dimanche 9 octobre 2016

Gâteau à la ricotta et au citron (Torta di limone e ricotta)

J'ai écrit sur ce blog il y a quelques jours que j'arrêtais les gâteaux mais... sérieux... vous m'avez cru ?
Non mais bon, j'avoue, j'ai craqué.
Vendredi, devant mon pot de ricotta proche de la date de péremption, je n'ai pas pu résister.
J'ai sorti un citron, la farine, les oeufs, le beurre, et zou, sans même m'en apercevoir, j'avais préparé un gâteau.




Pour tout vous dire, alors que d'ordinaire je dois manger la majorité du gâteau (mon homme n'aime pas trop et mademoiselle est bipolaire sur ce point), celui-ci a difficilement passé la soirée de vendredi.
Samedi matin, il n'en restait plus qu'un tiers et je l'ai vite pris en photo avant qu'il disparaisse complètement.
Ce doit être un critère de qualité.




Comme c'est le mois italien chez Eimelle, c'est une recette qui tombe à pic.
Elle donne un gâteau moelleux, aérien, délicatement parfumé au citron, et chaque fois que la prépare, je me demande pourquoi je m'entête à préparer parfois des cakes au citron.
Franchement, cela n'a rien à voir et celui-ci est vraiment meilleur.
D'ordinaire, j'obtiens un gâteau plus levé, bien bombé.
J'ai été pas mal dérangée pendant que je préparais la pâte (à 18h, heure fatale pour les enfants...) et du coup, elle était moyennement bien mélangée et j'ai sans doute cassé les blancs.
Et pourtant, le gâteau était excellent.
Foncez donc acheter un pot de ricotta et lancez-vous !!




Pour un moule à manqué de 22 cm : 

  • 75 g de beurre très mou
  • 170 g de sucre (je mets 150-160)
  • 75 g de ricotta
  • 3 oeufs blancs et jaunes séparés
  • 175 g de farine
  • zeste de 1 citron
  • 3 cuillères à soupe de jus de citron frais (j'ai mis le jus du citron entier)
  • 1 1/2 cc de levure chimique
  • Sucre glace pour la déco éventuellement

Beurrer un moule à manqué et mettre un disque de papier sulfurisé beurré au fond, puis fariner le plat. Préchauffer le four à 180°.
Dans un saladier, fouetter le beurre et le sucre, puis ajouter la ricotta.
Battre les jaunes d'oeufs et les incorporer au mélange, ajouter 2 cs de farine, le zeste et le jus de citron.
Tamiser la levure et l'ajouter au reste de farine, puis verser dans la pâte et mélanger.
Battre les blancs en neige ferme et incorporer au mélange.
Verser la pâte dans le moule.
Cuire 45 minutes, vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau.
Sortir le gâteau, le laisser refroidir 10 minutes puis le démouler sur une grille à pâtisserie.
Le saupoudrer de sucre glace (ce que je ne fais pas, c'est trop sucré mais c'est très bon avec).

Régalez-vous et savourez en oubliant qu'on est dimanche soir !!!




La chanson énervée du dimanche soir pour bien entamer la semaine... 





Et d'autres recettes chez Syl. 





Et le mois italien c'est chez Eimelle




vendredi 7 octobre 2016

Georges, le drôle de magazine pour enfants !

Ce mois-ci, on a reçu un magazine très coloré, avec un beau papier épais et une couverture toute douce.
Quand j'achète un magazine, j'avoue, il faut que notre relation tactile soit parfaite.
Un papier tout gris, un peu trop fin, où la main ne glisse pas et je sais que cela ne durera que le temps d'un trajet.
Mais ici, point du tout !




Quand on prend Georges dans ses mains, on sent tout de suite qu'une relation solide peut commencer.
Il est costaud, il sent bon et il est beau !

mardi 4 octobre 2016

Millénium 2 ou l'inconvénient du tome 2

Cet été, j'ai eu une furieuse envie de retrouver Michael Blomkvist et Lisbeth Salander. 
J'avais adoré le tome 1 et la version audio du tome 2 attendait bien sagement. 
Dans un moment de creux, au mois de juillet, j'ai donc remplacé Marie Kondo que je venais de terminer par Millénium 2, ce qui, vous en conviendrez, n'est pas tout à fait la même chose. 
Alors que je pouvais écouter Marie Kondo avec ma fille dans la même pièce, cela devenait beaucoup plus difficile avec les aventures de Lisbeth Salander, il faut bien le dire. 

Lisbeth profite des plages des Caraïbes. 
Avec l'argent "mis de côté", elle peut voir venir et se contente de profiter de la vie, enfin à sa façon à elle. 
Pendant ce temps là, Mikael Blomkvist se demande où elle est et quand est-ce qu'il pourra bien la revoir. 
Mais pour le moment, il a autre chose à faire. 
Un journaliste free lance, Dag Svensson, a proposé à Millenium de publier un livre avec les conclusions d'une enquête menée avec sa femme. 
Mia Svensson a en effet interrogé de nombreuses prostitués pour sa thèse de doctorat et ils ont découverts un réseau aux nombreuses ramifications qui pourrait bien faire tomber des personnes importantes...

Bon, soyons clair dès le départ, j'ai moins aimé que le premier. 
Les tomes 2 sont parfois moins vifs que ceux qui les précèdent, parce qu'ils donnent plus d'informations sur les personnages, parce qu'ils préparent le tome 3, parce que le charme de la nouveauté s'est émoussé, parce que l'auteur était moins performant, parce qu'il en avait marre, parce qu'il avait déjà signé le contrat et qu'il fallait l'écrire, parce que le personnage était contrariant, parce que c'est comme ça... 
(rayez la mention inutile... ou pas)

Ou bien c'est moi qui en attendait trop mais je n'ai pas retrouvé la vivacité du premier tome (alors que, pourtant, il ne s'y passait pas tant de choses que cela contrairement à celui-ci). 
Les évènements s'enchaînent, Lisbeth se cache, puis elle ne se cache plus, mais l'histoire cadre m'a paru moins intéressante et moins forte. 
J'ai même eu du mal à m'en souvenir alors que je me rappelle très nettement du tome 1 et même du tome 4 ! 
J'ai trouvé que cette histoire de réseau de prostitution était trop au second plan et apparaissait comme un prétexte pour nous raconter la vie de Lisbeth, véritable héroïne de ce volume qui manque d'être tuée à chaque coin de rue. 
C'est intéressant parce qu'on en apprend plus sur le personnage, il y a un petit côté thriller qui va bien, mais comme j'ai lu le tome 4 pour le prix Audiolib, je connaissais déjà l'information la plus importante. 
J'aurais donc aimé un peu plus d'équilibre. 

Alors évidemment, si on lit toute la trilogie, on peut difficilement s'en passer (et on aurait tort de le faire), et ce livre permet tout de même de passer un très bon moment de lecture. 
C'est toujours aussi bien construit, il y a du suspense, des retournements de situation, des fils différents qui se rejoignent ensuite.
Le style n'est pas hyper recherché, mais on s'en fiche un peu. 
On retrouve la rédaction de Millénium avec plaisir, on a peur, on verse une petite larmichette, et on est content que ça dure 1000 pages pour pouvoir rester longtemps dans cette histoire. 
Ne fuyez donc surtout pas, ce n'était pas mon intention. 
Mais lisez le en sachant qu'il est différent du premier, avec peut-être moins d'attentes que moi et vous serez moins déçu (voir pas du tout). 
Et il y a aussi des chances que vous aimiez plus que moi, je suis parfois grincheuse. 

Un deuxième tome parfait donc pour les fans de Lisbeth Salander, pour les fans de Millénium, pour ceux qui ont lu le tome 1 même s'il est un petit peu moins bon que le premier. 

(Et moi, j'ai déjà le 3, je le garde pour cet hiver quand il fera bien froid...)




dimanche 2 octobre 2016

Sunday mood de début octobre


Bon, l'heure est grave.
Depuis un mois, j'ai beaucoup bossé.
La rentrée étant passée par là et la forme étant un peu revenue, j'ai passé mes soirées devant ma pomme, mes journées aussi quand je pouvais, mais pas trop sur ce blog.




Septembre a aussi été un mois sinistré, sinistre, sin titré (sans titre, j'essaie de faire de l'humour) puisque je n'ai quasiment pas eu le temps de lire !!
Du coup, la pile de nouveautés de la Rentrée Littéraire s'est lourdement empâtée et il me faut à présent m'y consacrer corps et âme (enfin bon, pas complètement quand même hein).




Par contre, mon médecin, lui, trouve que c'est moi qui me suis empâtée.
Alors vous l'avez vu aussi, plus de recettes du dimanche, plus de gâteaux, de biscuits, de cookies, de cakes, mis à part des pancakes en début de mois, depuis mon four est vide !
C'est la misère.
J'ai des rechutes, je ne vous le cacherais pas, je croque du chocolat.
Je me venge sur le salé pour essayer de me désintoxiquer, je prend parfois un tout petit paquet de bonbons à la boulangerie quand vraiment je n'arrive pas à me raisonner.
Mais j'y arrive.
Petit à petit, ma balance respire un peu plus, même si c'est très long (mais ce sera plus durable sans doute).
Parce que moi, en fait, je m'en fous un peu.
Mes kilos sont là à cause de la grossesse, de l'allaitement (qui a sérieusement cru que cela faisait maigrir ? Franchement ? vous connaissez le mot composé "rétention d'eau" ?), de la fatigue, du stress, des croissants du matin, des goûters du soir...
Mais c'est moi.
Evidemment, je serais plus légère, ce serait sans doute mieux (pour mes genoux surtout), et comme beaucoup d'entre nous, je regarde les femmes minces comme des individus qui sont capables de se maitriser face à une assiette de raclette.
Je les regarde aussi avec pitié car elles ont peut-être une vie moins marrante !
Et puis pour tout vous dire, ce ne sont que 10 kilos qui m'enquiquinent, dont déjà 2 se sont envolés !




Et ce matin, ma minette s'est éclaté la joue sur sa table de chevet alors j'ai repris ce billet en pensant que franchement, tout ça m'importait encore moins.
Je me suis jetée sur le pot de glace qui était au congélateur, j'ai mangé des Twix... et j'ai fait une tarte aux prunes avec celles qui trainaient dans la corbeille à fruits !
(bon, j'avais oublié de mettre du sucre dessus, c'est un peu amer, mais on fera avec)
Je crois que je vais fuir ma balance pour les prochains jours mais on s'en fout en fait.
Il faut que j'encaisse cette 4e cicatrice sur son petit visage tout doux et même si c'est en bas de la joue, juste là où on bascule vers le cou, mon coeur à moi est en miette.




Et sinon, ce mois-ci, c'est le mois italien chez Eimelle alors comme il y a de la ricotta dans mon frigo, il y aura peut-être quand même une petite recette un de ces quatre dimanches.

Voilà.
Ce soir, j'ai le coeur en berne, le gros blues du dimanche soir, mon cartable à préparer et je déteste travailler le lundi.
Je me suis préparé à manger, mais je ne l'ai pas mis dans une boite et je ne suis même pas sûr que je l'emporte tellement ça me saoule d'y aller.

Allez, bonne semaine quand même !
Je m'en vais retrouver mon crochet et mon oreiller !!

Et pour vos oreilles, une chanson qui fait pleurer, c'est de saison...







samedi 1 octobre 2016

Moi après mois : septembre 2016



Paniquer face à la rentrée qui arrive / Réussir à travailler quelques jours efficacement / Aller faire cette prise de sang qui attendait depuis deux mois / Faire le tour du village en riant avec mademoiselle / Lui faire découvrir les glands, les noisettes, les châtaignes / Découvrir enfin pourquoi ces trois là ne sont pas restés / Voir un médecin peu psychologue / Passer une merveilleuse journée à la mer, une journée volée au temps comme on en voudrait plus / Refaire une prise de sang / Oh bah dites donc ! Ma collègue vous a pas loupé. Je vais piquer au même endroit comme ça il n’y aura qu’un bleu… Aïe ! / La pré rentrée, c’est chiant !/ La 4e pré-rentrée, c’est encore plus chiant ! / Retrouver les collègues et rire un bon coup / Et puis sombrer dans les idées noires, s’y enfoncer, s’y perdre, disparaître / Se dire à chaque pas « est-ce le dernier de ma vie d’avant ? » / Imaginer le pire, ne plus pouvoir s’en défaire, trouver que le monde est bien insouciant finalement / Et puis reprendre pied sans même s’en apercevoir, parce que la journée a été belle, parce que le soleil brillait, parce que mademoiselle a fait plein de câlins comme si elle sentait qu’il fallait chasser la noirceur / Manger dehors pour fêter la fin de l’été dignement… encore une fin / Lire de beaux livres, ça distrait aussi des idées noires / Et attendre, encore attendre, ne plus pouvoir se concentrer, être toujours fatiguée, s’énerver pour un rien / Avoir sans cesse dans le viseur ce mot de 7 lettres qui dit tant de choses à ceux qui l’entendent / Et puis finalement, ce n’est pas si pire / Les symptômes croisés, c’est le pire pour le mental madame, on s’imagine des trucs… mais finalement, c’est quand même pas si mal, non ? / Bah si / Le soleil qui accompagne le retour à la normal / Les mots qui font peur qui s’éloignent… pas pour cette fois... mais peut-être un jour / Se remettre au boulot / Dur dur, mais ça avance bien / Crocheter une pastèque (toujours pas finie) / Profiter des derniers jours de soleil pour manger encore dehors, grappiller de la vitamine D / Abandonner le crochet / Travailler, travailler encore et encore mais voir le bout du tunnel approcher / Retrouver des choses / Continuer à ranger, trier, jeter (oui, il restait des trucs à jeter !!) / Changer de canapé (enfin), ça fait trop du bien / Réussir à mettre tous les morceaux du canapé dans la voiture / Envoyer un mail risqué / Monter le canapé et réussir à comprendre la notice du premier coup / Devoir attendre 72 h pour se vautrer sur le canapé… / Recevoir une réponse positive et prévoir la réorganisation plus cool du boulot / Prévoir de passer une première après-midi à larver sur le canapé / Voir mon bébé disparaître pour laisser place à une magnifique grande petite fille (mais quand même, où est mon tout petit bébé ?) / Recevoir des livres, encore des livres / Vous présenter de beauxlivres qu’on adore / Ecouter ses petits mots tout mignons / Ne pas arriver à finir septembre avec le planning à jour pour cause de petit crampon (actuellement sur mes genoux) 















D'autres moi après mois chez Moka






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