAF et compter 30 personnes devant moi. Je n’avais pas pris de livre, je n’ai donc pas pu attendre ^-^. Mais du coup, j’y retourne lundi prochain à la première heure et équipée cette fois. Je sais que cela ne servira pas à grand chose, mais j’aurai l’impression d’agir.



C'est la Saint Nicolas !! 



Voilà pour cette fois. C’est déjà pas mal, n’est-ce pas ?
Dans 10 jours, je serai en vacances.

A moi le tricot, le crochet, le ménage, le rangement, la lecture, le farniente…  

Bon weekend ! 


jeudi 5 décembre 2013

Lady Hunt de Hélène Frappat

Voilà encore un livre très présent sur les blogs ces temps-ci.
Pourtant, c'est un roman assez atypique, qui aborde des thèmes vraiment particuliers.
Je ne pense pas qu'il puisse plaire à tout le monde, bien au contraire.
Il faut accepter de se laisser aller aux dérives des personnages, aux hallucinations, aux rêves ésotériques.
Il faut laisser la rationalité aux marges de ce roman.
C'est un pari qu'a fait l'auteur, mais son écriture devrait pouvoir convaincre les lecteurs réticents.

Autour du Parc Monceau, Laura fait visiter des appartements sans conviction.
Elle entretient une relation avec son patron qui lui donne des rendez-vous clandestins dans de grands logements vides, avant de rejoindre son chat qui l'attend dans son petit appartement.
Mais la nuit, ses rêves la hantent.
Luna l'attire, la repousse, la maison qui lui apparaît semble la proie des flammes sans brûler vraiment.
Puis le rêve rejoint le jour.
Lors d'une visite, un petit garçon disparaît, comme aspiré par un appartement dont les miroirs ne renvoient plus les reflets.
Et puis il y a Élaine, la sœur de Laura, qui attend un enfant sans savoir ce qui l'attend...

Il est difficile de savoir par où commencer pour parler de ce roman.
Ce livre est surprenant. Il mêle le surnaturel et la maladie pour les fondre en instillant un doute dans l'esprit du lecteur.
S'agit-il réellement de surnaturel ou Laura est-elle en train de sombrer dans la maladie ?
Il y a néanmoins plusieurs indices qui sont placés dans le récit et l'oriente vers le surnaturel.
Je ne vais pas les lister ici, mais le plus fragrant m'a semblé être le nom de famille de Laura et le nom de son village d'origine.
Le kern est censé avoir une signification ésotérique qui remonte aux druides et aux traditions celtiques. Ils symbolisaient un lieu important et pouvaient être destinés à célébrer les anciens et les morts.
Il se teinte donc forcément d'un peu de surnaturel.
Néanmoins, le plus flagrant reste tout de même le nom de Kardec (quoi qu'il faille sans doute s'y connaître un peu).
Allan Kardec est effectivement le fondateur du spiritisme !!
Il pensait être la réincarnation d'un druide portant ce nom et si vous vous rendez sur sa tombe au Père Lachaise, vous pourrez faire un vœu et il l'exaucera (il est censé le faire en tout cas).
Avec ces indications, il me paraissait évident que le chemin à suivre était plutôt surnaturel.

Mais revenons au roman.
L'écriture d'Hélène Frappat est délicate, ciselée et douce.
Il n’y pas de heurts dans ce texte, pas de coups mais une lente glissade vers la folie, la mort ou au contraire, la compréhension.
Seuls ceux qui adhèrent le sauront.
Cette écriture ciselée emporte le lecteur en utilisant les poèmes de Tennyson, le mélange de la langue anglaise et du français, la première venant apporter un peu d’onirisme à la seconde.
Les poèmes en anglais restent parfois hermétique à celui qui ne maîtrise pas cette langue, mais là encore, cela s’éclaire à la fin, et l’idée principale est transmise dans la suite du texte.

C’est finalement un roman de l’intérieur que l’auteure nous offre ici.
Le lecteur entre progressivement dans l’esprit de Laura, dans ses rêves et ses obsessions.
Il sent son inquiétude, ses peurs, son égarement en espérant le sauveur, celui qui lui tendra une main salutaire.
L’image du reflet est omniprésente, dans les reflets qui apparaissent ou disparaissent, dans l’image de Lady of Shalott, dans ce que l’on croit et ce qui nous échappe.

Mais tout ne nous échappe-t-il pas à un moment de nos vies ? Et tout n’est-il pas un simple reflet de ce que l’on croit ?

Le roman pose de nombreuses questions, il utilise beaucoup d’images, de thématiques, que je ne pourrais citer ici tant il est riche.
Sous une apparence de simplicité, il donne à voir et à penser et révèle une profondeur bien plus insondable que prévu.

Je ne saurais que conseiller ce roman, tout en ajoutant qu’il ne plaira pas à tout le monde.
C’est un livre atypique qui demande à son lecteur de se laisser aller et de se couler dans ses pages.
Mais si cela vous tente, choisissez un bon fauteuil, un plaid, préparez-vous une tasse de thé et quittez votre réalité.


Je vous envoie aussi sur le billet de Galea qui dit beaucoup de choses aussi sur ce roman sans trop en dire, ce qui est toujours agréable :)











mardi 3 décembre 2013

Esprit d’hiver de Laura Kasischke

Voilà un livre très présent sur les blogs en ce moment.
Il faut dire que l'auteure Laura Kaschichke n'en est pas à son premier roman et d'autres avant celui-ci ont déjà fait parler d'eux.
J'ai beaucoup vu Les revenants par exemple depuis qu'il est sorti en poche, et je l'ai moi-même ajouté à ma PAL.
Comment résister alors lorsque Price Minister a proposé d'envoyer ce livre aux blogueurs contre une critique ?

Holly est mal réveillée.
En ce matin de Noël, le réveil n'a pas sonné et il est déjà 10h quand elle sort de son lit.
Tandis que son mari file en vitesse à l'aéroport chercher ses parents, elle se lève sans trop savoir par quoi commencer.
Il lui faut préparer le déjeuner avant l'arrivée des invités, mettre la table, s'habiller et apparemment, il lui faut aussi réveiller sa fille qu'elle n'entend pas s'agiter dans la maison.
Mais une pensée l'obsède depuis le réveil, une pensée qu'il lui faut noter avant qu'elle ne disparaisse, une pensée qui s'est manifestée juste avant le réveil et qui risque de disparaître si Holly ne la fixe pas, une pensée inquiétante, une menace qui pèse sur sa famille...

Ce roman démarrait bien avec un début pareil.
Le résumé était alléchant et je m'attendais à lire un bon thriller bien conçu, avec des fausses pistes, des menaces et une résolution finale qui explique tout.
Oui, mais voilà, ce ne fut pas le cas.

Je crois que la raison principale réside dans ce brouillage des genres.
Il me semble que ce roman souffre d'un mélange des genres un peu déstabilisant pour la lectrice que je suis.
Je croyais lire un thriller, et je me suis retrouvée dans un roman psychologique, un huis clos entre deux personnages (ou trois ?).
Ce changement de direction m'a déstabilisé et je ne savais plus ce que je devais attendre du roman.
Mes attentes était déçues, et dès la page 80 j'ai attendu qu'il se passe quelque chose, que la fin arrive.

Malgré cela, les pages de ce roman se sont tournées sans difficulté.
Je ne me suis pas forcée pour le finir et j'avais tout de même hâte de connaître la fin.
Du coup, j'aurais aimé que l'histoire s'accélère dans la dernière partie, mais là encore, je crois que j'étais restée sur mon idée de thriller.
Comme ce roman n'en est pas un, il fonctionne nécessairement autrement.

Mais parlons un peu de la fin (sans la dévoiler évidemment).
Je ne sais pas si je lis trop de polar et de thriller mais je l'avais deviné.
Il y a donc eu peu de surprise à découvrir ce que Laura Kasischke avait imaginé.
Les reprises incessantes que fait l'auteur finissent par être agaçante et sont trop visibles dans le fil du récit.
Les grands yeux de Tatiana, l'insistance sur la description de sa fille bébé, la blancheur bleutée de sa peau, son odeur de shampoing, tout cela obsède Holly, je le conçois, mais ce sont également des panneaux affichés trop souvent à mon goût.
Je n'insisterai pas non plus sur l'obsession de Kasischke pour le shampoing L'Occitane mais j'espère qu'elle en a reçu un plein carton pour leur faire une telle publicité.

Finissons tout de même sur une note positive.
Le récit de Holly en ce jour de Noël alterne avec des moments de réminiscence où elle se souvient de ces deux voyages au cours desquels elle a découvert la Sibérie et les orphelinats russes.
Le choc culturel est logiquement brutal entre ce couple d'Américains moyens et une réalité froide et distante où les enfants sont une marchandise comptable qui doit arriver sans défaut auprès de ceux qui l'ont payé.
Mais Holly se souvient également de l'origine de cette adoption.
Les femmes de sa famille ayant toutes souffert de la même maladie, elle a opté pour un choix radical, ce qui l'a obligé à se tourner vers l'adoption.
Ce choix médical me semble pour l'instant assez américain, mais il fait tout de même réfléchir et l'on ne peut que s'interroger sur ce que l'on choisirait dans une situation analogue.

En bref, je dirais que si vous connaissez déjà Laura Kasischke, si vous aimez les romans psychologiques, les huis clos un peu angoissant, ce roman pourrait vous plaire.


Ce billet contient beaucoup de « je » car il présente mon point de vue ultra personnel.
Il y a évidemment des blogueurs et beaucoup de lecteurs qui ont aimé alors n'hésitez pas à vous faire votre propre idée.









dimanche 1 décembre 2013

Un bon livre...

Le temps est gris mais il ne faut pas se laisser abattre ! 


Bon dimanche !! 



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