mercredi 28 juillet 2010

Un challenge qui ne dépend pas que de moi...

Je viens de découvrir sur le blog de George S puis sur le site de Sophie / Herisson une proposition de chaîne de livres.
Il s'agit pour chaque participant de trouver six volontaires pour participer avec lui.
Ainsi, si je trouve ces six volontaires, je serai moi-même un volontaire de George.
Pour chaque participant, il s'agit d'envoyer un seul et unique livre et de recevoir jusqu'à 36 livres. Une bonne idée, non ?


Bon, c'est un peu compliqué, mais en gros, je dois trouver six personnes qui enverront chacune un livre à George S, et ces six personnes (vous peut-être ? ) trouveront elles-mêmes six personnes qui m'enverront chacune un livre.
La chaine se poursuit ainsi, et même si quelques maillons abandonnent, on peut quand même espérer une bonne dizaine de découverte livresques.

Alors, ça intéresse quelqu'un de devenir l'une des six personnes qui participeront avec moi ?
hh

mardi 27 juillet 2010

Le Talisman de Walter Scott

Je suis une fan de Walter Scott depuis que je suis passée sur les bancs d’une faculté de Lettres.
Je le connaissais déjà, mais dans mon jeune temps, le seul roman disponible était une version simplifiée de Quentin Durward, et j’avais beau enquiquiner mon fidèle libraire, il n’arrivait pas à trouver autre chose.
Bien sûr, je l’ai lu, mais ça n’a pas grand-chose à voir avec la fougue et les développements enfiévrés de Walter Scott.
Imaginez mon euphorie quand la collection Bouquin a sorti un énorme volume contenant Waverley, Rob-Roy et la Fiancée de Lamermoor, sortie qui coïncidait avec la création d’un cours sur le roman gothique où Waverley figurait en bonne place.
Je les ai donc lu, au moins deux fois, je crois, décortiqués, analysés et surtout appréciés.
Puis il a fallut attendre qu’un autre éditeur fasse de même.
Et là, ce magnifique éditeur qu’est Phébus, a accomplit l’exploit : la parution de vieux Walter Scott.

Certains titres ne sont pas vraiment connus, ce qui m’a amené à penser que peut-être, ils étaient moins bien que ceux dont on connait par cœur les titres : Ivanhoé (que je n’ai pas encore lu, chouette) ou La Fiancée de Lamermoor.
Il fallait tenter pour le savoir, et j’ai donc lu le Talisman.

Dans ce roman, publié en 1825, Kenneth est un chevalier énigmatique dont la position social et nobiliaire semble compromise par un secret bien caché.
L’histoire se déroule à la fin de la troisième croisade, au 12e siècle. Richard Cœur de Lion, accompagné de plusieurs rois européens, affronte Le Sultan Saladin pour conquérir la Palestine et garder Jérusalem.
Mais le roi Richard est malade, et ne peut occuper sa position de chef. Il s’ensuit des dissensions parmi les rois, et certains menacent de partir.
Parallèlement, les templiers fomentent un complot pour reprendre la direction des combats.
Le camp des croisés est donc le lieu de luttes internes qui risquent de mettre fin à la croisade.
Au milieu de tous ces intérêts croisés, le chevalier Kenneth apparaît comme un noble pauvre et désespéré qui tente de se racheter et de se faire une réputation auprès du roi. Il est écossais, ce qui lui impose de montrer sa valeur. Il est également amoureux d’une femme inaccessible, Edith de Plantagenêt, qui appartient à la famille royale.
Pour mériter son amour et se faire une place parmi les chevaliers proches du roi, Kenneth va accomplir une série d’actes de bravoure et croiser de nombreux personnages ennemis ou amis.
Le roman narre ses aventures, avec forces rebondissements et surprises pour le lecteur.

J’adore les atmosphères à la fois noires et romantiques des romans de Walter Scott, et je dois dire que j’ai été gâtée. Même dans le désert et sous un soleil implacable, l’intrigue est tendue et le lecteur en attente.
Les personnages principaux sont bien décrits, ils ont une profondeur et on entre directement dans leur psychologie. Ainsi, Saladin, le Roi Richard et Kenneth deviennent des familiers quand on a refermé le roman.
Je regrette toutefois la minceur des personnages féminins. Edith est aperçue, elle intervient peu et subit plus qu’elle n’agit, même si on la sent volontaire. Il en est de même de certains hommes, comme l’ennemi de Kenneth auprès du roi, dont on attend plus d’action.
Il y a également quelques longueurs au deux tiers du roman. Quelques cinquante pages se succèdent sans qu’il s’y passe quoi que ce soit de percutant.

Verdict : du vrai Walter Scott comme on les aime, trépidant et passionnant, avec quelques petites faiblesses qui se font oublier.

Le jour de la parution de ce roman, le 22 juin 1825, est également sorti Les Fiancés, premier volet des Histoires du temps des croisades, qui ne semble pas édité en France. Mais je crois que pour le prochain, je choisirai Ivanhoé



Ce livre est ma contribution au challenge J'aime les Classiques pour le mois de juillet.
C'est aussi un passage en Ecosse pour le Challenge Tour du monde.



C'est ahh

lundi 26 juillet 2010

Encore quelques challenges

Je poursuis la liste des challenges auxquels je prends part (cf. et aussi)
Ils sont tous récapitulés sur une page ici, qui constitue un peu mon bloc note, et si j’étais très prévoyante ou très organisée,  j’envisagerai presque de ranger ma bibliothèque en piles correspondant aux différents challenges en cours.
Mais je ne l’ai pas encore fait…

Je suis donc monté en marche dans le train de deux challenges pas trop contraignants, et qui permettent de revisiter les auteurs classiques (pour la majuscule, c’est selon. On peut la mettre ou pas, mais tout dépend ce que vous entendez par « classique » et si c’est un adjectif ou un nom).

Le premier est organisé par Marie et ses carabistouilles et s’intitule « J’aime les Classiques ».
Il s’agit de lire un Classique chaque mois et de lui signaler le lien.
J’ai commencé en mai, et j’ai lu Mademoiselle de Scudéry de Hoffman, puis Le Moine de Lewis.
Au mois de juillet, je lis Le Talisman de W. Scott.
Et pour le mois d’août ? Je cherche.

Le second petit challenge est organisé par Cynthia, c’est le challenge 2 euros.
Folio et Librio publient régulièrement des petits volumes, souvent libres de droit, qui se lisent rapidement, mais peuvent présenter des textes  majeurs dans l’histoire littéraire.
Ce challenge permet donc d’en lire quelques uns et le récapitulatif donne surtout des informations quant à ceux qui ont été publiés.
C’est plus facile pour faire son choix.
Pour le moment, j’ai lu Pour une nuit d’amour d’Emile Zola. 
Le prochain est déjà acheté, mais j'en ai quelques uns, alors il faut que je me décide.

A demain pour le Talisman de W. Scott et plus tard pour d'autres challenges...

hh

dimanche 25 juillet 2010

Une bibliothèque...

Je reprends l'idée de Delphine's Books que j'ai trouvé excellente, et je vous pose moi aussi une devinette du dimanche.

Cette bibliothèque, où les inscriptions sont en partie en français comme on le voit sur cette photo, est située quelque part dans le monde, mais où ?


Ces inscriptions françaises devraient être un indice, et si vous n'avez pas trouvé, le mot bibliothèque est écrit dans la langue locale au dessus de la porte. 
Je n'ai pas de photo de l'intérieur, cette photo ayant été prise pendant un jour férié local. 
Un petit coup d'oeil à la porte nous a pourtant permis de voir qu'elle était pleine de livres, dont beaucoup sont en français. 

Avez-vous trouvé ? 

Edit pour ceux qui ne liront pas les commentaires jusqu'au bout (ce que je peux comprendre) : 
Cette bibliothèque est située à Phnom Penh, au Cambodge, dans l'ancienne Indochine. 
Le parc était en train d'être réaménagé, je n'ai donc pas fait de photo. Toutefois, si vous passez par là, allez y faire un tour, il y fait frais. 
hh

jeudi 22 juillet 2010

Le Peintre de batailles d'A. Perez-Reverte


J’apprécie depuis plusieurs années les romans d’Arturo Perez Reverte.
J’ai commencé à le lire en dévorant le Tableau du Maitre Flamand, et en lisant ensuite le Club Dumas. Deux bonheurs de lecture.
Mais celui que je préfère reste la Peau du Tambour. C’est un roman sensible, plein de rebondissements, plutôt dans la veine policière tout en étant structuré autour d’une intrigue solide où les personnages ont de l’épaisseur.
Après l’avoir lu, c’était difficile de lire un autre roman de cet auteur et il me fallait le choisir avec précaution.
Eh bien, j’ai mal choisi ! Deux fois !
J’ai voulu enchainer avec Le Maitre d’escrime, et je me suis arrêtée au bout de 50 pages. J’ai laissé passer plusieurs années, et j’ai entamé le Peintre de batailles.
J’ai eu plus de courage, mais je l’ai lu en alternant sa lecture avec d’autres livres car la narration s’étire en longueur.
Faulques, un ancien photographe de guerre, a acheté une tour isolée sur les bords de la Méditerranée, où il a décidé de peindre une fresque immense, circulaire, représentant une sorte de sublimation de ce qu’il a vu en prenant toutes ses photos et pendant les guerres qu’il a vécu. Le travail est difficile, inspiré par les peintres qu’il admire, ce qui permet à l’auteur de citer et de décrire de nombreux tableaux de maître (là, les amateurs d’art seront comblés).
Puis un jour apparaît un homme, Ivo, qui affirme que Faulques l’a pris en photo pendant la guerre en Yougoslavie alors qu’il fuyait les zones de combat en uniforme et la mine défaite. La photo a fait le tour du monde, et Ivo accuse Faulques d’avoir brisé sa vie en faisant de lui une icone négative. Psychologiquement, l’homme vit très mal le « vol » de son image et sa notoriété involontaire.
Il va revenir chaque jour, et laisse deux semaines à Faulques pour finir la fresque. Ensuite, il le tuera.
Pendant ces deux semaines, ces deux hommes se racontent leurs vies et reviennent sur les évènements passés.  
Comme on l’imagine, il ne se passe pas grand-chose dans ce roman. Les jours se succèdent dans l’attente ou la réflexion, ce qui donne lieu au développement de différents thèmes.
L’importance de l’image de soi est ainsi abordée, de même que la différence entre la peinture et la photographie, et bien évidemment la question de l’origine du mal puisque l’auteur évoque différents conflits et guerres.
Mais la question centrale, il me semble, est celle du statut et de l’action induite du photographe. Dans un conflit, au cours d’un reportage, lors d’une prise de vue, le photographe influe sur la situation et peut provoquer les évènements. Quelle doit être sa position s’il tient compte de ce facteur ?
Si on aime la peinture et la photographie, ce livre est intéressant, il pose des questions au lecteur.
Si on a envie d’action, il faut passer à autre chose.
Je garde un avis mitigé.

Et hop, un livre lu pour le challenge ABC. 


Et un premier livre pour le challenge "Au bon roman" de Praline




Et un passage en Espagne pour le Challenge Tour du monde.

mercredi 21 juillet 2010

Challenge Bienvenue en Inde

Les prochains mois vont être chargés en lecture diverses et variées.
Les challenges se multiplient et de blog en blog, je suis tentée par plein de thèmes, d’auteurs et de livres.
Alors pourquoi ne pas céder à la tentation ?

Sur le blog de Soukee, j’ai ainsi rejoint l’aventure du Challenge Bienvenue en Inde. 
Je vais rester modeste, et je pense lire Loin de Chandigarh qui est déjà dans ma bibliothèque, et la Révolte des aubergines qui me fait bien envie.

J’ai commencé le premier il y a deux ans, je crois, mais les difficultés d’écriture du personnage principal me renvoyait sans cesse à mes propres difficultés de dernière année de thèse.
Le personnage principal se heurtait à une page blanche chaque matin, ou à ce qu’il avait écrit la veille en croyant qu’il s’agissait d’un chef-d’œuvre. Exactement comme moi.
J’ai donc lâchement abandonné au bout de 100 pages je crois, mais ma thèse est maintenant vieille d’un an, et reprendre ce roman devrait être bien agréable.

Quant aux aubergines, rien que le titre me mets l’eau à la bouche, et je crois qu’il va faire partie de ma prochaine commande de bouquin.

Bonne lecture à vous aussi ! 

mardi 20 juillet 2010

Au Bouqui'n'oir

Vendredi dernier, en balade au Havre, je me dirige tranquillement dans ma librairie préférée, La Galerne, pour ne pas la nommer.
Cette librairie a toujours LE livre que je viens chercher, même lorsque je m’y rendais pour mes recherches de thèse et qu’il me fallait des références assez pointues.
Et finalement, je ressors toujours avec un sac plein et rempli de livres qui viennent s’ajouter à ma PAL.

Oui, mais voilà ! Vendredi, je suis passée devant une petite librairie spécialisée et je me suis promis de m’y arrêter au retour.
Résultat, pour la première fois, je n’ai rien acheté à la Galerne. Pas même un livre de cuisine. Et heureusement, parce que dans cette petite librairie, nommée le Bouqui’n’oir je me suis rattrapée.  
Il me manquait un roman pour le Challenge ABC et j’avais devant moi des centaines de romans policiers de tous genres, de toutes tailles et de tous pays.
Les étagères sont organisées en fonction de la nationalité de l’auteur, ce qui permet de pouvoir facilement s’approvisionner quand on part en vacances.
J’apprécie effectivement de partir avec un bon polar qui se déroule dans les lieux que je vais visiter, et j’aime aussi lire des bouquins dont l’histoire se passe dans des lieux connus.
La deuxième partie de la librairie présente les auteurs français.
Dans les deux parties, les livres de seconde main côtoient les livres neufs. Comme les premiers sont souvent des grands formats, cela permet de les acheter un peu moins cher.
Et j’ai adoré la reconstitution d’un petit bureau de détective dans une partie de la vitrine.

Et voilà ma moisson :



Plein d’heures de lecture en perspective, surtout que je n’ai pas pu résister au polar chinois que j’ai choisi uniquement pour combler ma liste ABC et qui correspond finalement parfaitement à mes goûts de lectrice de polar.
Elle est pas belle la vie ?

La librairie est située au 1 rue Raspail, sur la Place Danton, au Havre.
Si vous êtes du coin, c’est un bon arrêt avant la plage ! (mais attendez un peu quand même, je crois qu'ils sont en vacances )

jeudi 15 juillet 2010

Des livres à écouter, avant de les dévorer

Cherchant quelque chose à écouter pendant que je travaillais cet après-midi, je suis tombé sur une émission plutôt bien trouvée, mais assez inhabituelle.

Sur Europe 1, chaque après-midi entre 14h30 et 15h00, vous pouvez écouter une demi heure de lecture et découvrir un livre. L'émission s'intitule la Bibliothèque d'Europe 1.
Il semble que les livres lus par Anna Gavalda la semaine dernière aient été chaque jour différents, mais cette semaine, c'est le Montespan de Jean Teulé qui est à l'honneur.
Je ne l'ai pas lu, mais je pense qu'il s'agit d'extraits successifs.
C'est en tout cas assez alléchant !

Bonne écoute pour ceux qui n'ont pas le temps de lire...

mercredi 14 juillet 2010

La Reine des lectrices d'A. Bennett

Je poursuis mes petites lectures d'après-midi avec un livre déjà bien cité et commenté sur la toile depuis qu'il a été édité en français.
La Reine des lectrices d'Alan Benett se présente accompagné d'une aura de commentaires positifs et s'annonçait pour moi comme un OLNI (objet littéraire non identifié) situé hors de mes sentiers battus.
Je ne connais pas du tout cet auteur et ce genre de petit roman humoristique ne m'est pas familier.
Je dis "humoristique" parce que les présentations de ce livre mentionne souvent le fait que cet auteur soit un comique anglais ou quelque chose ressemblant à un chansonnier, si j'ai bien compris.
Je m'attendais donc à une satyre politique, pleine de références à la politique intérieure anglaise et pas forcément complètement accessible pour ma petite culture anglo-saxonne.
Et bien pas du tout. Je me suis beaucoup amusée.

L'histoire est connue, maintenant. 
La reine Elizabeth tombe par hasard sur le bibliobus desservant son château et se prend de passion pour la lecture. Cette nouvelle lubie l'éloigne quelque peu de ses obligations et occasionne un relâchement de son austérité habituel. 
Son entourage s'en trouve tout chamboulé et va tout faire pour que les lectures de la Reine cessent et que le cours habituel de leur vie reprenne. 
Mais le remède pourrait être pire que le mal...

Cette lecture est distrayante, les pages se succèdent sans temps morts et le ton est bien choisi.
Je dois avouer que je m'attendais à quelque chose d'un peu plus drôle, même si ce livre m'a bien plus quand même.

Et une fois n'est pas coutume, quelques citations sur la lecture :
" La lecture est désordonnée, décousue et constamment attrayante."
"La littérature est une communauté, les lettres sont une république." ( à méditer, celle-ci )
"Lire, c'est se retirer. Se rendre indisponible."

Vous êtes d'accord avec Bennett ?

samedi 10 juillet 2010

Pour une nuit d'amour d'Emile Zola

En ces chaudes après-midi d'été, lire un bon bouquin à l'ombre dans son hamac ou au frais dans un bon fauteuil est une activité idéale.
Je ne me prive donc pas et j'en profite pour lire plein de petits bouquins avalés en quelques heures, comme celui-ci : Pour une nuit d'amour d'Emile Zola.

Il s'agit en réalité d'un recueil composé de deux nouvelles qui correspondent bien au style de Zola.
Mis à part Une page d'amour, je trouve que Zola est toujours pessimiste et tragique (ce qui est bien rapide, comme description, je vous l'accorde) et ces deux nouvelles s'inscrivent parfaitement dans ces directions.

La première nouvelle s'intitule donc Pour une nuit d'amour
Julien est un jeune homme un peu bourru, orphelin et gauche qui passe ses soirées à jouer de la flute au fond de sa chambre. Peu habile pour les relations humaines, il n'a pas de relations et son travail est sa seule occupation. 
Face à la fenêtre de sa chambre, la maison austère du marquis du village lui oppose sa façade aveugle et froide. Jusqu'au jour où la fille du marquis revient du couvent. 
A compter de ce jour, Julien va être obsédé par les apparitions de la jeune femme à sa fenêtre, jusqu'au jour où... 

La seconde nouvelle n'est pas moins tragique. L'inondation narre l'histoire d'une famille prospère, propriétaire de terres prometteuses et de nombreux bétail. Mais la Garonne gronde et envahit progressivement le village. 
Zola semble prendre plaisir à raconter la lente disparition de cette famille. Les évènements s'enchainent et cette famille nombreuse s'amenuise au fur et à mesure de la montée des eaux. 

J'ai beaucoup apprécié cette lecture, comme on apprécie un film catastrophe.
Ayant lu plusieurs volumes des Rougon Macquart, je m'attendais aux différentes fins de ces deux nouvelles. Les "Happy end" ne sont pas courants chez Zola.
Pour une après-midi, c'est une petite lecture qu'on ne peut pas qualifier de "sympathique" mais qui m'a bien plu.

Ce petit Folio à 2€ sera ma première participation au challenge 2€ organisé par Cynthia.

mercredi 7 juillet 2010

Moi vivant vous n'aurez jamais de pauses, de Leslie Plée

Hier soir, face au match de foot, j'ai pris le parti de lire une bonne BD.
J'aime bien les nouveaux formats proposés par Pocket ou le Livre de poche qui publient des BD facile à transporter et à ranger.

J'ai donc jeté mon dévolu sur la BD de Leslie Plée : Moi vivant, vous n'aurez jamais de pauses ou comment j'ai cru devenir libraire. 
Melle Plée nous raconte comment elle a été embauchée par une grande surface culturelle, comment elle a étiqueté des centaines de stylo, des milliers de livres avant de pouvoir enfin devenir vraiment libraire. 
Oui, mais voilà, son boulot se révèle être un véritable enfer. 
Elle est exploité par son chef, doit faire face à des collègues pas faciles, aux clients bizarres parfois et finit par déprimer (et on la comprend). 

Bien entendu, je ne vous dis pas la fin, mais c'était vraiment une BD sympa.
J'ai passé un bon moment de lecture et je vous conseille vraiment d'aller y jeter un coup d'oeil.
Vous pouvez aussi aller voir son blog si ça vous tente, il est par ici (clic).

Rendez-vous sur Hellocoton !

ABC Challenge

J'ai rejoint en début de semaine le challenge ABC 2010.
Je m'y prends un peu tard, et il va falloir lire rapidos pour pouvoir atteindre au moins les 50 % de cette liste à la rentrée.
J'aurais un peu moins de temps ensuite alors forcément, il faut prendre de l'avance.

Je pensais également que ce serait facile de trouver quelques livres en choisissant les auteurs par ordre alphabétique. Mais finalement, il y a des lettres pour lesquelles on a que l'embarras du choix, et d'autres où il est beaucoup plus difficile de déceler au moins un auteur.
Il faut aussi que cet auteur me plaise, quand même.

Tout ça pour dire qu'il y a encore quelques absences dans ma listes, mais je vais la compléter dans les prochains jours (enfin j'espère). (ouais ! ça y est, j'ai trouvé quelques idées : Izner, Orwell, Quignard, Urfé, mais il en manque toujours un...) (Je l'ai trouvé aussi !)

Austen Jane : Orgueil et préjugés
Benacquista Tonino : Malavita
Coben Harlan : Juste un regard
David-Neel Alexandra : Voyage d'une parisienne à Lhassa
Edwardson Åke : Un cri si lointain
Follet Ken : Les lions du Panshir
Gavalda Anna : L'échappée belle
Huong Duon Thu : Au Zénith
Izner Claude : Mystère rue des Saint-Père
Jackson Brown Lilian : Le chat qui lisait à l'envers
Khadra Yasmina : L'écrivain ou cousine K
Lerouge Gustave : Le Docteur Cornelius
Mann Thomas : Mort à Venise
Nemirovsky Irène : Le malentendu
Orwell George : Une histoire birmane
Perez Reverte Arturo : Le Peintre de batailles
Quignard Pascale : Villa Amalia
Ricard Mathieu : L'art de la méditation
Salinger J. D. : L'attrape coeur
Tremayne Peter : Une des aventures de Sœur Fidelma
Urfé Honoré d' : L'Astrée
Vargas Fred : Sous les vents de Neptune
Walters Minette : La Muselière
Xiaolong Qiu : Mort d'une héroïne rouge
Yokomizo Seishi : Le village aux huit tombes
Zevaco Michel : Fleurs de Paris



Bonne lecture de vacances (ou lecture tout court)


Rendez-vous sur Hellocoton !

samedi 3 juillet 2010

Le Moine de Lewis

Je suis un peu en retard pour le défi des Classiques de Marie, mais je poste quand même mon livre de juin.
Il s'agit donc du Moine de Matthew G. Lewis, un roman noir du début du 19e siècle que j'ai adoré.
On le classe parfois dans la catégorie des romans gothiques, ou des romans fantastiques. Il est tout cela à la fois.
Ce roman sulfureux a fait scandale à sa parution, ce qui a obligé l'auteur a supprimer certaines scènes.
C'est dire s'il était dangereux pour la morale de ce siècle !
Il est difficile de raconter ce roman tant il est complexe. moine
Pour faire simple, un moine, Ambrosio, réputé pour sa sainteté, est séduit par une jeune femme qui se déguise en garçon pour pénétrer dans le couvent où il vit. Lorsqu'il a cédé à la tentation, il sent monter en lui les pouvoirs du démon et séduit à son tour une autre jeune femme.
C'est évidemment trop simple, mais je ne veux pas trop en dévoiler, et vous laisser, futurs lecteurs, le choix de poursuivre cette découverte.

Scènes de tortures physiques et morales, révolte intérieur contre la tentation, brutalité, cruauté se bousculent dans ce récit, mais tout trouve une justification et s'enchaine sans repousser le lecteur.
On est au contraire tenté de poursuivre la lecture, de savoir si un ange gardien viendra au secours de cette jeune Antonia, ou si le Moine sera châtié.
Délaissé pendant un temps et difficile à trouver, ce roman fait un heureux retour dans les collections de poche alors profitez-en :)
Je participe au défi "J'aime les classiques" de Marie. defi_classique

La Consolante d'Anna Gavalda

Avez-vous lu La Consolante d'A. Gavalda ?

Je suis une fan inconditionnelle de cette auteure, et pourtant les critiques faites sur ce livre m'avaient un peu refroidie.

Et j'ai compris leur origine.

consolante La première partie du roman est longue, surprenante (les phrases n'ont pas de sujet, le narrateur se confond sans prévenir avec le personnage), ce qui peut s'expliquer par l'ennui que ressent le personnage ou par son malaise face à sa vie. Mais c'est tout de même très long !

Pour l'histoire, c'est assez simple. Charles Balanda a vécu sa vie et arrivé à la cinquantaine, il sent qu'il n'a plus grand chose à attendre. L'arrivée d'une lettre lui annonçant la mort d'une vieille connaissance va accentuer ce malaise et le placer dans un état de dépression assez avancé. Le style particulier de cette première partie renforce ce sentiment, et je trouve que cela implique le lecteur qui se trouve presque en détresse face à cette écriture si étrange développée par l'auteur dans ces 350 pages.

La seconde partie correspond plus à ce qu'on attend de Gavalda, mais elle n'arrive qu'après 350 pages, ce qui est quand même beaucoup. Le héros résout son malaise, se réconcilie avec sa vie et fait une rencontre qui va tout changer.

Si vous avez le courage d'aller jusque là, je vous laisse découvrir la suite.

Je garderai un souvenir mitigé de ce roman. Il est intéressant à lire pour sa deuxième moitié, mais il faut tenir longtemps et le mériter. J'espère que la lecture de l'Echappée belle me fera oublier cet impression de légère déception.

Quoi qu'il en soit, si vous avez besoin d'un bon bouquin, je vous conseillerai plutôt Un Secret de Philippe Grimbert, lu juste avant et qui est vraiment excellent !

Et je lirais bien un Jane Austen, mais je ne sais pas lequel. Avez-vous des idées ?

L'ancêtre du roman policier ?

Lire, relire, tout lire, ne pas lire... telle est la question !
Pour ce premier vrai billet, je republie donc un article paru sur un autre blog, et qui n'y avait pas trop sa place en le complétant.
Le mois dernier, pendant un aller retour en train, j'ai donc lu un court roman d'Hoffmann, Mademoiselle de Scudéry.
9782253136804FSPendant plusieurs années, ce livre était difficile à trouver, et je l'ai acheté d'occasion, à une librairie libanaise, ce qui ajoute une part d'histoire personnelle à ce livre.
J'ai également lu ce roman parce qu'il est fréquemment présenté comme l'un des ancêtres du roman policier, avec Une Ténébreuse Affaire de Balzac.
Très honnêtement, l'enquête policière est assez réduite, et si vous êtes fan de roman policier, vous serez déçu.
Si, par contre, vous voulez lire un petit roman sympa, ça peut le faire ;)
Dans ce récit, Hoffmann nous emmène au 17e siècle, chez Mademoiselle de Scudéry, demoiselle vieillissante qui fréquente assidument le roi et Mme de Maintenon. Un jeune homme survient chez elle en pleine nuit et lui confie des bijoux tandis qu'un mystérieux assassin terrorise la bonne société en tuant ceux qui se rendent chez leurs maitresses en pleine nuit pour leur offrir des bijoux.
Ce même jeune homme est ensuite accusé du meurtre de son patron, meurtre qu'il n'a pas commis, bien sûr. Pour le sauver de l'échafaud, Mademoiselle de Scudéry va démontrer au roi qu'il est innocent et le faire acquitter.
Comme je vous le disais plus haut, j'ai lu ces pages d'un trait, sans même voir défiler les chapitres. C'est une petite lecture rapide et sympathique, mais j'ajouterais tout de même qu'Hoffmann nous a habitué à mieux.
Quand à attribuer la paternité du roman policier à ce roman, je pense que je vais continuer à vénérer Edgar Allan Poe et son meurtre dans la rue Morgue !
defi_classique

Je participe au défi "J'aime les Classiques" organisé par Marie L

Encore un nouveau blog !

Eh oui, je me lance.

Mes lectures n'ont pas su trouver leur place sur mon autre blog, qui parle plutôt de cuisine.

Il leur fallait donc un nouvel espace, plus à même de pouvoir accueillir mes humeurs de lectrices.

Ce sera donc ici, où je vais commencer par rapatrier quelques billets postés ailleurs, puis je me lancerai dans le flot des livres que j'ai à lire.

Ça tombe plutôt bien, d'ailleurs. C'est bientôt le début des vacances, et je vais pouvoir me jeter à corps perdu dans leurs pages souvent si accueillantes.

Bienvenu à vous lecteur !

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